Le rapport d'Oxfam intitulé La faim dans un monde qui se réchauffe révèle que dix des pays les plus sensibles aux risques climatiques, à savoir la Somalie, Haïti, Djibouti, le Kenya, le Niger, l'Afghanistan, le Guatemala, Madagascar, le Burkina Faso et le Zimbabwe, ont été frappés par des phénomènes météorologiques ...
LE BANGLADESH, PAYS LE PLUS EXPOSÉ
Résultat, les dix pays les plus exposés au péril climatique sont aussi parmi les plus pauvres : le Bangladesh, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone, Haiti, le Soudan, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Cambodge, les Philippines et l'Ethiopie.
La région de la Méditerranée est l'une de celles où le changement climatique aura un impact radical, selon le rapport du Giec de 2021. Or, la ville de Marseille, voire tout le sud de la France, du fait de cette proximité avec le bassin méditerranéen, concentre des forts taux d'humidité.
Un classement mondial établi par Uswitch fait figurer la Chine et les Etats-Unis parmi les pays les plus impactés par les catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique.
L'Asie, et plus particulièrement l'Asie du Sud-Est dont fait partie la Thaïlande, est la région du monde la plus menacée par le changement climatique. La Corée du Sud s'est engagé en octobre dernier à atteindre la neutralité carbone d'ici 2020. Une décision saluée par l'ONU.
La Chine et l'Inde, premiers pays impactés
L'Inde serait alors le second pays le plus impacté par le phénomène, le premier étant la Chine avec neuf villes parmi les 20 villes les plus exposées au risque d'élévation du niveau de la mer.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Tout le monde est concerné : élus, acteurs économiques, citoyens, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour s'adapter aux changements déjà engagés.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C. Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
Le dioxyde de carbone est la cause principale des changements climatiques d'origine anthropique. Il est émis en grandes quantités puisqu'il provient de l'utilisation de combustibles fossiles. Sa très longue durée de vie lui permet de changer le système climatique durant son long séjour dans l'atmosphère.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
Baie du Mont Saint-Michel, Saint-Malo, Paimpol, Trégastel, Roscoff, Brest, Landerneau, Penmarc'h, Le Guilvinec, Lorient, la ria d'Etel, Plouharnel, Carnac, le Golfe du Morbihan, Damgan, Redon, toute l'embouchure de la Loire (dont le parc de Brière) jusqu'à Ancenis en passant par Nantes, Saint-Herblain ou Rezé et bien ...
Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
En 2030 dans l'Hexagone, selon Météo France, le mercure pourrait régulièrement dépasser les 50 °C. Dans ce contexte, limiter le réchauffement à 1,5 °C comme le préconise le GIEC exige des changements profonds.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Le climat méditerranéen serait remonté jusqu'à la région du centre de la France, attirant de nombreux touristes à Mâcon, Dijon ou Beaune. Les lacs et les cascades du Jura seront idéaux pour se rafraîchir. La baie de Somme, elle, remplacerait la destination du bassin d'Arcachon, dont l'air serait devenu trop suffocant.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
A la tête du classement, le Danemark est suivi du Luxembourg, de la Suisse, du Royaume-Uni (81,3) puis de la France avec un score total de 80/100. L'hexagone arrive en 5e position et perd trois places par rapport au classement de 2018.