S'ils se manifestent, les symptômes de ces quatre infections curables sont notamment des écoulements vaginaux, des écoulements urétraux chez l'homme, des ulcères génitaux, une miction douloureuse et des douleurs abdominales. La seule façon de savoir si vous avez une IST est de vous faire dépister.
Les symptômes apparaissent en moyenne une semaine après la contamination : brûlures, écoulements et/ou démangeaisons au niveau des organes génitaux et de l'anus. Parfois, les symptômes ne se ressentent pas notamment en l'absence de rapports sexuels.
Chaque jour, plus d'un million de personnes contractent une IST. En 2020, l'OMS estimait à 374 millions le nombre de personnes ayant contracté l'une des quatre IST suivantes : chlamydiose (129 millions), gonorrhée (82 millions), syphilis (7,1 millions) et trichomonase (156 millions).
Si vous avez des symptômes qui suggèrent une mycose ou une MST, il est important de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis. Pour diagnostiquer une mycose génitale, votre médecin peut prélever un échantillon de vos sécrétions vaginales ou examiner les lésions cutanées si vous êtes un homme.
Les symptômes d'une infection bactérienne peuvent inclure une fièvre élevée, des douleurs localisées (comme une gorge ou une oreille douloureuse), un écoulement purulent (comme un nez qui coule jaune ou vert) et une inflammation.
Les symptômes de l'infection bactérienne peuvent être discrets, comme la fatigue ou le malaise général. S'il s'agit d'une infection de la peau ou d'une muqueuse visible, le symptôme est la rougeur, avec une présence parfois de pus.
Le dépistage des IST est important, car on peut être porteur d'une IST sans ressentir de symptômes ou se sentir « malade ». Une IST non traitée peut entraîner, à terme, des complications plus ou moins graves pour la santé.
Le stade primaire se manifeste chez la personne infectée par l'apparition d'une ulcération syphilitique ou chancre qui guérit spontanément en 2 à 6 semaines, sans laisser de cicatrice. L'ulcération syphilitique, généralement unique, est : de 5 à 15 mm de diamètre ; indurée (très ferme à la palpation).
Le traitement des infections à mycoplasmes et de la trichomonase. Pour les mycoplasmes, un traitement antibiotique (famille des macrolides ou des cyclines) adapté est mis en route. Pour la trichomonase, un traitement antiparasitaire oral (métronidazole ou équivalent) en prise unique suffit généralement.
Pertes de sang inhabituelles, même peu importantes (en dehors des règles). Douleurs diffuses dans le bas-ventre, qui ne sont pas dues aux règles. Douleurs et brûlures lors des rapports sexuels. Symptômes grippaux après un rapport sexuel sans préservatif.
La transmission des virus responsables de cette MST se fait très facilement, par n'importe quel type de contact sexuel (avec ou sans pénétration, dans une relation hétérosexuelle ou homosexuelle). IST les plus fréquentes, elles touchent aussi bien les hommes que les femmes et ne provoquent aucun symptôme inflammatoire.
Il faut toutefois considérer qu'une MST peut se transmettre par la salive ou avec les doigts, avec ou sans pénétration (comme dans le cas d'un herpès ou d'une infection à papillomavirus). L'hépatite B se transmettant par le baiser, son seul moyen de prévention reste le vaccin.
L'évolution se fait en trois stades. Le premier, après une incubation de 3 semaines à 3 mois, se manifeste par l'apparition d'un chancre : petite ulcération rouge, creusée en son centre, située sur les organes génitaux ou, éventuellement, sur la bouche ou l'anus.
En se plaçant dans l'hypothèse où une transmission aurait été observée, la borne supérieure du risque est de 0,00013. Pour le dire autrement, au regard des 6 études citées, la probabilité qu'une transmission survienne est comprise entre zéro, et au maximum, 1 chance sur 7.700.
Il peut également y avoir transmission de la chlamydia sans rapport sexuel, lors d'un contact ou d'un frottement entre parties génitales. On peut attraper une gonorrhée sans rapport sexuel, de la même manière. On peut attraper la chlamydia par l'intermédiaire d'objets, dans le cadre de jeux sexuels.
Syphilis secondaire
Ce stade commence habituellement par l'apparition d'une éruption cutanée. L'éruption cutanée pathognomonique de la syphilis secondaire peut prendre la forme de boutons rouges ou brun rougeâtre sur la paume des mains et la plante des pieds.
La syphilis primaire
Chez la femme, il peut être vulvaire (grandes et petites lèvres), vaginal ou situé sur le col utérin. Les chancres extra-génitaux sont buccaux (amygdales, langue), sur les lèvres, anal ou rectal. Ils peuvent même simuler un panaris sur les doigts ou siéger sur les mamelons !
La trichomonase se traduit, chez la femme, par des pertes vaginales souvent malodorantes, des démangeaisons et une sensation de brûlures urinaires. Souvent, les hommes n'ont aucun symptôme ; certains ressentent des brûlures en urinant ou après les rapports sexuels.
L'herpès et le VIH ne se guérissent pas, mais peuvent être traités efficacement. Les autres ITS, comme l'hépatite B et le VPH, peuvent être prévenues par les vaccins.
Les modes de transmission du HPV
Les papillomavirus se transmettent par contact sexuel avec ou sans pénétration. Très contagieux, ce sont les IST les plus répandues au monde. Selon les chiffres du ministère de la santé, 80 % des femmes seront exposées à un papillomavirus au cours de leur vie.
Chez la femme, les symptômes de la gonorrhée peuvent apparaître plusieurs semaines après l'exposition à la bactérie. Ceux-ci sont souvent légers et semblables à une mycose vaginale, ce qui rend parfois le diagnostic difficile à poser.
Il existe plusieurs types d'infections, notamment les infections bactériennes, virales, fongiques et parasitaires. Chaque type d'infection est causé par un agent pathogène spécifique et présente des caractéristiques spécifiques en termes de symptômes et de traitements.
Quand s'inquiéter ? Au-delà de trois infections urinaires par an ou plus de deux en six mois, il est juste de parler d'« infections récidivantes ». Une consultation est alors nécessaire pour mener d'éventuelles explorations afin d'identifier une cause spécifique et mettre en place un traitement adapté.
Les micro-organismes continuent à se multiplier et submergent les défenses de l'organisme de l'hôte. Un état d'équilibre est atteint, provoquant une infection chronique. L'organisme de l'hôte, avec ou sans traitement médical, détruit et élimine les micro-organismes invasifs.