Cette industrie transforme des êtres sensibles en unités de production pour augmenter ses marges de profits, les condamnant à de courtes vies où ils sont négligés, abusés et tenus en captivité.
Les fibres d'origine animale sont constituées de kératine comme la toison du mouton ou de fibroïne comme la soie. Ces fibres proviennent de la toison de certains animaux (mouton, alpaga, chèvre, lapin...). Mais elles peuvent également provenir de la bave de certains insectes et vers (soie).
Un produit d'origine animale est tout produit et co-produit issu du corps d'un animal, par exemple la graisse, la chair, le sang, le lait, les œufs mais aussi des produits moins connus, tels que l'ichtyocolle, la présure ou le musc.
Les techniques d'ennoblissement ont pour but de modifier les propriétés du textile « brut ». Une fois les textiles préparés (flambage, désencollage, etc.), ils peuvent recevoir une opération de teinture ou d'impression. Pour leur donner « de la main » (du toucher), des apprêts mécaniques (émerisage, grattage, etc.)
Le chanvre est la matière naturelle la plus écologique sur le marché du textile. Elle ne pollue ni lors de sa culture, ni lors de sa transformation en tissu. Comme une mauvaise herbe, le chanvre ne nécessite pas d'irrigation, il résiste aux insectes et aux maladies et se développe très rapidement.
Les fibres végétales sont issues de la graine (le coton), la tige (le chanvre et le lin), la feuille (le sisal) ou l'écorce (la bourre de coco). Les fibres animales sont la laine, les poils et les sécrétions (la soie, par exemple).
Le textile: un secteur à forte incidence sur le réchauffement climatique. Avec 1,7 million de tonnes de CO2 émises annuellement, soit 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), l'industrie textile contribue de façon significative au réchauffement de la planète.
Le processus de fabrication des textiles utilise des éléments artificiels, de l'énergie et des tonnes de litres d'eau, qui sont tous des éléments contribuant à la pollution.
La première étape consiste à réduire la consommation de matières premières. Cela peut être fait en utilisant des matières premières plus durables, comme le coton bio et les fibres naturelles. Il est important de réduire la consommation d'eau et d'utiliser des produits chimiques plus sûrs pour la production de textiles.
Végétalien : ne mange aucun produit d'origine animale (donc pas de produits laitiers, d'œufs, de miel…)
Pour produire leur matière organique, les animaux ont besoin : de matière minérale : eau, sels minéraux et obligatoirement de matière organique provenant d'autres êtres vivants, qu'ils soient animaux ou végétaux.
Les anthrènes sont des petits coléoptères (de 1,5 à 3,5 mm) qui appartiennent à la famille des Dermestidae. Ils sont particulièrement nuisibles pour les fibres naturelles et dévastent tissus et meubles sans scrupules.
Les affaires abîmées, usées, trouées seront transformées
Les vêtements, chaussures ou linges abîmés, les chaussettes trouées ou encore les sacs à main usés sont à déposer dans les points de collecte dédiés, comme les colonnes blanches du Relais ou vertes de Tremplin.
L'étude, menée par le groupe consultatif londonien sur l'environnement The Eco Experts, révèle que les industries les plus polluantes, sur la base de leurs émissions annuelles de GES, sont l'énergie, les transports, la fabrication et la construction, l'agriculture, la distribution alimentaire, la mode et les ...
1. Les cigarettes. Avec plus de 2 millions d'unités, ce sont les cigarettes qui sont de loin les plus présentes dans ce top 10. Elles représentent en effet près du quart des objets retrouvés !
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
En cumulant production + transport c'est 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an ! Un vêtement libère des microfibres de sa composition quand il passe à la machine, notamment les vêtements issus de fibres synthétiques. Chaque année c'est 500 000 tonnes de micro-plastiques qui finissent dans les océans.
La mode au détriment de la planète et des hommes
La production de textile utilise 4% de l'eau potable disponible dans le monde. 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre sont émis chaque année par le secteur du textile, ce qui représente jusqu'à 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiaux.
La fast fashion responsable de pollution plastique
En définitive, 70 millions de barils de pétrole sont nécessaires pour produire 40 millions de tonnes de polyester chaque année. Par ailleurs, l'extraction du pétrole donne lieu à une empreinte carbone 2,5 fois plus élevée que celle d'un t-shirt en coton.
Les tissus synthétiques ont tous un défaut commun, ils ne sont pas (ou peu) respirant et évacuent mal l'humidité.
Les fibres textiles se répartissent en deux grandes catégories : les fibres naturelles et les fibres chimiques. Les fibres naturelles sont obtenues par transformations physiques et mécaniques d'une matière naturelle, sans modifier sa composition.
Les tissus naturels issus de fibre végétale sont le coton, le lin, le chanvre, la toile de jute, la ramie et le bambou. Les différents types de tissus textiles naturels issus de fibre animale sont la laine, le cachemire, le mohair, la soie, l'angora.