aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
En effet, de la connaissance de soi découle la confiance en soi, la motivation ou bien encore la persévérance. Pour gagner en efficacité, le collaborateur doit avoir conscience de ses forces, ses faiblesses ainsi que de ses propres limites..
Qu'est-ce que la connaissance de soi ? C'est la capacité d'une personne à se voir clairement. Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir.
II. On ne peut pas se connaître soi-même. On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
La société de la connaissance est celle dans laquelle nous devons apprendre à gérer notre ignorance. Les limites entre le savoir et le non-savoir ne sont plus ni évidentes ni stables, elles font désormais problème.
La véritable connaissance de soi va au-delà du physique et du matériel. Elle prend en compte l'être humain dans son entièreté. Se connaître soi-même vous permettra de vous accomplir pleinement, de régler vos conflits internes, de développer votre capacité d'affirmation de soi ainsi que votre estime de soi.
1- Le manque de clarté et de réalisme
Le premier obstacle qui peut vous amener à dévier de votre objectif, c'est le manque de clarté ou de réalisme par rapport aux buts que vous vous êtes fixés.
Autrui m'empêche d'être libre. S'interroger sur la valeur qu'autrui tient dans notre liberté, c'est d'abord s'interroger sur notre liberté en général. La liberté, c'est-à-dire de faire ou ne pas faire quelque chose, ne se traduit pas la volonté de choisir donc une volonté libre qui permet ainsi le libre arbitre.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
En réalité, il n'a pas accès à la connaissance réelle (la lumière du jour). Il a seulement accès à une connaissance biaisée (la lueur et les ombres qu'il perçoit). Or, il prend cette connaissance illusoire pour la réalité. Telle est la condition de l'ignorant qui pense que ce qu'on lui dit est vrai.
La réponse traditionnelle tient que l'homme est un être doué d'un esprit et qu'il y a, inhérent à sa nature, un besoin de savoir. La science disait Aristote est fille de la curiosité, de l'étonnement, de l'émerveillement constitutifs de l'esprit.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
La connaissance de soi
Nous agirons de manière rationnelle, et la qualité de nos relations sera meilleure. Le fait de connaître notre manière de fonctionner, de penser et de réagir permettra de mieux appréhender les situations et les réactions de l'autre.
La connaissance de soi se heurte aussi à un autre obstacle, celui de l'objectivité. Pour qu'une connaissance soit sérieuse, il faut qu'elle soit objective. Il doit exister une distance entre le sujet qui veut connaitre et l'objet de sa connaissance.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.