L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
La situation socio-professionnelle et le manque d'autonomie sont les principaux facteurs de la solitude. La vieillesse, le handicap, le chômage et les bas revenus sont des causes de la solitude.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
L'isolement social est caractérisé par l'absence d'interactions sociales régulières. La solitude est quant à elle une émotion : vous pouvez être entouré mais tout de même vous sentir seul. L'isolement social signifie que vous avez peu ou pas de contact avec d'autres personnes.
Sortir prendre l'air
Mais c'est aussi le moyen le plus sûr de ne se donner aucune chance d'aller mieux et de retrouver le moral. Alors forcez-vous un peu tous les jours à sortir ailleurs qu'au boulot : aller chercher le pain à la boulangerie, faire une balade, aller prendre un verre avec une amie.
Aider une personne seule en créant des liens
L'un de vos amis se renferme sur lui-même ? Poussez-le à vous accompagner à une séance de sport. Briser la solitude nécessite d'investir des bribes de temps pour les autres. Une conversation informelle, un éclat de rire partagé, une exposition à deux, une sortie en groupe…
En bref, le fait de vivre seul est un facteur de risque d'accident cardiovasculaire mortel, car il augmente les risques d'isolement social. Or l'isolement social est responsable du stress chronique, qui accentue les risques d'accidents cardiovasculaires.
Se séparer de temps en temps des autres permet ensuite de mieux les retrouver et de nourrir le lien que l'on tisse avec eux. Enfin seul-e, tranquille, on peut lâcher prise sur le monde extérieur, se laisser aller à ses pensées. On se connecte à ses désirs, ses rêves, son imagination et sa créativité.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Sont considérées comme isolées les personnes qui ont des contacts de visu avec les membres des 5 réseaux de sociabilité (familial, professionnel, amical, affinitaire ou de voisinage) une fois par mois ou moins.
« La solitude chronique est associée avec une confiance réduite dans les autres êtres humains. Cela peut signifier que les interactions avec les autres sont vécues comme moins positives, ce qui rend plus difficile de se lier avec les autres et exacerbe la spirale de la solitude. »
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Si l'on considère ses répercussions sur la santé physique et morale, la solitude subie s'impose comme l'une des grandes maladies du XXIe siècle.
En bref, selon Maslow, il est possible de vivre seul et heureux, puisque ce ne sont que les deux premiers niveaux qui sont essentiels à la vie, du moins, le premier.