Mouvement littéraire, culturel et philosophique du XVIIIe siècle, les Lumières sont incarnées par des philosophes comme Rousseau, Montesquieu ou Voltaire. Leur but : la connaissance, l'égalité, la liberté face à la superstition, l'intolérance et la tyrannie.
Apparues au XVIIIe siècle, les Lumières sont un mouvement intellectuel européen. Penseurs, intellectuels, savants se réunissent pour penser le monde d'aujourd'hui et de demain. Leur objectif ? Expliquer le monde et ses phénomènes de manière rationnelle, en se libérant de la superstition et de la croyance religieuse.
De telles valeurs (raison, laïcité, tolérance, liberté, savoir) sont l'opposé de celles sur lesquelles repose la société française jusqu'à la révolution de 1789. Montesquieu, homme des Lumières, représente et exprime ces valeurs.
Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au xviiie s. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir.
Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux. Ce mouvement est appelé « la philosophie des lumières », car les philosophes se proposaient « d'éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste.
Les principes des Lumières
Parmi ces principes, on compte : la vie, la liberté et la propriété. Pour les Lumières, ces concepts sont naturels et ne peuvent être limités par les autorités de l'État. Ils s'opposent donc à l'idée qu'une personne peut avoir plus de droits si elle est dans une classe sociale plus élevée.
Ose penser par toi-même – telle est sa maxime.
Le siècle des Lumières est un mouvement philosophique, littéraire et culturel bourgeois que connaît l'Europe au XVIII e siècle (de 1715 à 1789) et qui se propose de promouvoir le rationalisme, l'individualisme et le libéralisme, contre l'obscurantisme et la superstition de l'Église catholique et contre l'arbitraire de ...
Les Lumières désignent un mouvement intellectuel européen, littéraire et philosophique, qui se développe au XVIIIe siècle et se fonde sur la raison, indispensable pour lutter contre l'obscurantisme et l'intolérance, et accéder au bonheur, à la connaissance et à la liberté.
Le progrès, l'universalité, le bien commun, l'égalité et la liberté dans la tolérance constituent à la fois les armes avec lesquelles luttent les philosophes du siècle, et les valeurs qu'ils veulent faire triompher contre l'obscurantisme et la tyrannie.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Trois idées se trouvent à la base de cet esprit, tissé par leurs innombrables conséquences : celle d'autonomie, celle de finalité humaine de nos actes, celle enfin d'universalité.
Le projet des Lumières est de substituer la raison partout où c'est possible: face à la foi aveugle, à la superstition, au régime autocratique et arbitraire, à la force brute et à la ruse en politique, au poids de la tradition dans les institutions sociales, aux instincts primitifs ou aux sentiments incontrôlés dans ...
Les grands combats des Lumières
Ils remettent en question les privilèges aristocratiques et réclament l'abolition de l'esclavage. Les auteurs combattent l'obscurantisme, le fanatisme et les superstitions. Ils dénoncent tous les faux savoirs et toutes les intolérances, en particulier dans le domaine religieux.
D'après Isaiah Berlin, le penseur mystique Johann Georg Hamann fut au XVIII e siècle « l'ennemi le plus cohérent, le plus extrême et le plus implacable des Lumières et, en particulier, de toutes les formes de rationalisme de son temps ».
I – Le contexte historique du siècle des Lumières
Le siècle des Lumières est initié par deux événements historiques fondateurs : la révolution d'Angleterre en 1688-1689 et la mort, en 1715, du monarque absolu de droit divin Louis XIV, qui laisse place à un mouvement de contestation de l'ordre établi.
C'est un mouvement qui a pour but de sortir le peuple de l'obscurantisme par la connaissance. Les Philosophes des Lumières veulent mettre en avant la raison et l'expérience pour faire face aux préjugés et aux superstitions.
La circulation des idées des Lumières
Les idées des Lumières circulent dans toute l'Europe : Les savants et les philosophes correspondent. De nouveaux lieux de débats apparaissent, tels que les librairies, les académies et les salons.
Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même (« sapere aude ») et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui ...
Le mouvement des "Lumières" désigne, sous forme d'une métaphore, le courant intellectuel, philosophique ou littéraire du XVIIIe siècle qui prône l'usage de la "raison éclairée", fondée sur la connaissance rationnelle et l'idée de liberté.
Les philosophes des Lumières veulent étudier le monde concret et tout examiner à la lumière de la raison. Le maître mot de ces philosophes est « l'entendement », qui désigne la faculté de connaissance de l'homme. Ce rationalisme les conduit à développer une pensée laïque.
L'expression des « Lumières » désigne un mouvement culturel et intellectuel du XVIIIe siècle, porté par des philosophes comme Diderot, Voltaire ou Rousseau, mais aussi des scientifiques comme le couple Lavoisier. Le but de ce mouvement est d'amener l'humanité vers le progrès et la raison.
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...
La quête du bonheur
Le premier d'entre eux concerne la finalité des actions humaines libérées. À son tour, celle-ci descend sur terre : elle ne vise plus Dieu mais les hommes. En ce sens, la pensée des Lumières est un humanisme ou, si l'on préfère, un anthropocentrisme.