Le pronom « iel » (aussi écrit « yel » ou « ielle ») est le plus utilisé selon une enquête menée en 2017 par le blog La vie en Queer sur la base de 286 réponses. Il existe cependant d'autres néo-pronoms, comme « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », « al », ou « ele » et la forme tonique « ellui ».
Les pronoms démonstratifs « ce », « ça », « ceci » et « cela » sont quasi unanimement considérés comme des formes neutres et dans une moindre mesure comme des formes de genre indifférencié. Il en va de même pour « rien » et « quelque chose ».
Au début des années 2010, le mot "iel" a été pensé pour pallier un manque dans la langue française. Les pays anglo-saxons, eux, avaient recours au pronom "they" pour évoquer les personnes non-binaires. Pratique, car en anglais they est un mot épicène, c'est-à-dire qui neutralise le genre.
Genrer une personne, c'est la façon de parler d'elle en utilisant des marqueurs de genre, comme des accords grammaticaux (« heureux » ou « heureuse »), des pronoms (il / lui, elle, iel / ellui, etc.) ou des noms communs (fille, meuf, garçon, mec, cousin, cousine …).
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
Correspondant à une catégorie de nouveaux pronoms utilisés à la place des binaires « elle(s) » et « il(s) », ils sont généralement utilisés par des personnes qui ne s'identifient à aucun genre, dépassant toute catégorisation normée.
Et «transgenre» qualifie une personne par exemple assignée homme à la naissance, mais qui se sent femme, et qui est donc une femme transgenre. A l'inverse, si une personne née femme se sent homme, il s'agit d'un homme trans.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles». Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot «rare» est: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre».
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
Le pronom « iel » (aussi écrit « yel » ou « ielle ») est le plus utilisé selon une enquête menée en 2017 par le blog La vie en Queer sur la base de 286 réponses. Il existe cependant d'autres néo-pronoms, comme « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », « al », ou « ele » et la forme tonique « ellui ».
Connaître les variantes de iel
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
“On a noté cette forme 'iel', singulier ou pluriel, parce qu'elle existe sur les réseaux sociaux, rappelle Anne Abeillé. Dans La Grande Grammaire, on a des sources orales, des sources écrites et des sources internet : c'est une grammaire qui veut inclure tous les usages.
Aucun changement général concernant la distinction grammaticale masculin/féminin en français ne se profile à l'horizon.» L'Office québécois de la langue française « ne conseille pas de recourir au pronom “iel” ». Il encourage plutôt l'emploi de la rédaction épicène.
Le neutre grammatical se pose comme un troisième genre, ni masculin, ni féminin. En français, il se traduit notamment par l'utilisation d'adjectifs épicènes (qui ont la même forme à tous les genres) : iel est aimable , où aimable évite d'utiliser gentil ou gentille , par exemple.
Sur Instagram, le choix est vaste : he/him (il), she/her (elle), they/them (iel, contraction de "il" et "elle" en français), mais aussi "xe/xem" ou "ve/ver" des "néo-pronoms" utilisés par des personnes transgenres ou non-binaires.
Les personnes qui s'identifient au genre neutre choisissent they/them ( they est considéré comme le pronom neutre) ou un pronom français comme iel . Et dans certains cas, des personnes transgenres choisissent plutôt she/they ou he/they .
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Ce qu'on appelle l'hypersexualité se situe dans un continuum, qui va de personnes qui n'ont pas ou peu d'intérêt pour la sexualité à d'autres qui y pensent presque constamment. Pendant longtemps, on s'est surtout intéressé aux premières.
Polyamour : ces femmes qui aiment plusieurs personnes à la fois et l'assument.
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).
Pronom personnel
— Note : Il sert notamment à désigner une personne ne s'inscrivant pas dans la binarité de genre masculin/féminin, ou dont le genre n'est pas connu. Pour les Ferreux.
Il est apparu dans les années 2010 et a été utilisé d'abord dans les milieux LGBT. C'est un mot qui a été "forgé", un néologisme, comme l'ont été courriel, informatique ou encore alunir.