En maths, algèbre, statistiques et probabilités s'enchaînent tout au long du cursus, complétée par la découverte de l'économétrie en L3. Toutefois, l'organisation des enseignements peut beaucoup différer selon les universités.
Les mathématiques fournissent alors des outils qui peuvent aider à parvenir à un objectif défini – le profit de certains ou le bien être de la collectivité, par exemple – ou à extraire de l'information à partir des données disponibles, en mobilisant des techniques comme l'analyse factorielle ou l'analyse discriminante.
Les mathématiques sont bénéfiques en science économique parce qu'elles précisent la pensée et lui donnent l'exactitude nécessaire au raisonnement scientifique. Ce premier argument est accompagné d'un second.
L'analyse économique se fonde donc largement sur une démarche hypothético-déductive, dans la mesure où des théories et des modèles sont développés à partir d'hypothèses. En- fin, les théories peuvent également être vérifiées et remises en cause grâce à l'observation des faits dans une démarche inductive.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Les trois principales fonctions d'un modèle
Un modèle pour l'économiste a principalement trois fonctions : il lui permet de comprendre le passé il lui permet d'anticiper l'avenir. il lui permet de tester les conséquences possibles de mesures de politiques économiques.
– Les sciences économiques sont une science sociale qui étudie la gestion des biens et des services, mais la finance est une science qui étudie la disposition et la gestion des fonds : prêts, épargne, dépenses, investissements, etc.
Les mathématiques apprennent à déstresser dans la vie de tous les jours. Résoudre un problème mathématique se fait étapes par étapes. Il faut prendre le temps d'analyser et de décortiquer une situation avant de pouvoir trouver la solution. Ensuite, et grâce à chaque donnée, il est plus facile de trouver la solution.
Les mathématiques permettent de rendre cette expérience de lancers de dés en partie prévisible en dévoilant qu'un dé donne deux fois plus de chances de gagner qu'un autre. Ce qui permet de choisir « raisonnablement » son dé plutôt que de se fier au simple hasard.
Ici, la croissance est liée au comportement, aux initiatives et au développement des compétences de chacun des agents économiques. Il y a quatre facteurs importants pour ce type de modélisation : les rendements, l'intervention de l'État, l'innovation et le capital humain.
Au programme de la licence : analyse économique, mathématiques, statistiques, droit des affaires, comptabilité, contrôle de gestion, analyse financière, sociologie, marketing, gestion des ressources humaines.
Selon ces experts, la proportion des emplois salariés dont l'activité principale est en lien avec les mathématiques représente 13 % des postes, soit 3,3 millions de personnes, et 18 % du PIB, soit 381 milliards d'euros, en 2019. Soit plus de deux fois le secteur du tourisme en France.
Une équation économique permet de traduire et piloter en chiffres le modèle de revenu (le chiffre d'affaires) et le modèle opérationnel (les coûts des opérations et des actifs en jeu).
2) Points communs entre économiste, sociologue et politiste
Leur démarche consiste à étudier, mesurer, comprendre et interpréter une partie de la réalité sociale.
2 I- La modélisation économique I-1 Définition du modèle économique En économie, un modèle est une représentation simplifiée et formalisée de l'économie permettant l'étude d'un phénomène réel. Il constitue une abstraction, une simplification, de la réalité économique ou d'une partie de celle-ci.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d'un pays, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année. La notion de produit national brut (PNB) n'est plus utilisée en comptabilité nationale.
L'inventeur du PIB, Simon Kuznets, prévenait déjà en 1934 que « la mesure du revenu national peut difficilement servir à évaluer le bien-être d'une nation ».
La macroéconomie touche à l'économie dans son ensemble et étudie les facteurs qui déterminent la production, l'emploi et les niveaux de prix d'un pays. La microéconomie s'intéresse au comportement d'agents économiques individuels et étudie entre autres comment les prix sont déterminés dans un marché donné.
Les outils les plus empoyés pour réaliser une analyse financière sont les tableaux et les ratios. Ils permettent d'isoler certaines données pour décomposer les données comprises dans les documents comptables.
Chez Keynes, le taux d'intérêt se détermine par la rencontre entre l'offre et la demande de monnaie. Ce taux n'est pas la récompense de l'épargne, de l'abstinence, mais une prime pour le renoncement à la liquidité, à la thésaurisation.