Les Lais de Marie de France est un recueil de douze courts récits en vers écrits en anglo-normand. En général, ce sont des aventures d'origine bretonne qui glorifient l'amour courtois dans un milieu chevaleresque. On sait très peu de choses au sujet de l'autrice, Marie, mais on suppose qu'elle est Marie de France.
Le symbole du chèvrefeuille : la plante qui s'enroule autour de la branche permet se signifier l'inséparabilité des deux amants. Il permet de suggérer l'amour des amants sans l'exprimer par le langage habituel. Marie de France préfère le sémantisme floral, le langage secret.
Equitan se livroit trop au plaisir d'aimer ce qui par-fois lui faisoit commettre des imprudences ; tels sont ceux qui d'amour sont épris, ils ne gardent aucune mesure et perdent entièrement la raison.
Marie de France (fl. 1160-1210) est une poétesse de la « Renaissance du XII e siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé l'amour courtois.
Taire la vérité, la cacher aux yeux des autres, c'est les tromper. Sur ce point, la tromperie est générale dans les Lais, même si elle est présentée comme positive. Le Bisclavret cache longtemps les raisons de sa disparition.
À partir du XIVe siècle, le lai est un poème composé de douze strophes. Chaque strophe est construite sur deux rimes et se partage en deux moitiés reproduisant les mêmes entrelacement de rimes et la même disposition des mètres (nombre de pieds dans un vers). Par exemple les Lais de Guillaume de Machaut.
Étymologie. (Adjectif) ( XII e siècle) Du latin laicus (« laïc, commun, du peuple »), forme populaire de laïc, remplacé en français par celui-ci.
Les lais narratifs sont des poèmes abrégés, en octosyllabes suivis, à rimes plates, prenant pour sujet une aventure merveilleuse, qui se rattache en général aux légendes arthuriennes ou au cycle de la Table Ronde. On les disait en s'accompagnant de la harpe ou de la rote.
Sans motivation ni explicitation – donc par moyen d'un silence narratif – on reconnaît le personnage merveilleux « type ». Une analyse narratologique montre qu'un personnage peut être merveilleux sans être « type » et qu les cinq lais étudiés sont construits selon une focalisation sur le personnage humain.
On plonge avec plaisir dans cet univers merveilleux, rempli de héros parfaits, de chevaliers courtois, de gentes dames, mais aussi de fées, de loups garous et d'autres figures fantastiques. Une lecture agréable et indispensable pour qui veut se replonger dans un monde révolu.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ».
Les Lais de Marie de France est un recueil de douze courts récits en vers écrits en anglo-normand. En général, ce sont des aventures d'origine bretonne qui glorifient l'amour courtois dans un milieu chevaleresque. On sait très peu de choses au sujet de l'autrice, Marie, mais on suppose qu'elle est Marie de France.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
Recueil de douze lais - Résumé Guigemar : Guigemar est un chevalier de la cour d'Hoël en Petite-Bretagne. Il se désintéresse de l'amour jusqu'au jour où il se blesse à la chasse : sa flèche qui tue une biche rebondit contre lui.
Le rossignol étant mort, le plaisir, la joie et le désir ne sont plus possibles. Le rossignol devient l'image métaphorique du plaisir et de la joie d'amour.
Comprendre le récit merveilleux
Il a ensuite une fonction de contrôle social puisqu'on retrouve souvent une morale à la fin de ces récits. Cela permet de dicter les conduites à adopter et celles à bannir. Toutefois, le but premier des récits merveilleux est le plaisir et l'amusement des lecteurs.
Dans le « Lai du Chèvrefeuille », le plus court de son recueil, elle raconte un épisode de l'histoire de Tristan et Yseult, qui s'aiment d'un amour interdit. Miniature du Codex Manesse, vers 1300. Comme il fut fait, d'où il est né.
La forêt est omniprésente dans le récit de leur histoire d'amour. Là, dans le lais, on ne sait pas ce qu'il se passe vraiment et c'est là où c'est très intelligent ! Ce suspens permet d'imaginer que les amants, cachés de tous, se livrent à l'amour à travers l'image très symbolique de chèvrefeuille.
LAI, mot qui signifiait, au moyen âge, chanson ou plutôt récit chanté et qui désigna successivement des genres de poésie assez différents. Au xiie siècle, le lai, en France, se rattache intimement au roman d'aventures, dont il diffère surtout par une moindre étendue. Il n'en est, à proprement parler, que la réduction.
Il s'agit principalement du rondeau, de la ballade et du virelai.
Poème lyrique divisé en strophes semblables entre elles par le nombre et la mesure des vers et destiné soit à célébrer de grands événements ou de hauts personnages (ode héroïque), soit à exprimer des sentiments plus familiers (ode anacréontique).
Le lai narratif compte de cent à mille octosyllabes à rimes plates. Il se distingue par sa matière mythique, féerique ou folklorique évoquant l'atmosphère arthurienne, mais aussi par la facture élégante et par les sentiments courtois qu'il prête à ses personnages.
(Zoologie) Femelle du sanglier. Le sanglier et sa laie.
L'étymologie, c'est la discipline qui étudie l'origine et l'évolution des mots. Plus spécifiquement, c'est l'étude qui s'intéresse à l'évolution des mots d'une langue.