Dans 75% des cas, la sclérose en plaques commence par une poussée, c'est à dire l'apparition sur quelques heures à quelques jours de symptômes neurologiques, qui persistent généralement pendant quelques jours à quelques semaines puis disparaissent progressivement plus ou moins complètement.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
La sclérose en plaques est la pathologie neurologique non traumatique du système nerveux central la plus fréquemment constatée chez les jeunes adultes, surtout les femmes. Dans 70% des cas, elle débute entre 25 et 35 ans. L'âge moyen d'apparition des symptômes est ainsi de 30 ans.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques. Il permet au neurologue de bien visualiser les lésions présentes dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et de repérer les régions cérébrales touchées par l'inflammation.
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). La majorité des patients présentent leur premier symptôme entre 25 et 35 ans, avec une proportion de femmes élevée soit 3 femmes pour un homme.
Principaux effets secondaires: syndrome pseudo grippal, complications locales cutanées, troubles de l'humeur, troubles thyroïdiens, toxicité hématologique et hépatique.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Un mal de tête : la douleur est légère à modérée en étau, des deux côtés de la tête, sans nausées. Il s'agit le plus souvent d'une céphalée de tension, provoquée par le stress et/ou à la fatigue. Une rupture d'anévrisme : la douleur, de survenue brutale, est d'emblée très intense.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune
Normalement, les cellules de l'immunité ne s'attaquent qu'aux cellules étrangères, celles dont la « carte d'identité » génétique est différente. Mais au cours d'une maladie auto-immune, le système immunitaire de l'individu s'attaque à ses propres cellules.
La perte de poids avec une SEP a lieu pour différentes raisons : à cause de la fatigue, des troubles du goût ou de la déglutition, du handicap moteur, d'une dépression... ou parce que le patient mange peu, avec un seul repas par jour. »
Une place importante sera donnée aux légumes et fruits, aux poissons gras, aux céréales complètes, aux corps gras riches en oméga 3. On préférera une alimentation bio autant que possible pour éviter les pesticides et leurs effets inflammatoires.
Maintenir une bonne hydratation (au minimum 1,5 litres d'eau par jour) Maintenir un apport en fibres alimentaires suffisant (légumes, fruits, céréales et pains complets) Maintenir un degré d'activité physique dans les limites de vos capacités.
Les causes possibles sont : la sclérose en plaque, l'accident vasculaire cérébral, les maladies inflammatoires et dégénératives du système nerveux central, la maladie de Parkinson.