Les complications les plus fréquentes sont une douleur lors de l'infiltration, un hématome ou la survenue d'une dépigmentation et d'une atrophie cutanée au point de ponction.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000. Pour limiter ce risque, nous appliquons un protocole de désinfection validé (cf « modalités pratiques des infiltrations »).
Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Il est important de signaler en amont de l'infiltration si : ► Vous êtes enceinte ou si vous allaitez. ► Vous avez une infection ou de la fièvre : dans ce cas, il faudra probablement repousser le rendez-vous. ► Vous êtes allergique à un traitement.
Dans les heures qui suivent l'infiltration, il arrive parfois que la douleur soit majorée ; aussi, ne forcez pas sur votre articulation. Ces troubles disparaissent spontanément au bout de quelques heures et ne contre-indiquent en aucun cas de nouvelles infiltrations.
L'infiltration médicamenteuse
Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Vous devrez rester allongé pendant les 24 h qui suivent l'examen pour éviter un éventuel saignement à l'endroit de la biopsie. En cas de fièvre, de douleur inhabituelle dans les jours suivant l'examen, il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe.
"Il est possible de marcher ou de conduire tout de suite après le geste, mais un peu de repos permet au produit de mieux se diffuser dans l'articulation", note le Pr Aleth Perdriger. Ce traitement est souvent efficace pendant plusieurs semaines, et permet de passer un cap douloureux et handicapant.
un anticoagulant ; de l'aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l'interféron alfa ou de l'isoniazide.
Ils sont efficaces pour réduire l'inflammation et la douleur, mais ils passent un peu dans la circulation sanguine et là, ils ont une action possible sur le poids. Donc oui, cela peut faire prendre des kilos.
L'utilisation d'une poche de glace permet de réduire ce gonflement. Ne pas hésiter à signaler toute anomalie, douleur, fièvre ou symptôme inhabituel à votre médecin le plus rapidement possible.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
Il n'y a en effet aucun intérêt à infiltrer régulièrement : les corticoïdes ne sont pas un traitement de fond, ils soulagent une poussée inflammatoire seulement, de façon ponctuelle. "Ce qui est en France normalement le cas", rassure le Pr Mainard.
Si la réalisation d'une infiltration n'est, en règle générale, pas douloureuse, une douleur peut survenir dans les 24-48h qui suivent l'infiltration.
L'infiltration est réalisée en ambulatoire, aujourd'hui le plus souvent sous guidage radiologique, échographique ou scanographique afin de choisir le bon point d'entrée de l'aiguille et de suivre son trajet. Lors de l'infiltration lombaire scanoguidée, le patient est allongé sur le ventre, sur la table de scanner.
Les infiltrations sont remboursées à hauteur de 15%. Les cures thermales prescrites par le médecin peuvent être remboursées à 65% pour le forfait thermal, et 70% pour les honoraires médicaux. Certains médicaments prescrits sur ordonnance peuvent être remboursés par la Sécurité sociale.
Une infiltration est prescrite, lorsque les traitements anti-inflammatoires et antalgiques ne sont plus suffisamment efficaces pour soulager une crise douloureuse.
Les infiltrations sont très souvent utilisées par le rhumatologue. Elles peuvent faire suite à une ponction, après que le diagnostic a été posé. Mais elles se pratiquent la plupart du temps au moment de la consultation, avec ou sans repérage par ultrasons.
Les effets secondaires de la cortisone
Prise de poids, fragilisation de la peau, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose. D'autres effets, neuropsychiatriques, sont moins connus bien que fréquents.
"La cortisone peut, même en infiltration, avoir des effets secondaires similaires à ceux rencontrés quand elle est prise par voie orale" prévient Martial Fraysse. Troubles du sommeil, rétention d'eau… soyez donc vigilant(e)s surtout si les injections se répètent sur le long terme.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
En cas de récidive douloureuse une à deux injections supplémentaires peuvent être proposées, généralement avec un intervalle de 1 à 4 semaines.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est fréquent que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.