En sciences de gestion, trois grands paradigmes sont traditionnellement distingués : le positivisme, le constructivisme et l'interprétativisme.
Ils évoluent entre deux pôles principaux : le paradigme déterministe et le paradigme interactionniste. Chacun de ces paradigmes propose un regard sur la réalité sociale, privilégiant la structure sociale pour le paradigme déterministe, l'individu pour le paradigme interactionniste.
Un paradigme est — en épistémologie et dans les sciences humaines et sociales – une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent du monde qui repose sur un fondement défini (matrice disciplinaire, modèle théorique, courant de pensée).
1) les grands principes que dégagent les épistémologues à propos de la croyance et de sa révision ainsi qu'à propos de la connaissance, de ses conditions et de son progrès ; 2) les fondements de nos connaissances ; 3) les fondements ou principes de la réflexion épistémologique.
La tâche propre de l'épistémologie est donc herméneutique et historico-critique ; elle consiste à faire apparaître des organisations de concepts, qu'elles soient achevées ou imparfaites, des difficultés ou obstacles, ou incohérences, des ouvertures, des points 'sensibles' »7.
Kant est souvent considéré comme le père fondateur de l'épistémologie. En effet, le philosophe allemand est notamment connu pour avoir été le fondateur au XVIIIe siècle du criticisme, doctrine fondée sur la critique de la valeur de la connaissance.
Les relations entre les exemples et les « principes » résument souvent les jeux réciproques de la théorie et de l'expérience, ou du fondamental et du technologique, compris alors comme simples contraires. Intuitivité et recouvrement sont les génératrices des limites qui font le domaine de l'épistémologie.
- La philosophie des sciences regroupe épistémologie ( qui a trait davantage en général aux notions (la matière, le temps, la démonstration...) relatives aux utilisations faites en sciences) et histoire des sciences (dans son versant conceptuel et sa logique de développement historique).
Le paradigme positiviste est qualifié par Guba et Lincoln (1994) de vision reçue. Même si le chercheur n'adopte pas de méthodes quantitatives, sa conception de la réalité, sa façon d'interpréter la réalité peuvent le placer dans un paradigme positiviste si, par exemple, il privilégie une vision unique des phénomènes.
L'épistémologie est la condition même de l'accès de la science à l'ensemble des problèmes humains. Si l'épistémologie peut avoir une dimension critique (concept d'épistémè de Michel Foucault par exemple), elle peut également intégrer la politique et l'histoire dans la réflexion sur les sciences.
Représentation, vision du monde, modèle, courant de pensées, point de vue. Exemple : Selon le paradigme de Darwin, la religion catholique n'est pas compatible avec la théorie de l'évolution des espèces. Ensemble des différentes formes que peut prendre un mot, comme les déclinaisons ou la conjugaison d'un verbe.
paradigme
1. Ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle (c'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe) ; ce mot lui-même. 2. En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.
Il permet de le comprendre et d'essayer de le prévoir. En sociologie, par exemple, le terme "paradigme" est employé pour décrire l'ensemble des expériences, des croyances et des valeurs qui conditionnent la façon dont un individu perçoit la réalité et réagit face à ce qu'il perçoit.
Naissent alors, en science, des débats, des controverses, où s'affrontent ces derniers et les partisans du changement, les révolutionnaires.
Le terme de paradigme, utilisé par Thomas Samuel Kuhn, en 1962, dans La structure des révolutions scientifiques, est couramment employé pour désigner un modèle quelconque. Pour Kuhn, il s'agit des principes et méthodes partagés par une communauté scientifique.
Modification profonde de la façon de penser, d'agir.
Le positivisme, tel qu'il est pensé par Auguste Comte, est une déclinaison de l'évolutionnisme en ce sens que la notion de progrès est au centre de l'Histoire. L'être humain progresse, et son histoire est une évolution continuelle vers le meilleur dans tous les domaines (technique, science, philosophie).
L'approche qualitative regroupe des perspectives diverses en termes de bases théoriques, de techniques de recueil et d'analyse des données. Elle utilise une démarche rigoureuse et un processus de recueil d'informations qui tiennent compte du contexte social.
Le questionnement épistémologique des savoirs d'action, sous l'angle des avatars (modernes et postmodernes) du rapport « théorie-pratique » nous a amené à différencier les rationalités en œuvre dans la formalisation des savoirs d'expérience, selon qu'il s'agit des savoirs techniques, spécifiques des professions à base ...
L'épistémologie sociale s'intéresse à la connaissance en tant qu'ensemble socialement partagé de valeurs, de croyances et de savoirs. Elle cherche à jauger de la fiabilité de ces connaissances, elle veut porter des jugements normatifs.
(1) "L'épistémologie est la théorie de la connaissance. Dans nos investigations épistémologiques, nous réfléchissons sur les critères auxquels une connaissance véritable devrait se conformer" (HARRE, 1984). (3) "Ce mot désigne la philosophie des sciences, mais avec un sens plus précis.
L'homme selon Jaspers est un homme en route. Aussi est-il plus qu'il ne sait sur lui-même : il est l'entre-deux, le moyen terme où se recoupent les extrémités de l'être ; monde et transcendance.
Étymologie. Le mot « épistémologie » remplace celui de « philosophie des sciences » au début du XX e siècle. Il s'agit d'un emprunt au néologisme epistemology construit en 1856 par le fichtéen James Frederick Ferrier, dans son ouvrage Institutes of metaphysics (1854).
Bachelard : « Bachelard part du principe qu'il faut être du côté du progrès, qu'il faut lutter pour les révolutions à venir.
L'épistémicide est le meurtre, la réduction au silence, l'annihilation ou la dévalorisation d'un système de connaissances. L'épistémicide survient lorsque les injustices épistémiques sont persistantes, systématiques et fonctionnent collectivement comme une oppression structurée de modes particuliers de connaissance.