Dans l'Eucharistie les catholiques croient en la présence réelle de Jésus, alors que les protestants la nient (Jean Calvin) ou l'aménagent (Martin Luther). La croyance dans le Purgatoire est maintenue afin de laisser l'espoir du Salut à la majorité des croyants (cette idée est rejetée par les protestants).
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
Les protestants ne reconnaissent que deux sacrements (le baptême et l'eucharistie ou Sainte-Cène) contre sept chez les catholiques (le baptême, l'eucharistie, la confirmation, la réconciliation, le mariage, l'ordination et l'onction des malades).
Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
Dans un premier temps, l'Église, répond violemment à la montée du protestantisme : elle rétablit le tribunal de l'Inquisition chargé de condamner au bûcher toute personne suspectée d'hérésie. Ensuite, elle réagit sur le plan spirituel en favorisant la formation d'un nouvel ordre : la Compagnie de Jésus.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Le système de gouvernement des Églises réformées reconnaît deux instances exécutives : le « consistoire » (appelé aujourd'hui « conseil presbytéral ») qui dirige l'Église locale, et le « synode », où se prennent les décisions (doctrinales notamment) qui concernent l'ensemble ou l'union des Églises.
La croix huguenote ou croix des protestants reprend la forme de la croix de Malte ou croix de Saint Jean, avec quatre branches de taille égales dessinant un total de huit pointes. Entre chacune de ces branches sont insérées des fleurs de lys.
Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique) représentant respectivement 51 %, 11 % et 37 % du total des chrétiens en 2017.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.
Selon la doctrine catholique, l'Église catholique est la continuation de la communauté chrétienne établie par Jésus-Christ au I er siècle.
Pour la messe, c'est l'eucharistie, pour le culte, c'est la Bible, c'est-à-dire la lecture de la Bible et la prédication. L'eucharistie, que les protestants appellent la sainte Cène ou la Communion n'est pas nécessairement pratiquée tous les dimanches.
Les catholiques, les protestants et les orthodoxes considèrent Noël comme une fête importante, car elle marque la naissance de Jésus. Pour ces trois religions, Jésus est le fils de Dieu venu dans le monde pour aider tous les hommes.
Les protestants voient dans la dévotion à Marie de l'idolâtrie, mais l'approche protestante de la Vierge Marie est diversifiée. Pour Martin Luther, il est évident que Marie est auprès de Dieu, dans la communion des saints, écrit l'abbé Alain René Arbez dans cet article.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
La majorité des courants du christianisme (catholique, orthodoxe, protestant) confessent un Dieu unique en trois hypostases : Père, Fils et Esprit Saint, égales et participant à une même essence (consubstantialité ou homoousia).
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
Pour les catholiques et les protestants, la Fête de Pâques commence dès le Mercredi des Cendres, cela intègre le Carême dans les fêtes de Pâques. La fête de Pâques chrétienne comprend le Mercredi des Cendres, les Rameaux, le Vendredi Saint et le jour de Pâques lui-même.
Bonjour, La réforme protestante considère la culte rendu aux saints comme étant de l'idolâtrie, dès lors les protestants retirent des lieux de culte les statues et les tableaux représentant des saints.
On considère que les protestants ont tous en commun trois convictions fondamentales : 1) la Bible est l'autorité suprême en matière de vérité religieuse; 2) l'être humain n'est sauvé que par la grâce de Dieu, c'est-à-dire par un don non mérité; 3) tous les chrétiens sont prêtres, c'est-à-dire qu'ils peuvent intercéder ...
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
La Fédération protestante de France recensait 1 605 pasteurs en France en 2010 dont 33 % de pasteurs réformés, 18 % de luthériens, 32 % d'évangéliques et pentecôtistes et 16 % d'autres dénominations (adventistes et églises ethniques).