Aujourd'hui, les Slaves occupent toute l'Europe orientale, du Nord au Sud, et il en existe trois branches : les Slaves occidentaux (Polonais, Tchèques, Slovaques, Serbes de Loujitse etc.), les Slaves orientaux (Russes, Biélorusses et Ukrainiens, que l'on nommait autrefois Malorusses) et les Slaves méridionaux (Bulgares ...
Les Slaves s'établissent sur des territoires qui correspondent aujourd'hui à la partie orientale de l'Allemagne, à la Tchéquie, à la Slovaquie et à l'Autriche.
D'après les travaux des linguistes, les Slaves appartiennent à la famille des peuples indo-européens. Leurs plus proches parents linguistiques sont les Baltes – Lithuaniens et Lettons d'aujourd'hui. On suppose même l'existence, dans l'Antiquité, d'une zone commune de continuité linguistique balto-slave.
Elles ont un grand nombre de passe-temps, aiment s'engager dans le développement personnel, etc. Mais quand il s'agit de relations avec le sexe opposé, les Russes slaves se transforment en créatures affectueuses, tendres et ayant besoin du soin et de l'attention d'homme. Et c'est tout à fait naturel.
La noblesse polonaise estimait qu'elle descendait des Sarmates [peuple nomade indo-iranien originaire d'Asie centrale] sous prétexte que ceux-ci utilisaient des tang, sorte de blasons familiaux. N'importe quel noble était fier de dire que ses aïeux avaient combattu les légions romaines.
La tradition historiographique roumaine a également consigné la contribution des Slaves. Comme nous allons le voir, certains lettrés ou intellectuels les ont retenus aussi parmi les bâtisseurs de la principauté moldave ; d'autres ont même prétendu que les Roumains et leur langue étaient plutôt slaves que néo-latins.
Sourire ou ne pas sourire ? En Pologne, un proverbe dit « sourire comme un imbécile au fromage » (śmiać się jak głupi do sera). Il est vrai que dans la rue, les Polonais évitent de se toucher, engagent rarement des conversations ou se sourient.
Les Ukrainiens (en ukrainien : українці, oukraïntsi) sont un groupe ethnique slave vivant principalement en Ukraine. Ce sont des slaves orientaux à l'instar des Russes et Biélorusses.
Les langues principales sont le russe (170 millions), le polonais (44 millions), l'ukrainien (41 millions), le serbo-croate (20 millions), le tchèque (12 millions), le bulgare (9 millions), le macédonien (2 millions), le biélorusse (10,2 millions), le slovaque (5,6 millions), le slovène (2,2 million).
Le nom même d'esclave
Le terme moderne « esclavage » vient du latin médiéval sclavus déformation du mot latin slavus (le slave). Le mot «esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s'appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie.
La mythologie slave, essentiellement indo-européenne, partage avec les cultures celte, germanique, grecque, mais aussi persane, les mêmes schémas. L'implantation du christianisme a occulté certains aspects païens, voire chamanistes, et parfois transformé d'anciens dieux païens en saints chrétiens.
Population. En tant que groupe ethnique, les Russes sont la plus importante communauté en Europe et l'une des plus nombreuses au monde avec une population de près de 143 millions de personnes en 2012.
Les ancêtres des Russes modernes, des Ukrainiens et des Biélorusses sont les Slaves de l'Est. Les anciens Slaves étaient les païens.
Plusieurs des tribus slaves à l'origine de la nation polonaise, dont les Polanes, les Vislanes, les Poméraniens et les Mazoviens, se seraient unies sous la gouverne d'un roi connu sous le nom de Piast. Le nom de «Pologne», en polonais "Polska", vient du nom des Polanes, littéralement «peuple de la plaine».
Le russe et l'ukrainien sont des langues qui se ressemblent beaucoup. Elles ont à la base la même langue – le ruthène ancien qui faisait partie des langues slaves orientales, comme le russe, l'ukrainien, le biélorusse. C'était la langue parlée dans le Rus' de Kiev, aujourd'hui éteinte.
La langue serbe. Le serbe ou servien est une des langues slave comprises sous la dénomination générale d'Illyrien. Cette langue se rapproche plus du russe que du polonais et du slovaque; le croate en est très proche et est considéré parfois comme formant avec le serbe une seule langue, le serbo-croate.
Ainsi, d'un point de vue ethnique, il y a des Ukrainiens qui ne parlent que le russe, tout comme il y a des Russes de langue maternelle ukrainienne, et qui parlent russe en seconde langue. Cependant, les Russes qui ne parlent que l'ukrainien sont ruraux et très rares.
La langue polonaise est une langue slave, comme le russe par exemple, mais appartient à une sous-famille particulière (le groupe des langues slaves occidentales, avec le cachoube, le tchèque, le slovaque, le haut sorabe et le bas sorabe).
À cette époque, les gens du peuple étaient tous unilingues et parlaient l'un ou l'autre des nombreux dialectes alors en usage en France. Seuls les «lettrés» écrivaient en «latin d'Église» appelé alors le «latin des lettrés», aujourd'hui «latin ecclésiastique», et communiquaient entre eux par cette langue.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
La langue – la meilleure du monde!
La langue française est très belle et mélodique – disent les Polonais. Cette opinion est due au prestige du français avant la guerre. A l'époque, c'était la langue des cours et de la diplomatie. Pourtant ce n'est pas la seule idée sur le français.
Par la suite, la Pologne orientale fut annexée et rattachée à la république socialiste soviétique d'Ukraine et à la république socialiste soviétique de Biélorussie. Le 16 août 1945, le gouvernement polonais, contrôlé par les communistes, signa un traité avec l'URSS cédant officiellement ces territoires.
La Pologne déclare son indépendance, mais le mouvement est réprimé en 1831. La constitution, la diète et l'armée sont alors supprimées et l'Empire russe soumet la Pologne à une politique de répression et de russification.