Elles revendiquent l'égalité sociale (égalité de salaire, droit à un compte bancaire, droit à une éducation égale) et luttent pour obtenir le droit des femmes à disposer de leurs corps (« droit de contrôler leur utérus » et médiatisation autour des violences patriarcales).
Le droit à l'éducation est la première revendication des pionnières du féminisme au XVIII e siècle. Tout au long du XIX e siècle, ce sujet reste important. En effet, par le savoir, les femmes pourront mieux intégrer le monde du travail, elles seront aussi plus aptes à jouer un rôle politique.
cit., Article I, de l'occupation, Art. II, du…, ainsi que les principaux devoirs d'une femme mariée : la pratique de la religion, l'éducation des enfants, les relations avec son mari, et plus généralement les mœurs.
Le Mouvement de libération des femmes (MLF) en France a conduit deux luttes fondatrices : celle pour l'avortement libre et gratuit et pour la contraception dès 1970 d'une part, et la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes depuis 1975, d'autre part.
les femmes ont le droit à l'autonomie, au respect et à la liberté les femmes ont le potentiel et les habiletés à diriger leur vie et à prendre des décisions qui vont dans leur intérêt. les femmes prennent du pouvoir sur leur vie à travers la solidarité entre femmes, les rapports égalitaires et la défense de leurs ...
Elles fondent en 1793 la Société des républicaines révolutionnaires, groupe exclusivement féminin qui porte de nombreuses revendications politiques (droit de vote, droit de porter les armes) et économiques.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
La femme concourt avec le mari à assurer la direction morale et matérielle de la famille, à pourvoir à son entretien, à élever les enfants et à préparer leur établissement.
Le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la société est un rôle de second plan. La société entretient un idéal de "femme au foyer" qui s'occupe de l'éducation des enfants et qui doit faire montre d'un caractère discret et soumis à son mari.
En 1944, l'ordonnance du 21 avril du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l'éligibilité aux femmes.
En deux principes-clés : la femme est une partenaire de la production économique et de la reproduction sociale, aux deux niveaux de la famille et de la société. La femme est un élément structurel de l'ensemble d'une société, un pôle d'une totalité bipolaire homme-femme.
Femmes en révolution
Dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, publiée en septembre 1791, Olympe de Gouges revendique, au nom de la nature et de la raison, des droits égaux à ceux des hommes : droit d'entreprendre, de voter, d'être élue, etc.
Parmi les combats du MLF : les violences sexistes, le droit à l'avortement, la remise en question de la société patriarcale... Outre des manifestations et son journal Le Torchon brûle, le MLF mise sur de nouveaux modes d'action spectaculaires.
La femme ne pouvait pas travailler sans l'accord de son mari et avant 1907, elle ne pouvait pas percevoir de salaire. Pendant la guerre 14-18, le mari étant parti à la guerre, la femme prend conscience de ses capacités. Elle administre le foyer, les enfants : elle s'occupe de tout !
La femme parfaite a toujours plein d'idées de choses à faire. Elle prend les devants et aime organiser des sorties et voyages. Elle déteste rester à ne rien faire ! Les hommes détestent les femmes qui se négligent : cheveux gras, ongles écaillés, poils sous les bras...
Tout employeur est tenu d'assurer, pour un même travail ou un travail de valeur égale, l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : ce principe interdit toute discrimination de salaire fondée sur le sexe.
Politique. La représentation politique des femmes dans le monde a doublé ces 25 dernières années. Toutefois, cela ne représente qu'environ une femme sur quatre parmi les parlementaires aujourd'hui. En conséquence, plus de trois quarts des sièges sont occupés par des hommes.
Une femme moderne est une femme libre de ses choix. Certes, la liberté absolue n'existe pas, cependant, une femme moderne doit pouvoir, à l'instar de l'homme et à contraintes égales, prendre les décisions qu'elle estime lui convenir à elle et aux personnes qu'elle souhaite intégrer dans sa réflexion.
En France, la réponse est oui ! Car, aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
Elles ont désormais le droit de signer des contrats, d'entrer en justice, de se marier sans autorisation parentale et d'agir sans l'accord d'un homme. Votées entre 1791 et 1794, les différentes lois sur les successions placent les femmes à égalité avec les fils de famille.
Des femmes prirent également part à des événements dont les motivations étaient politiques – et pas seulement liées aux subsistances – comme par exemple lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792, ou lors de l'insurrection de Prairial en avril 1795.