le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante. Internet joue alors un rôle de réparateur en leur permettant de s'exprimer plus facilement. L'absence de contact physique ou visuel avec l'autre a un caractère libérateur.
Ce serait le manque de cadre de la part des parents et le manque de dialogue familial qui favoriseraient en premier lieu la dépendance aux écrans. De même, l'absence d'activité physique et le manque d'amis pourraient être à l'origine d'une telle addiction.
Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
Qu'il s'agisse de vous-même ou de vos enfants, certains signes sont particulièrement révélateurs d'une addiction aux écrans ou d'une cyberdépendance : Une envie irrépressible de passer du temps sur écran, au point de ne plus pouvoir la contrôler et de vouloir augmenter davantage son exposition.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Se surprendre à être sur son téléphone / ordinateur le soir, jusque tard dans la nuit à consulter le fil d'actualité des réseaux sociaux ou à jouer à des jeux en ligne. Dormir avec son téléphone. Se réveiller pour vérifier les notifications de votre téléphone. Consulter son téléphone à peine réveillé.
Limitez l'utilisation des écrans et encouragez votre enfant à faire d'autres activités (ex. : activité physique et autres types de jeux). Il pourra ainsi développer de nouveaux champs d'intérêt. Laissez votre enfant fermer lui-même l'écran dès qu'il est capable de le faire.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social.
Si bon nombre de parents abandonnent leurs enfants aux écrans, c'est souvent parce qu'ils se sentent dépassés par un quotidien pénible, une charge familiale difficile à assumer. Avant les écrans, on mettait les enfants devant la fenêtre. Aujourd'hui, on les met devant les écrans.
En effet, selon l'Institut national du sommeil, "l'exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l'horloge biologique un signal de jour qui retarde l'endormissement et induit un retard de phase."
Enclencher certaines fonctionnalités sur son smartphone pour réduire la nomophobie. Pour réduire l'addiction au smartphone, je vous recommande d'activer certaines fonctionnalités. Par exemple, le mode « avion » lorsque vous dormez pour enlever toute diffusion d'ondes par votre appareil.
Le terme "nomophobie" est en fait une contraction de l'expression "no mobile phobia", traduit littéralement par "la phobie de l'absence de téléphone mobile".
Une timidité excessive, une faible estime de soi, le rejet de l'image corporelle, la dépression ou l'hyperactivité ne sont que quelques exemples qui peuvent se manifester après une dépendance.
Relations virtuelles, jeux et achats en ligne... nombreux sont les raisons qui poussent les individus à se plonger de plus en plus longtemps et fréquemment sur internet. Face à ces situations, la frontière entre surfer par plaisir et être addict à internet... est ténue.
Une pratique excessive des écrans aurait également un impact sur le stress, les troubles de l'humeur et l'hyperactivité. Toute la difficulté réside dans le fait de savoir si ce sont les écrans qui génèrent ce type de troubles ou si ces troubles préexistent, entretenant le besoin irrépressible de se connecter.
Ce sont les « quatre pas » de la psychologue Sabine Duflo : pas le matin, pas aux repas, pas dans la chambre, pas au moment du coucher. Le matin, l'excitation rend moins apte aux apprentissages ; aux repas, il y a le risque de favoriser l'obésité ; et au coucher, celui de provoquer des troubles du sommeil.
Un usage trop important des écrans provoque des troubles du sommeil. En effet, trop d'écrans est, bien souvent, au détriment d'une durée suffisante de sommeil. Enfin, trop d'écrans entraîne des maux de tête ainsi qu'une fatigue visuelle importante à cause notamment de la fameuse lumière bleue.
Une utilisation modérée des écrans (de deux à quatre heures par jour) a des effets positifs sur le bien-être, définis comme des émotions positives, un bon fonctionnement psychosocial et un sentiment de satisfaction face à la vie.
Limiter le temps d'utilisation le plus possible et ayez un œil très vigilant sur le contenu des programmes que vous lui proposez et limitez les heures d'utilisation des écrans par jour. Privilégier les écrans « actifs » (jeux sur tablette, smartphone) aux écrans « passifs » (télévision, dessins animés…)