Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé. Mal maîtrisés, ils peuvent apparaître comme des maladresses d'écriture.
Définition : on appelle procédés les moyens stylistiques que peut utiliser un écrivain pour élaborer son texte et pour produire un effet quelconque sur son lecteur. Les procédés sont donc nombreux et variés et on ne saurait les limiter aux figures de style.
Elles servent à souligner l'idée portée par un mot ou un groupe de mots en la mettant en valeur par apport au reste de l'énoncé. La répétition consiste à reprendre, sans apporter de modification, le même mot ou groupe de mots, parfois un groupe de phrases entier.
Ces procédés relèvent de la narration (la façon de raconter l'histoire), c'est-à-dire la manière dont les informations sont communiquées au public : choix du point de vue et de la structure, utilisation ou non de l'insert, l'ironie dramatique, la surprise, le mystère, le time lock, les flash-backs…
Il faut donc repérer les procédés d'écriture et les interpréter. Pour analyser un texte littéraire, il faut procéder à une triple lecture du texte. Chaque lecture doit être active et vous permettre de comprendre le sens du texte.
Analyser un texte littéraire signifie donc qu'il faut : - mettre en valeur les intentions de l'auteur, - mettre en évidence les procédés qu'il utilise pour parvenir à ce but, - faire comprendre les réactions, les émotions que ce texte provoque chez le lecteur.
Ces procédés de rédaction respectent les règles de formation du doublet complet, c'est-à-dire un ensemble composé des formes masculine et féminine du déterminant (le, la ; un, une ; ce, cet, cette) et du nom ou du groupe nominal, coordonnées par et ou par ou.
La question d'interprétation littéraire est une sorte de mini commentaire de texte qui repose sur une explication des procédés utilisés par l'auteur pour exprimer ce qu'il souhaite. Le principe est de répondre à la question posée en lien avec le texte littéraire proposé lors de l'épreuve.
Son but est de partager un univers imaginaire. Le texte littéraire n'a pas de sens univoque (unique), il peut avoir plusieurs sens. Chaque lecteur, à chaque lecture, donne un sens particulier au texte. C'est le caractère polysémique de celui-ci.
Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes. – L'assonance est la répétition d'un son vocalique. – L'allitération est la répétition d'un son consonantique.
Un style est, en littérature, un aspect propre de l'expression chez un écrivain. Il constitue sa façon personnelle de traiter les textes et leur mise en récit, devenant parfois une forme d'identité littéraire.
Le style peut être défini comme une manière d'utiliser les moyens d'expression du langage. Le choix, qui peut être raisonné ou spontané, dépend du sujet traité ; des lois du genre (comique, lyrique…) et de la réaction personnelle de l'auteur en situation.
Le dictionnaire Hachette a tenté une définition. Le style, c'est la manière d'utiliser les moyens d'expression du langage, propre à un auteur, à un genre littéraire, etc. Style clair, précis, élégant ; obscur, ampoulé. Style burlesque, oratoire, lyrique.
Le genre littéraire est un système de classement des productions littéraires selon leur contenu, par exemple: le roman d'aventure, le journal intime, le théâtre de boulevard, ou selon leur registre, par exemple: fantastique, tragique, comique. Le genre littéraire recoupe les genres pictural, narratif et dramatique.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.