L'éloquence, pour ce qu'elle nous demande de maîtrise de nous-mêmes, de disponibilité d'esprit, de capacité d'adaptation et de générosité, est une véritable sagesse, une sagesse à disposition et à portée de toutes et tous, avec pour horizon, comme toute sagesse, de nous rendre plus heureux.
Les buts de l'éloquence seront donc : instruire, toucher et plaire. Elle se répartit en trois genres : le démonstratif (ou épidictique), le délibératif et le judiciaire.
Résultat : une personne capable de parler avec éloquence a la capacité de délivrer un message clair et fort, de se faire comprendre, d'être appréciée, de créer une connexion émotionnelle et de rayonner naturellement.
Il existe ainsi trois genres de l'éloquence ou genres oratoires : le judiciaire, le délibératif et l'épidictique. Les genres de l'éloquence répondent à une double visée pour chaque auteur qui l'emploie : 1) construire une argumentation efficace ; 2) convaincre et persuader.
Voyez Invention, Disposition, Expression. On distingue trois devoirs de l'orateur, ou, si l'on veut, trois objets qu'il ne doit jamais perdre de vûe, instruire, plaire & émouvoir.
Il existe plusieurs façons de se former à l'éloquence. Tout d'abord, vous pouvez le faire seul, chez vous. Parlez à haute voix, lisez des textes en articulant, apprenez de nouveaux mots dans le dictionnaire… Puis répétez, chaque jour, des phrases et expressions qui permettent de développer votre éloquence.
Les 5 parties du discours rhétorique
-C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Un discours réussi, c'est d'abord un discours pensé et construit en amont. Demandez-vous toujours pourquoi vous prenez la parole et pourquoi ce que vous dites mérite d'être entendu. Renseignez-vous aussi sur votre auditoire pour adapter vos mots et expressions. Le but : rester cohérent avec la culture de votre public.
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
L'éloge se caractérise par l'emploi d'un lexique valorisant (termes mélioratifs), par des figures de style qui mettent en relief le jugement positif du locuteur : figures d'insistance comme l'anaphore ou la gradation, figures d'opposition, hyperboles et images valorisantes.
1. Qui émeut ou convainc par la qualité de sa parole ; se dit des propos eux-mêmes : Un orateur éloquent. 2. Qui impressionne vivement, qui est expressif, significatif ; parlant, probant : Un regard éloquent.
Les oratrices et les orateurs qui ont de l'éloquence savent aussi poser les silences au bon endroit, au bon moment. C'est donc aussi la capacité à créer du rythme, des variations vocales pour donner une dimension émotionnelle au discours" explique Joseph Rottner, praticien en hypnose.
1. Art, talent de bien parler, de persuader et de convaincre par la parole ; verve : Il entraînait les foules par son éloquence. 2. Caractère de ce qui, sans paroles, est expressif, significatif, probant : L'éloquence des chiffres.
Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
La rhétorique comme art de convaincre est avant tout utile au citoyen impliqué dans la vie civile. L'enseignement de cet art devrait être nécessaire et même vital en démocratie. Or c'est précisément au moment où la rhétorique est devenue utile qu'elle fut en même temps critiquée parce qu'assimilée à de la manipulation.
De manière générale, apprendre à parler, c'est apprendre à communiquer avec les autres. Communiquer avec les autres, c'est pouvoir faire partie d'une société. Manier l'éloquence et faire vibrer les foules c'est gagner un pouvoir car des oreilles et de l'attention.
En rhétorique classique occidentale, la péroraison (du latin peroratio) est la dernière des six parties canoniques d'un discours, précédée, dans l'ordre, de l'exorde, de la narration, de la division, de la confirmation et de la réfutation.
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
Apprendre à convaincre et à décrypter les discours. La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires.
« Arrivez la tête haute, avec le sourire et regardez l'assemblée pour capter son attention », explique Philippe Janiaux. Et si vous ne vous sentez pas à l'aise, mieux vaut le dire. « Il faut éviter de masquer son émotion à tout prix, soyez honnête et dites à votre auditoire que cet exercice n'est pas évident pour vous.
Le titre de mon exposé est ... Aujourd'hui, nous sommes réuni(e)s ici pour parler de… / aborder la question / débattre de … Aujourd'hui, nous allons parler de … Présentation du titre Dans mon exposé, je vais parler de / je vais vous présenter/montrer..
Un bon orateur est patient
Un orateur compétent "reprend son souffle et attend quelques instants après une information importante." Il peut également amener le public à réfléchir via des questions qui lui permettront de s'identifier au discours.
C'est Cicéron qui le premier propose une théorie de l'Art Oratoire avec l'essai philosophique « De Oratore ». L'Art Oratoire est un art, en ce sens qu'il propose une dimension esthétique du discours ; mais aussi parce qu'il requiert l'apprentissage d'une méthode et donc d'une technique.