Pour Piaget et ses disciples, la pensée de l'enfant passe par différentes périodes graduelles : elles commencent par l'acquisition, vers 2 ans, de la notion d'objet permanent et l'aboutissement au stade d'équilibre final, celui des conduites intellectuelles supérieures, impliquant les opérations logiques et formelles.
Un stade de développement qualifie une forme intermédiaire dans le cycle vital, le cycle de vie des êtres vivants, caractérisée par la présence ou l'apparition d'éléments ou de structures morphologiques spécifiques. C'est souvent à ce moment qu'interviennent spéciation et métamorphose.
Ces stades sont : l'intelligence sensori-motrice du bébé (0-2 ans), fondée sur ses sens et ses actions, puis l'intelligence logique conceptuelle (nombre, catégorisation, raisonnement), d'abord concrète chez l'enfant (vers 7 ans), puis abstraite chez l'adolescent (vers 12-14 ans) et l'adulte.
Le développement cognitif désigne l'acquisition de capacités comme la mémoire, l'attention, le raisonnement et la planification.
Les trois premiers stades (oral, anal, phallique) de l'enfance marquent le développement psychique de l'enfant.
Le premier stade, qui s'étend de la naissance à environ 2 ans, est le stade sensorimoteur. Durant cette période, le contact qu'entretient l'enfant avec le monde qui l'entoure dépend entièrement des mouvements qu'il fait et des sensations qu'il éprouve.
Le développement socio-affectif est la capacité d'un enfant à exprimer ses émotions de manière efficace, obéir à des règles et des instructions, établir des relations positives avec les autres, et renforcer sa confiance.
Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Pour Piaget, le développement de l'enfant s'effectue de l'individuel au social, tandis que Vygotski pense au contraire qu'il procède du social vers l'individuel.
Le domaine physique et moteur :
Le développement de ses habiletés motrices (agilité, endurance, équilibre, latéralisation, etc.) comprend la motricité globale (ramper, marcher, saisir un objet…) et la motricité fine (dessiner, enfiler des perles, découper…).
Afin de stimuler son développement cognitif, vous pouvez : le placer sur le ventre et déposer près de lui divers objets qu'il sera en mesure d'attraper; laisser à sa disposition des objets attrayants aux couleurs vives; parler à votre bébé des actions que vous posez et de ce qui l'entoure.
Les facteurs de développement psychologique se divisent en trois grandes familles selon qu'ils concernent en premier la réalité biologique, la réalité psychologique ou la réalité sociale.
Le stade pré-opératoire (de 2 à 7 ans)
C'est également l'âge d'une plus grande intériorisation de l'action (l'enfant peut penser à ses gestes sans avoir besoin de les réaliser dans la réalité immédiatement).
Selon Piaget, premier stade du développement cognitif qui va de la naissance à deux ans. À ce stade, l'enfant apprend par ses sens et par ses activités motrices. Les sous-stades du stade sensorimoteur Au cours du stade sensorimoteur, ledéveloppement cognitif progresse selon six sous- stades (voir le tableau 3.3).
Contrairement aux grands clubs européens, en France, les équipes évoluant en Ligue 1 ne sont majoritairement pas propriétaires de leur stade ou exploitant exclusif. Dans la majorité des cas, le stade appartient à la collectivité qui gère son exploitation par divers modes de gestion.
La croissance physique correspond à l'augmentation des dimensions corporelles. Le développement correspond à la croissance et à la maturation, des différentes fonctions et capacités fonctionnelles. Ces deux processus sont étroitement dépendants de facteurs génétiques, nutritionnels et environnementaux.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
On désigne par motricité globale les acquisitions en lien avec l'équilibre et la coordination qui permettent à l'enfant d'utiliser et de maîtriser les muscles de son corps afin de réaliser certains mouvements ou actions, par exemple se tenir en position assise, ramper, marcher, courir, sauter, grimper, etc.
Pour stimuler son développement, on peut :
Rappelez-vous que l'enfant a besoin pour se développer de se sentir aimé, d'être et de sentir en sécurité, d'avoir des contacts avec d'autres gens, de voir et de faire des choses nouvelles.
Ce sont des activités qui répondent aux besoins de mouvement de l'enfant. Elles permettent de rectifier les mauvaises attitudes, de perfectionner la coordination musculaire, la précision et l'adaptation des gestes favorisant ainsi un développement physique harmonieux.
La motricité globale concerne surtout l'équilibre, la coordination générale, la latéralité et le tonus. De son côté, la motricité fine concerne l'exécution des mouvements fins, précis et minutieux.