Les banques prennent quatre types de risques : les risques de contrepartie, les risques de marché, les risques de transformation et d'illiquidité et les risques d'organisation.
Parmi les plus importants, on a notamment le risque de transformation, le risque de contrepartie, le risque de marché, le risque de change, les risques opérationnels, et enfin les risques sur la détention des dettes publiques et des obligations privées.
Les risques sont au cœur de l'exercice du métier de banquier : faire crédit c'est prendre un pari sur un avenir forcément incertain. Le taux d'intérêt payé par un emprunteur rémunère donc le risque pris par le prêteur. Gare aux dérapages comme on l'a vérifié avec la crise des subprimes !
Le risque opérationnel correspond aux pertes potentielles résultant de lacunes ou de défauts attribuables aux ressources humaines et matérielles : procédures des systèmes internes défaillants, événements déclencheurs externes, fraudes, etc.
L'identification des risques financiers implique l'examen de vos opérations financières quotidiennes, particulièrement la trésorerie. Si votre entreprise est trop dépendante d'un client unique et qu'il n'est pas en mesure de vous payer, cela pourrait avoir de graves conséquences pour la viabilité de votre entreprise.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
Une banque avec un coefficient d'exploitation faible est considérée comme efficace du point de vue de gestion des coûts. En revanche, un coefficient d'exploitation élevé peut indiquer que la banque est confrontée à des défis en matière de gestion des coûts ou qu'elle a des difficultés à générer des revenus.
La banque est confrontée au risque de crédit qui est souvent connu sous le nom de risque de pertes financières résultant de l'incapacité d'un débiteur de s'acquitter de ses obligations. On trouve deux types de risques de crédit : le risque de non- remboursement et le risque d'immobilisation.
C'est donc la responsabilité de la banque ou de l'institution financière de maitriser le risque de crédit en déterminant la rentabilité des opérations effectuées. En sous-évaluant ce risque, la banque s'expose au non-paiement des montants prêtés, ainsi que des intérêts dus qui vont s'inscrire sur les pertes.
On distingue par exemple les risques individuels des risques collectifs, les risques militaires des risques civils, les risques économiques/financiers des risques sociaux et des risques politiques, les risques professionnels (monde du travail) des risques de la vie courante (sphère privée), les risques technologiques ...
La mesure du risque opérationnel correspond à une valeur en risque, similaire dans son principe à celle calculée dans les domaines du risque de marché et du risque de crédit. Elle doit donc couvrir à la fois les pertes attendues (expected loss) et les pertes exceptionnelles (unexpected loss).
Le risque opérationnel pour les établissements financiers (banque et assurance) est le risque de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures de l'établissement (analyse ou contrôle absent ou incomplet, procédure non sécurisée), de son personnel (erreur, malveillance et ...
De façon générale, un risque financier désigne un risque de perte d'argent suite à une opération financière : achat ou revente d'actif financier, mais aussi vente de produits ou de services ayant une incidence financière.
BNP, Crédit agricole et Société ont un profil moins risqué, car à l'époque il y avait beaucoup d'investissements dans l'immobilier et cela les avait plombés pendant la crise.
Une préoccupation persistante au sujet des dettes, des factures impayées, des difficultés à gérer les dépenses quotidiennes ou des problèmes financiers en général peut indiquer un stress financier.
En ce qui concerne les Probabilités de Défaut (PD), les banques présentent des niveaux relativement proches. Pour les pertes en cas de défaut (ou Losses Given Default - LGD), il y a une dispersion plus forte.
Définition. La probabilité de défaut est, dans le cadre de Bâle II, la probabilité qu'un débiteur ne puisse faire face à ses obligations de remboursement.
Au total, dix banques françaises sont concernées : sept par l'exercice de l'Autorité bancaire européenne - BNP Paribas, Bank of America Securities Europe, Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole, Groupe Crédit Mutuel, La Banque Postale et Société Générale - et trois par celui de la Banque centrale européenne - Bpifrance, ...
Une décision « prise du fait des difficultés liées au contexte économique actuel, et notamment la faiblesse des taux d'intérêt, des résultats financiers négatifs enregistrés par la banque en ligne ces dernières années et de sa part de marché relativement limitée », avait expliqué ING, fin décembre 2021.
Les déclencheurs des crises financières. Les crises financières proviennent notamment de la formation de bulles spéculatives, dues aux comportements mimétiques des agents sur les marchés financiers. L'interdépendance entre les différents agents économiques (comme les banques) entraîne des faillites en chaîne.
Le passif renseigne sur l'origine des ressources, c'est-à-dire les fonds collectés par la banque.
Il peut être intéressant de faire réaliser le diagnostic financier d'une entreprise par un expert-comptable dans plusieurs types de situations : Quand le chef d'entreprise ou le directeur financier anticipe des difficultés financières à venir, ce diagnostic permet d'évaluer les risques que l'entreprise encourt.