Dans l'immédiat, le but de Staline n'est pas de construire une société sans classes (objectif officiel du communisme) mais d'assurer la « construction du socialisme dans un seul pays ».
Le stalinisme est caractérisé par la mise en place d'un État policier totalitaire centralisé, l'emploi de la force et de la terreur comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant de chaque Parti communiste.
En 1928, Staline décide de lancer le premier plan quinquennal (c'est-à-dire : d'une durée de cinq ans). Le but consiste à industrialiser le pays à vitesse accélérée pour atteindre puis dépasser la production et le niveau de vie des pays capitalistes développés.
Faire de l'URSS une grande puissance industrielle capable de se maintenir dans un monde hostile. Réduire progressivement les inégalités sociales pour aboutir à une « société sans classes » où « l'exploitation de l'homme par l'homme » aurait disparu.
Le culte de la personnalité de Staline était transmis par la propagande. Nombreuses étaient les affiches à sa gloire dans la rue. Plusieurs chansons lui étaient également dédiées. La propagande le surnommait le Père des peuples.
Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937.
La propagande est un ensemble de techniques de persuasion mises en œuvre pour propager, par tous les moyens disponibles, une opinion ou une idéologie. Ces techniques sont exercées sur une population afin de l'influencer, voire de l'endoctriner.
Le monde est désormais coupé en deux camps et l'année 1947 marque le début de la guerre froide. En réponse au plan Marshall, Staline crée le Comecon et place sous l'autorité de Moscou les économies des pays d'Europe de l'Est. Au début des années 1950, Staline tient d'une main ferme le bloc socialiste.
Après la mort de Lénine en 1924, Staline s'impose progressivement comme dirigeant de l'URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l'économie par l'État.
Le communisme est la conception d'un mode d'organisation sociale sans classes sociales, sans salariat et sans Etat, basé sur l'abolition de la propriété privée des moyens de production et d'échange au profit de la propriété collective et sur la répartition des biens produits suivant les besoins de chacun.
Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks depuis 1922, achève de devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d'une transformation brutale et radicale de la société soviétique.
Pour réduire le retard de l'URSS sur les autres grandes puissances, Staline lance un plan quinquennal qui vise à collectiviser les terres agricoles, regroupées en kolkhozes. Un projet qui se heurte à l'opposition de nombreux paysans, qui deviendront les ennemis de l'Etat.
La Guépéou (ou GPU, ГПУ sigle en alphabet cyrillique) est la police d'État de l'Union soviétique entre 1922 et 1934.
L'URSS sous Staline était un régime totalitaire marqué par la répression politique, la collectivisation forcée de l'agriculture, la planification économique centralisée, l'industrialisation rapide, et une propagande d'État visant à consolider le pouvoir du Parti communiste au détriment des libertés individuelles.
La mort de Lénine en 1924 entraîne un conflit au sein du Parti communiste d'Union soviétique (PCUS) entre Staline et Trotski. Staline, secrétaire général du Parti, contrôle celui-ci. Il évince du Parti ses concurrents : Trotski puis Kamenev et Zinoviev et devient ainsi chef du Parti et de l'URSS.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
Pour moderniser le pays, Staline choisit de donner la priorité à l'industrie (métallurgie, chimie, énergie, armement) et aux infrastructures de communication, au détriment de l'industrie des biens de consommation. Le pays connaît une industrialisation forcée. Des combinats sont créés.
Staline est vêtu d'une tenue militaire soviétique montrant qu'il combat les ennemis de l'URSS aux côtés de ses soldats. Le regard du dictateur est dirigé vers le ciel, vers un « avenir meilleur ».
Le 30 décembre 1922, Lénine décide de changer le nom de la Russie bolchévique en Union des Républiques Socialistes Soviétiques : URSS. Cet acte symbolique a pour objectif de revendiquer haut et fort l'aspect communiste du gouvernement russe aux yeux du monde.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
L'un des moteurs de la création de l'URSS fut la volonté de Vladimir Lénine d'appliquer sa doctrine fédéraliste en transformant la Russie unitaire en une union de républiques formées selon le principe des territoires ethniques jouissant d'un certain degré d'autonomie culturelle locale.
Edward Bernays, le père de la propagande moderne.
Edward Bernays est souvent mentionné comme le père de la propagande moderne ou, plus précisément, de la propagande politique institutionnelle et de l'industrie des relations publiques, et par suite comme celui du spin, autrement dit de la manipulation de l'opinion.
La Seconde Guerre mondiale, qui coûta la vie de plus de 40 millions de personnes, a duré six ans, du 1er septembre 1939, date de l'agression allemande contre la Pologne, au 2 septembre 1945, jour où le Japon capitula.