Toujours à l'est, les quartiers de Saint-Michel, Montréal-Nord, Parc-Extension et Hochelaga sont parmi les plus pauvres de l'île. À l'ouest, le secteur nord de Westmount se détache sans surprise depuis 2006 avec une moyenne qui s'élève à plus de 300 % au-dessus de la moyenne montréalaise.
Environ 600 000 personnes, soit un Montréalais sur cinq, vivent cette réalité. À Montréal, une famille de quatre personnes est en situation de pauvreté si elle gagne moins de 44 000 $ par an. Le Sud-Ouest, Montréal-Nord, Parc-Extension et Hochelaga font partie des quartiers les plus pauvres.
C'est le lieu de résidence de la population huppée de Montréal, les habitants de Westmount étant parmi les plus fortunés du Canada. Ils affectionnent les grands espaces verts – il y a bien une forêt urbaine en pleine ville!
Les cas Westmount, Outremont et Mont-Royal
En examinant la carte de l'île de Montréal, un premier élément saute aux yeux : les îlots de richesse que sont Westmount, Outremont et Mont-Royal.
#1 : PLATEAU MONT-ROYAL
Au sommet de notre palmarès se trouve, et sans surprise, le fameux quartier du Plateau Mont-Royal ! On parle ici du secteur haut de gamme où l'on retrouve majoritairement des maisons de luxe dans des rues bordées d'arbres matures.
La Tuque, en Haute-Mauricie, est la championne.
Les agglomérations de Grenville et Lachute trônent au sommet peu enviable des villes canadiennes où il y a le plus de personnes pauvres. Les ménages québécois continuent d'avoir les revenus parmi les plus bas du pays.
L'entreprise MovingWaldo propose un top 10 des villes sécuritaires au Québec. En première position se retrouve l'archipel des Îles-de-la-Madeleine dans l'océan Atlantique et à l'est du Québec.
Ce quartier qui s'étend entre l'Hôtel de ville et le Vieux port écrit l'histoire de Montréal depuis plus de 370 ans. Déambuler de la Place Jacques Cartier (auréolée de la statue de l'amiral Nelson) à la rue Saint Paul vous fera découvrir cette ville sous un jour différent.
Toronto est la ville la plus chère au pays selon cette enquête et s'est mérité la 89e position, soit 36 positions devant Montréal. La ville reine est suivie par Vancouver qui occupe le 108e rang. Derrière Montréal (125e) on retrouve les villes d'Ottawa et de Calgary, qui occupe respectivement la 132e et 141e place.
Selon l'Insee, « 16 % des ménages riches (c'est-à-dire ici ceux situés entre les 10 % et le 1 % des ménages les plus aisés) habitent à Paris ou dans les Hauts-de-Seine ».
L'Alberta arrive en tête avec la note « A » et obtient une 3e place après le Danemark et la Finlande. Sept provinces ont un taux de pauvreté plus élevé que l'ensemble des pays de comparaison, à l'exception du Japon et des États‑Unis.
Les ménages de la Colombie-Britannique sont les plus riches.
Sans surprise, Vancouver est devenue la première «ville de millionnaires» au Canada : la valeur nette moyenne des ménages est de 1 036 202 $, une augmentation de 7,1 % depuis 2014.
Les « ultrariches »
Lorsqu'on élargit le regard aux 20 % des ménages québécois les plus riches, on se retrouve avec une valeur nette médiane de 1,31 million, contre 545 000 $ pour le deuxième quintile le plus riche, et de seulement 2600 $ pour les 20 % les plus pauvres.
Des salaires plus faibles. Une productivité inférieure. Une fiscalité provinciale plus gourmande. Cela explique, en partie du moins, pourquoi les ménages québécois disposent d'un revenu disponible nettement inférieur à l'ensemble des ménages canadiens.
Les provinces de l'Est du Canada, traditionnellement plus pauvres, ont grandement diminué leur retard de revenu par rapport au Québec, et l'Ontario, traditionnellement plus riche que le Québec, a accru son avance.
Une meilleure qualité de vie
On y retrouve ainsi les municipalités de Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Lambert, Boucherville, Saint-Constant et Mont-Saint-Hilaire. De plus, c'est à Sainte-Julie, une petite ville sur la Rive-Sud que l'on peut trouver les Québécois les plus heureux.