La cession de parts sociales de SARL à un tiers nécessite l'agrément des associés. Il doit être recueilli en assemblée générale. Cette dernière dispose d'un délai de 3 mois pour se prononcer. En l'absence de réponse écrite, l'agrément est réputé acquis.
Principe : taux forfaitaire de 12,8 %
Les plus-values de cession de valeurs mobilières et droits sociaux réalisées par les particuliers depuis le 1er janvier 2018 sont soumises de plein droit à l'impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 12,8 %.
Il faut que le cédant (l'associé qui vend ses parts) notifie son intention de céder ses parts sociales à la SARL et à chacun de ses associés. Cela peut être fait par voie d'huissier ou par lettre recommandée avec accusé de réception.
La valeur mathématique d'une part sociale correspond à l'actif net comptable égal à la différence entre l'actif réévalué de la SARL et le passif exigible. Elle se base sur le bilan financier de l'entreprise, de ses comptes et des amortissements réalisés.
La valeur nominale des parts sociales est fixée librement par les statuts. En revanche, toutes les parts sociales d'une société doivent avoir la même valeur nominale. Exemple : si la société dispose d'un capital social de 2.000€ divisé en 200 parts sociales, la valeur nominale d'une part est de 10€.
En principe, l'évaluation des parts sociales se fait sur la base du chiffre d'affaires relatives aux activités réalisées par le cédant. L'expert comptable peut aussi prendre en charge cette évaluation amiable en prenant en compte l'élément formant le passif et l'actif de la société.
Ainsi, la cession de parts sociales consiste pour un associé (le cédant) à transmettre à un acquéreur (le cessionnaire), tout ou partie des droits qu'il détient dans le capital social de l'entreprise. Cette transmission peut prendre la forme d'une vente, d'une donation, d'un héritage ou bien d'un échange.
Sortie de trésorerie via la réduction de capital
Une société peut procéder à une réduction de capital non motivée par des pertes. Concrètement, la société rachète ses propres titres à un ou plusieurs associés et vient corrélativement réduire son capital par annulation desdits titres.
Les cessions de parts ou d'actions doivent être constatées par écrit. L'acte se fera devant un notaire en cas de donation. En revanche, si la cession est à titre onéreux, l'acte peut être notarié ou sous seing privé.
Parts sociales et fiscalité
La fiscalité qui s'applique aux dividendes perçus sur les parts sociales est identique à celle des revenus d'actions : Si elles sont logées dans un PEA, leurs revenus sont exonérés d'impôts, hors contributions sociales, au-delà de la cinquième année de vie du plan.
Comment revendre ses parts sociales ? La demande de rachat de ses parts sociales doit être effectuée avant la fin de clôture de l'exercice de la SLE le 31 Mai. Cette demande doit être faite directement auprès de votre agence. Le remboursement intervient le premier jour ouvré de l'exercice suivant.
Vous êtes soumis à l'impôt sur le revenu pour les plus-values immobilières réalisées dans le cadre de la gestion de votre patrimoine immobilier privé. Vous êtes concerné dans les cas suivants : Vente d'un bien immobilier (appartement, maison, terrain, forêt, terre agricole)
Avantages de la cession de titres
Une cession de parts ou d'actions est plus faiblement taxée qu'en cas de cession du fonds de commerce : la plus-value est imposée soit au barème progressif, soit au taux forfaitaire de 30 %.
Le remboursement d'une partie ou de la totalité des parts sociales détenues peut être demandé à tout moment. Le remboursement des parts sociales est soumis à l'autorisation du conseil d'administration (le capital de la banque ne peut pas être inférieur au montant minimum fixé par la réglementation1).
Qui peut rédiger un contrat de cession d'actions ? Comme évoqué ci-dessus, la rédaction d'un acte de cession d'actions n'est pas obligatoire. A défaut, les associés, le cédant et le cessionnaire peuvent tout à fait opter pour un ordre de mouvement et un formulaire No 2759 à déposer au service des impôts.
Une fois que le capital social est versé sur le compte courant professionnel, celui-ci fait partie du patrimoine de l'entreprise. Cet argent n'appartient plus aux associé·es, qui ont reçu des parts sociales ou des actions en contrepartie de leurs apports.
Les droits d'enregistrement dus à l'occasion d'une cession de fonds de commerce ou d'une acquisition de titres (actions ou parts sociales) doivent être payés par l'acquéreur.
Les parts sociales de la SARL de famille sont donc transmis à ses héritiers, qu'ils soient associés ou non. Cependant, la SARL de famille peut également permettre d'anticiper et d'optimiser la succession.
Le prix de cession est normalement constitué par la valeur réelle du bien acquis en contrepartie du bien cédé, majorée éventuellement du montant de la soulte reçue ou diminuée du montant de la soulte payée.
Mode de calcul
Il est d'usage d'appliquer une décote comprise entre 5 et 20 % sur le montant obtenu. En principe, plus le pourcentage des parts cédées est faible, plus la décote est élevée. Estimation avant décote d'une part sociale : 85 000 euros : 100 parts = 850 euros.
Lorsque le titre de propriété est souscrit dans une société dite « par action » (SA, SAS, SAS à capital variable), on parle d'actions. Lorsqu'il est souscrit dans tout autre type de société commerciale, on parle alors de parts sociales.