La dyspnée aiguë (survenant en l'espace de quelques minutes à quelques heures) est causée par un nombre relativement restreint de maladies du système cardiovasculaire ou respiratoire, dont les principales sont le syndrome coronarien aigu, l'insuffisance cardiaque aiguë, le bronchospasme, l'embolie pulmonaire, le ...
Le traitement de la dyspnée passe bien évidemment par la prise en charge de sa cause. Dans le cadre des maladies chroniques, la réhabilitation de l'activité physique est un moment important. La reprise progressive d'une activité d'endurance améliore la dyspnée.
Les symptômes de la dyspnée
Les personnes qui ont une dyspnée décrivent une sensation de manquer d'air, d'avoir une oppression thoracique, un manque d'air, une sensation d'effort respiratoire, le sentiment d'avoir une respiration rapide...
Les benzodiazépines ne sont pas indiquées en première intention dans le traitement symptomatique de la dyspnée. Elles sont utilisées en association avec la morphine, pour traiter l'anxiété et gérer les crises de panique respiratoire. Elles peuvent également être administrées en cas d'échec d'un opioïde seul.
Les examens complémentaires à discuter en première intention sont la gazométrie artérielle, la radiographie du thorax, l'électrocardiogramme et des examens biologiques tels que NFS, D-dimères, BNP…
Position assise
Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux. Appuyez le menton sur vos mains.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
La gravité de la dyspnée dépend du niveau d'activité nécessaire à provoquer l'affection. Une recherche des antécédents médicaux, particulièrement d'asthme, de BPCO ou de cardiopathie est également réalisée. L'examen clinique est centré sur le système cardiopulmonaire.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
L'essoufflement ou dyspnée de l'insuffisance cardiaque
La dyspnée est due à une augmentation de la pression du sang dans les vaisseaux pulmonaires, empêchant le bon fonctionnement des poumons.
L'idée est de dormir en position inclinée plutôt qu'allongée : cela permet d'atténuer la pression sur les sinus et de dégager les voies respiratoires. Résultat : on respire mieux et l'endormissement est facilité.
Essoufflement soudain dû à une maladie du cœur
une décompensation cardiaque (ou défaillance du cœur) appelée œdème aigu du poumon (par exemple une décompensation d'une insuffisance cardiaque ou un infarctus du myocarde ; une péricardite (inflammation des enveloppes du cœur) ; un trouble du rythme cardiaque.
Dans certains cas, il peut arriver que la dose recommandée soit dépassée. Le surdosage se manifeste par des tremblements, des palpitations, des crames, des maux de tête, une tachycardie et une modification de la tension artérielle. Dans ce cas, il est indispensable de consulter un médecin au plus vite.
Normalement, la radiographie pulmonaire ne montre pas d'anomalies au cours de l'asthme. Elle doit tout de même être réalisée systématiquement afin d'exclure une maladie autre que l'asthme.
D'autres médicaments sont également proposés en alternative : montélukast, théophylline à libération prolongée, tiotropium et, après avis spécialisé, omalizumab, benralizumab, mépolizumab ou reslizumab.
L'estomac et le pancréas sont situés au niveau du côté gauche de notre corps. Lorsque nous dormons sur le côté droit, le corps doit lutter contre la gravité. Cela engendre une certaine pression sur l'estomac et le pancréas, les empêchant ainsi de fonctionner correctement.
La dyspnée est une sensation de respiration désagréable et gênante. Elle est ressentie et décrite de manière différente par les patients en fonction de la cause.
L'essoufflement (dyspnée) est une sensation de manque d'air ou d'inconfort au moment de la respiration.
L'ordonnance de détresse pourrait être administrée si l'usager souffre d'une détresse respiratoire, d'une hémorragie aigüe ou d'une douleur spontanée et intolérable. Peu importe la cause, l'usager doit également éprouver de l'agitation ou de l'anxiété.
Florence Beauvais rappelle que quatre signes doivent alerter. Pour s'en souvenir, un acronyme : EPOF, pour essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue. "Essoufflé, c'est le premier symptôme, le plus fréquent", rappelle la spécialiste.