Le stimulus peut alors être le toucher, les vibrations, la pression, l'étirement ou la démangeaison.
Les odeurs sont perçues par le nez. Les substances olfactives parviennent au nez par l'air que l'on respire. On parle alors d'olfaction orthonasale. Une fois ces substances inhalées, des processus chimiques se succèdent rapidement au niveau des muqueuses nasales et vous font percevoir l'odeur.
La gustation se fait en milieu liquide. Le stimulus doit être soluble dans la salive, en concentration suffisante et doit intéragir avec les cellules sensorielles de la gustation. Le stimulus doit intéragir avec deux types de protéines à la surface des cellules: 1) les récepteurs gustatifs, 2) les canaux ioniques.
Les objets visuels absorbent et reflètent la lumière, et c'est cette lumière qui constitue le stimulus de base de la vision, par l'intermédiaire des cellules sensibles à la lumière (photorécepteurs) qui tapissent le fond de l'œil.
Les stimuli peuvent affecter la sensibilité externe, telle que la vue et l'ouïe, ou la sensibilité interne, dite proprioceptive. Par exemple, le froid, la chaleur ou encore les traumatismes s'avèrent être des stimuli pour les récepteurs cutanés.
Son ou bruit détecté par l'oreille qui entraine une réaction d'excitation nerveuse au niveau du nerf auditif qui se poursuit au cerveau où elle crée une sensation sonore, et éventuellement une émotion. La musique est un stimulus, comme le bruit d'une explosion, une parole, un craquement…
En réponse, les neurones des muqueuses envoient des influx nerveux vers le bulbe olfactif, puis vers diverses aires cérébrales.
Les substances sapides contenues dans les aliments activent les récepteurs gustatifs situés dans les bourgeons du goût. Les cellules gustatives ainsi stimulées transmettent le signal au cortex gustatif primaire ipsilatéral.
Les cellules ciliées sensorielles situées dans l'oreille interne sont à l'origine des sensations auditives. Les récepteurs cutanés (corpuscules de Meissner, de Pacini, de Ruffini) permettent d'apprécier les divers stimuli mécaniques s'exerçant sur la peau et sur les muqueuses.
Le sens tactile est un véritable système qui possède des capteurs répartis dans toute la peau et des nerfs qui partent de ces capteurs pour remonter vers le cerveau et rejoindre les aires somesthésiques.
La détection des saveurs met en jeu des organes situés dans la bouche (papilles gustatives) et dans le nez (cellules olfactives).
Chaque sens fonctionne grâce un organe de notre corps. Nous voyons avec les yeux, nous entendons aves les oreilles, nous touchons avec la peau, nous sentons les odeurs avec le nez et nous goûtons les aliments avec la langue.
Le goût, aussi appelé gustation, intervient lorsque la salive décompose et dissout suffisamment les aliments dans votre bouche pour que les molécules de ces aliments se lient aux récepteurs gustatifs. Ces derniers sont situés sur la langue, la gorge et le palais.
4. Les récepteurs de la peau. On compte 600 000 récepteurs du toucher et au moins 200 000 récepteurs de la détection de température. Connus sous le nom de papilles ou corpuscules de Merkel, Meissner et Golgi, ils se présentent sous des formes diverses : en bulbe, pelote, panier, sac ou fibres filamenteuses (figure 3.1) ...
1 Les sens sont le toucher (peau), la vue (œil), l'audition (oreille), l'odorat (nez) et le goût (langue).
Aristote distingue dans les saveurs le doux, l'amer, l'onctueux, le salé, l'aigre, l'âpre, l'astringent et l'acide. En 1751, Linné discerne 10 qualités gustatives, l'humide, le sec, l'acide, l'amer, le gras, l'astringent, le sucré, l'aigre, le muqueux et le salé.
Organe neurosensoriel, la rétine centralise les cellules nerveuses photoréceptrices qui concourent à la transformation de l'onde lumineuse en impulsions électriques, pour traiter les images. Par analogie, si l'œil était un appareil photo, la rétine en serait la pellicule.
Les 4 saveurs fondamentales de base sont le sucré, le salé, l'amer et l'acide. Cependant, il en existe une cinquième, à savoir l'umami. Cette cinquième saveur est réputée pour arrondir les saveurs d'un plat de façon durable en bouche.
Le nez est l'organe de l'odorat et le principal point de passage de l'air entrant et sortant des poumons. Le nez réchauffe, humidifie et filtre l'air avant son entrée dans les poumons. Les os de la face, localisés autour du nez, contiennent des cavités appelées sinus paranasaux.
Le sens de l'olfaction est essentiel à notre quotidien et accompagne nombre de gestes et de moments de la vie. Par exemple l'odorat fait partie du goût, la perte d'odorat lors d'un coup de froid s'accompagne pour beaucoup d'une perte de goût alimentaire. Un parfum, une odeur rappellera une personne, un lieu.
L'éléphant, lui, est l'animal qui possède le meilleur odorat sur Terre. D'après de récentes études scientifiques, un éléphant disposerait d'un odorat cinq fois plus développé que celui d'un être humain. Et deux fois plus performant que celui d'un chien. Il disposerait ainsi de 2000 récepteurs olfactifs.
L'oreille interne
la cochlée qui abrite l'organe de Corti contenant du liquide (périlymphe) et les cellules ciliées. Ces cellules sensorielles vont capter les sons et les transformer en signaux nerveux qui sont transmis au cerveau par le nerf auditif. Elles sont responsables de notre capacité à percevoir les sons.
L'étrier (le plus petit os du corps humain) est en contact avec la membrane obturant la « fenêtre ovale », point d'entrée dans l'oreille interne où se trouve l'organe de l'audition : la cochlée, sorte de long cône composé de trois tubes enroulés en spirale et remplis de liquide.
Et effectivement, la membrane tympanique (membrana tympani), hermétique, vibre pour permettre le passage des sons du milieu aérien qui nous entoure (arrivant par le conduit auditif externe) au milieu liquide de l'oreille interne, par l'intermédiaire de la chaîne ossiculaire.