Aux côtés des risques sociaux, industriels, environnementaux ou économiques, la RSE est alors perçue comme un risque règlementaire, une menace pesant sur l'entreprise, non pour elle-même mais en cas de non-observance de ses principes.
En effet, la stratégie traditionnelle appliquée à la communication sur la RSE présente plusieurs inconvénients : le faible contrôle de la conformité de la communication avec la réalité des pratiques, la communication trompeuse ou la communication ambiguë.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
Article 1833 : » Toute société doit avoir un objet licite et être constituée dans l'intérêt commun des associés. La société est gérée dans son intérêt social, en prenant en compte les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. »
La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) regroupe l'ensemble des pratiques mises en place par les entreprises dans le but de respecter les principes du développement durable (social, environnemental et économique).
La RSE stimule l'innovation
Intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans leurs produits et services force les entreprises à se réinventer et à innover. La RSE permet ainsi de se différencier de la concurrence tout en boostant sa compétitivité.
La RSE est une obligation légale pour certaines organisations, mais elle est aussi l'occasion, pour l'ensemble d'entre elles, de devenir plus responsables, engagées et respectueuses de l'environnement et de la société.
L'exercice permettant d'identifier vos enjeux RSE consiste à conduire une analyse de matérialité. Autrement dit, il s'agit de faire ressortir les enjeux « matériels » (pertinents) pour l'entreprise. Dans un second temps, ces enjeux sont croisés avec les attentes des parties prenantes internes et externes.
Si la RSE assure une maîtrise des risques auxquels l'entreprise est confrontée et réduit ses coûts opérationnels, les bonnes pratiques en matière de dialogue avec les parties prenantes font naître des projets innovants, améliorant ainsi sa performance économique.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties ...
Les enjeux de la RSE se matérialisent par ses trois piliers que sont le pilier économique, le pilier social, et le pilier environnemental. Pour chacun de ces piliers, de nombreuses mesures peuvent être mises en place par les entreprises pour contribuer au développement durable.
Quels sont les exemples de RSE ? Plusieurs entreprises comme Orange, Danone, Carrefour, BNP Paribas ou Apple ont communiqué leur stratégie de responsabilité sociale des entreprises, mais pour certaines entreprises, il est compliqué de trouver les bonnes pratiques à mettre en place.
Le caractère clé d'une politique RSE vient d'abord du fait que c'est une demande des consommateurs. Selon une étude publiée par le Natural Marketing Institute, 65 % des Français choisissent d'acheter ou au contraire de boycotter les marques, en fonction de leur perception des valeurs qu'elles défendent.
L'économiste Howard R. Bowen est souvent désigné comme le père fondateur de ce champ d'études (Carroll, 1979, 1999 ; Wood, 1991). Il a su décrire et structurer les approches théoriques en matière de RSE dans son livre Social Responsibilities of the Businessman (SRB).
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
En France, certaines entreprises ont l'obligation (notamment d'après les lois Grenelle II de 2010) de rédiger un rapport RSE annuel. Il s'agit des entreprises cotées en bourse, avec un chiffre d'affaire supérieur à 100 millions d'euros ou une masse salariale supérieure à 500 employés.
Le reporting RSE, une obligation légale ? Il n'y a pas de loi ou de décret qui contraint les entreprises à mettre en place des actions RSE bien qu'elles aient un objectif vertueux, quelle que soit la taille ou la structure de l'entreprise.
LES DÉMARCHES RSE
S'occuper d'environnement dans l'activité de l'entreprise et tout au long de la chaîne de valeur, c'est s'occuper de la performance des entreprises, de leur cadre d'activité, de leurs ressources, etc. Cette interdépendance est à mettre au cœur des stratégies et des politiques RSE des entreprises.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
La RSE améliore la performance des entreprises françaises
Le résultat est assez tranché : « on observe un écart de performance économique d'environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas » conclut le rapport.
La RSE est mise au service de la politique RH et de la stratégie globale d'entreprise. En plaçant l'humain au centre, elle favorise l'implication globale des salariés autour de valeurs partagées.