Descartes pose donc comme fondement de sa philosophie le fameux cogito ergo sum. Le fait de penser est un principe premier, qui se substitue à la cause première de la pensée scolastique. Le projet cartésien est un projet de science universelle reposant sur de nouveaux principes philosophiques fondés sur la raison.
Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une méthode : le doute systématique. Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ».
– Descartes :
« Par la sagesse, on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir, tant par la conduite de sa vie que par la conservation de sa santé et l'invention de tous les arts.»
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée. 1.
Descartes estime que c'est Dieu qui rend possible la vérité.
En effet, la clarté vient de la perfection divine, l'obscurité du néant. Quand des idées sont claires et distinctes, elles sont en cela vraies et parfaites ; donc elles ont nécessairement une origine divine – ce qui confirme leur vérité.
Dans le Monde, Descartes énonce ses lois du mouvement : « La première est : que chaque partie de la matière, en particulier, continue toujours d'être en un même état, pendant que la rencontre des autres ne la contraint point de le changer. » (AT, XI, 38)
« Le rayon réfracté et le rayon réfléchi appartiennent au même plan que le rayon incident et la normale. » Passons à la deuxième loi de Descartes. La deuxième loi de Descartes concerne le rayon réfléchi, tandis que la 3ème loi de Descartes concerne le rayon réfracté.
René Descartes remarque que l'on définit couramment le vrai comme ce qui n'est pas faux, et le faux comme ce qui n'est pas vrai… Ici, les contraires se définissent les uns les autres, et la définition, circulaire, est purement « nominale », c'est-à-dire qu'en fait elle ne définit rien.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Pour Descartes, c'est la faculté qui permet au sujet de distinguer le vrai du faux. C'est donc un moyen de connaissance prépondérant d'où l'idée que Descartes soit considéré en philosophie comme un rationaliste.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Pour Descartes, le libre arbitre correspond au pouvoir de la volonté. Ce pouvoir, qui est la capacité d'affirmer ou de nier quelque chose et de poursuivre ou de fuir quelque chose, est un pouvoir infini. En ce sens, il est possible en théorie de faire une chose contraire à ce que nous savons que nous devrions faire.
Dieu a produit toutes choses dans l'être, non par nécessité naturelle, mais par intellect et volonté. Or il ne peut y avoir d'autre fin ultime pour son intellect et sa volonté que par sa propre bonté, pour la communiquer aux choses […].
Lui qui regarde toutes choses, il peut aussi se regarder, et reconnaître dans ce qu'il voit alors l' 'autre côté' de sa puissance voyante. Il se voit voyant, il se touche touchant, il est visible et sensible pour soi-même » [6]
Descartes le précise dans la lettre à Mersenne du 6 mai 1630 : « L'existence de Dieu est la première et la plus éternelle de toutes les vérités qui peuvent être, et la seule d'où procèdent toutes les autres. » L'idée de Dieu me représente donc une essence ou une vraie et immuable nature, dont la connaissance me permet ...
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.
Descartes, dans les Regulae et Le Monde, conçoit le mouvement local comme plus simple que les lignes et surfaces, puisque l'on peut engendrer ces lieux par déplacement d'un point ou d'une ligne. Par là, le mouvement apparaît bien comme une nature simple, connue par elle-même.
Historique. Il semble que la première postulation de la loi de la réflexion ait été faite par Euclide. À l'époque de l'école platonicienne, cette loi est déjà largement connue.
René Descartes considère la volonté comme la faculté humaine la plus large : « je ne conçois point l'idée d'aucune autre [faculté] plus ample et plus étendue ». Il la place au centre de sa philosophie morale (deuxième et troisième maximes de sa morale provisoire), mais également au cœur de sa théorie sur l'erreur.
Descartes affirme non seulement qu'il existe un dualisme des substances, mais aussi que l'esprit peut agir sur le corps. Plus précisément, il soutient que les états mentaux ont une efficacité causale sur les états physiques. C'est la thèse interactionniste : des états mentaux causent des états physique et vice-versa.
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.