Avec la motricité libre, l'enfant apprend à son propre rythme. Il ne doit pas être pressé par nos propres attentes et les comparaisons avec d'autres enfants. Certains enfants par exemple se mettent debout à 7 mois, d'autres après 12 mois, mais ce décalage n'a aucune importance.
Le principe de la motricité libre consiste donc à laisser les bébés expérimenter, explorer, tâtonner et répéter les mouvements aussi longtemps qu'ils le souhaitent pour finalement les acquérir complètement et se développer en toute confiance.
porter bébé le plus souvent possible à la maison ; bercer votre enfant dès qu'il en ressent le besoin ; poser le sur le dos pour qu'il joue avec son corps ; éviter de le mettre trop longtemps dans un transat, un siège-auto ou un Youpala.
Le développement de la motricité globale permet à un enfant d'exercer son équilibre et sa coordination et d'utiliser ses grands muscles.
Motricité fine à la naissance : le réflexe d'agrippement ou grasping. Motricité fine à 1 mois : premiers mouvements désordonnés. Motricité fine à 3 mois : la préhension au contact. Motricité fine à 4 mois : le début de la préhension volontaire.
La motricité est la capacité à faire des mouvements avec son corps. On distingue deux types de motricité. La première est la motricité globale, elle concerne tout le corps. La seconde est la motricité fine, elle cible l'utilisation des mains et des doigts pour réaliser des tâches minutieuses.
L'enfant est ainsi libre de jouer avec ses pieds, ses mains, découvrir la sensation de l'eau qui bouge en même temps que lui, etc. Il apprend vite à barboter et devient plus rapidement maître de ses mouvements. La motricité libre permet au nourrisson de se développer à son propre rythme.
Pleins d'idées pour développer la motricité fine :
Faire une grosse boule de pâte à modeler, la garder dans la main et l'écraser simultanément avec tous les doigts. Tordre des éponges à une main ou à deux mains. Faire avancer des boules de ouates en les soufflant avec une poire à jus, pompée avec les doigts.
Quand commencer la motricité libre de mon bébé ? La motricité libre peut être mis en application dès les premiers mois de l'enfant. Lors de ses phases d'éveil, vous pouvez poser votre bébé sur un tapis adapté. Votre bébé pourra découvrir à son rythme son corps et son environnant.
Le jeu libre survient lorsqu'un enfant choisit lui-même à quoi il joue, avec qui, avec quoi et comment. Autrement dit, avec le jeu libre, l'enfant choisit, invente et organise ses jeux selon ses préférences et ses champs d'intérêt.
La gymnastique, pour l'équilibre
En multipliant les divers sauts et déplacements latéraux, la gymnastique est un bon moyen de développer la motricité des enfants.
Critères d'évaluation de la motricité involontaire
On évalue l'hypertonie spastique grâce à l'échelle d'Ashworth modifiée. Pour cela, on positionne le(la) patient(e) en décubitus dorsale stricte, et où ensuite, on va le(la) mobiliser le plus rapidement possible (1 seconde ou moins) sur toute l'amplitude du mouvement.
La motricité volontaire est l'activité nerveuse qui permet la réalisation des mouvements volontaires contrôlés par le cerveau, ils sont exécutés selon la volonté de la personne.
La motricité libre : observer avant d'agir
D'abord, observer votre bébé sans intervenir (sauf en cas de danger bien évidemment). Cela vous permettra de le laisser expérimenter le mouvement par lui-même ! On est souvent tentés de vouloir aider notre enfant quand il semble avoir des difficultés à réaliser une action.
L'activité motrice d'un organisme suppose un ensemble de mécanismes qui lui permettent de mouvoir un ou plusieurs de ses segments et ainsi, éventuellement, de se détacher par rapport au substrat, ce qui, à quelques rares exceptions près, est une caractéristique des animaux.
Les jeux à lacer, boutonner, glisser
La motricité fine se travaille et s'entretient tous les jours. L'habillement en est un bon exemple : entre les boutonnières, les fermetures éclair et les lacets, la dextérité est fort utile.
Comme le dit Emmi Pikler dans son livre, « La pédagogie Pikler est basée sur le respect et la confiance totale dans les capacités d'apprentissage de l'enfant ». La liberté de mouvement durant la première année de bébé lui permettra de tirer les leçons de ses propres réussites et de ses propres échecs.
En maternelle
La séance de motricité est quotidienne, elle nécessite d'être structurée. Pour cela, il faut garder deux objectifs en tête lors de la structuration de sa séance : - L'activité motrice doit être privilégiée et que le temps d'activité langagière ne se fasse pas au détriment de l'activité motrice.
Pratiquer les retournements avec bébé plutôt que de le mettre sur le ventre ou sur le dos directement. Se coucher avec lui au sol et jouer au miroir pour l'encourage à se retourner. Jouer avec lui sur le ventre avec des jouets : il tentera de les agripper et de les porter à sa bouche.
Parmi elles, on compte notamment la tétraplégie et la paraplégie. Elles provoquent des troubles au niveau de la conduction de l'influx nerveux (moteur et sensitif). Dans ces circonstances, la paralysie des membres inférieurs et supérieurs est proportionnelle au niveau d'atteinte de la moelle épinière.
La motricité volontaire dépend du faisceau pyramidal qui représente la liaison directe entre le cortex cérébral moteur et les motoneu- rones se trouvant dans le tronc cérébral (premier motoneurone) et dans la moelle épinière (deuxième motoneurone).
Le jeu permet le développement moteur, social, intellectuel, sensoriel et il favorise également l'apprentissage du langage.