Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Le dépistage du cancer du col de l'utérus s'effectue par le biais d'un frottis qui a pour but de détecter des lésions précancéreuses. Si des lésions sont découvertes, elles sont enlevées chirurgicalement lors d'une intervention appelée conisation.
douleur ou pression dans le bassin, la partie inférieure de l'abdomen, le dos ou les jambes. douleur pendant la miction, difficulté à uriner ou sang dans l'urine. douleur pendant la défécation, difficulté à déféquer ou sang dans les selles. saignement de la vessie ou du rectum.
Le premier symptôme du cancer du col de l'utérus correspond généralement à des saignements anormaux du vagin, le plus souvent après un rapport sexuel. De petits saignements intermenstruels ou des saignements intermenstruels plus abondants peuvent survenir, ou les menstruations peuvent être inhabituellement abondantes.
Le frottis cervico-vaginal est recommandé à la grande majorité des femmes adultes tous les trois ans. Cet examen est essentiel, car il permet de repérer les cellules anormales capables d'évoluer en cancer du col de l'utérus.
Le cancer du col de l'utérus est le dixième cancer chez la femme en France par sa fréquence. Le pic d'incidence du cancer du col de l'utérus se situe vers 40 ans et l'âge médian au diagnostic est de 51 ans. Il est rare chez les femmes âgées de moins de 30 ans et celles âgées de plus de 65 ans.
La survie à 5 ans est de 83 %, le cancer de l'utérus fait donc partie des cancers à bon pronostic, c'est-à-dire ceux dont les chances de survie sont statistiquement supérieures à 80 %.
Les médecins ont recours à l'échographie transvaginale pour détecter des tumeurs ou d'autres anomalies. Cette intervention est aussi appelée ultrasonographie transvaginale.
On peut mesurer l'antigène tumoral 125 (CA 125). Un taux plus élevé que la normale pourrait indiquer la présence d'un cancer de l'utérus avancé ou métastatique. Apprenez-en davantage sur les tests de dosage des marqueurs tumoraux et l'antigène tumoral 125 (CA 125).
des brûlures lors de la miction et un besoin fréquent d'uriner (pollakiurie) ; des métrorragies (pertes de sang vaginales issues de l'utérus, en dehors des règles) ; des ballonnements abdominaux, des nausées et/ou une constipation.
L'évolution des lésions précancéreuses est habituellement lente. En moyenne, elles peuvent prendre de quelques années à plus de 10 ans pour se transformer en cancer. Très souvent, les femmes atteintes du cancer du col de l'utérus n'ont aucun symptôme. Une femme peut donc avoir ce cancer sans le savoir.
Les changements subis par les cellules du col de l'utérus peuvent aussi causer des états précancéreux. Cela signifie que ces cellules anormales ne sont pas encore cancéreuses, mais qu'elles risquent de le devenir si elles ne sont pas traitées pendant une longue période.
Les taux de guérison sont élevés mais dépendent du stade. Lorsque le cancer du col de l'utérus est : microscopique (micro-invasif), il est proche de 100 % limité au seul col utérin, 80 à 85 % des malades peuvent être guéries.
Le dépistage se fait par frottis du col de l'utérus (frottis cervico-utérin). Cet examen, indolore et rapide, peut être réalisé par un gynécologue ou le médecin traitant. Il permet de prélever quelques cellules qui seront analysées en laboratoire. L'analyse recherchera la présence de cellules anormales ou cancéreuses.
Le cancer du col de l'utérus est une tumeur maligne développée à partir des cellules superficielles du col utérin (85 % des cancers sont des carcinomes épidermoïdes et 15 % des adénocarcinomes). Le facteur de risque principal est la présence prolongée du papillomavirus (HPV) au niveau du col utérin.
Une grande majorité des cancers du col de l'utérus (plus de 95 %) est due au papillomavirus humain (PVH). Le PVH est l'infection virale la plus courante de l'appareil reproducteur.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Si vous ressentez une douleur dans les jambes, mieux vaut s'en inquiéter car vous pourriez être atteint d'un cancer des testicules.
Le cancer peut s'étendre au-delà du col de l'utérus et envahir les organes voisins : le vagin, les paramètres (tissus qui soutiennent l'utérus), la vessie, le rectum.
Il y a deux moyens efficaces pour prévenir le cancer du col de l'utérus : le frottis de dépistage qui va détecter des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV et la vaccination contre les papillomavirus humains.
On peut vous proposer une chimioradiothérapie comme traitement du cancer du col de l'utérus de stade 1B1. Elle sert souvent de traitement principal du cancer du col de l'utérus de stade 1B2 ou plus. On y a recours si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas avoir de chirurgie.
Les deux premiers tests sont à réaliser à 1 an d'intervalle, puis, si les résultats sont normaux, un frottis tous les 3 ans. Tous les 5 ans, pour les femmes de 30 à 65 ans par le test HPV-HR (détection des virus HPV à Haut Risque) lors du frottis.