L'humanisme affirme avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain. À ce titre, l'éducation devient une composante essentielle qui doit permettre cette liberté et l'épanouissement de l'homme. Rabelais, Érasme, Montaigne ont même la volonté de créer un homme parfait par l'éducation.
La liberté de conscience est le cœur de l'humanisme, la liberté religieuse n'est qu'une manifestation sociale, – importante pour certains et nous la défendons – de celle-ci parmi d'autres. La liberté de conscience proclame haut et fort l'humanisme dans sa simplicité, dans son universalité.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Les philosophes disent que l'humanisme est une philosophie de l'homme dont les valeurs humaines sont au-dessus de tout. L'homme représente la valeur suprême et encore une fin, nullement un moyen.
La philosophie humaniste place toute sa confiance dans l'homme. Elle préconise de nouvelles méthodes d'éducation, insiste sur la nécessité d'une réflexion personnelle et encourage les recherches dans des domaines aussi variés que l'astronomie ou la théologie.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.
La perspective humaniste met l'accent sur le fait central qu'il y a un ensemble de droits abstraits que chacun revendique contre tout autre, et ce en vertu de leur humanité commune et non de leur appartenance à une structure institutionnelle en particulier.
1. Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
La Convention protège :
le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Pour faire simple, l'humanisme est un mouvement culturel et artistique européen de la Renaissance qui se caractérise par la foi en l'homme, par l'intérêt pour toutes les formes de la connaissance et par la redécouverte de la littérature de l'Antiquité.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.
L'humanisme chrétien considère les principes humanistes tels que la dignité humaine, la liberté individuelle et la primauté du bonheur humain comme essentiels et compatible avec l'enseignement de Jésus. Les valeurs humanistes sont quant à elles justifiées par l'idée que Dieu a créé l'humain libre et digne de son amour.
Il souhaite un retour aux sources de la religion chrétienne et critique les dérives du clergé. Cependant, il n'approuve pas pour autant les idées de Luther car, profondément pacifiste, il souhaite préserver l'unité de l'Église.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
À la Renaissance, de nouvelles perceptions du monde émergent, conséquences de ruptures importantes, telles que la diffusion de la culture de l'imprimé, l'affirmation des réformes protestantes dont découlent les Guerres de religion, la mondialisation ibérique.
Durant cette période de la Renaissance, où l'humanisme fédère tous les penseurs européens, la production littéraire, les débats et échanges d'idées, l'éducation, la réflexion pédagogique montrent que l'homme est leur principal sujet et qu'ils font le pari de son intelligence.
L'intérêt pour les auteurs anciens
Les humanistes veulent tout savoir, tout connaître. Pour eux, la connaissance des auteurs de l'Antiquité est indispensable et c'est pourquoi ils montrent un intérêt renouvelé pour les œuvres de la littérature grecque et latine.