Les personnes peuvent ressentir un besoin impérieux d'uriner fréquemment, en particulier lors du passage du calcul dans l'uretère. Les symptômes suivants peuvent parfois survenir : frissons, fièvre, brûlures ou douleur pendant la miction, urine trouble avec une mauvaise odeur et gonflement abdominal.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Elle se manifeste par la production de calculs, qui sont des sortes de "cailloux", qui bloquent l'écoulement de l'urine des reins vers la vessie. Ce blocage provoque de violentes douleurs au niveau latéral de l'abdomen (région lombaire), appelées colique néphrétique.
Les petits calculs rénaux sont souvent indolores.
Les calculs rénaux peuvent aussi causer de la nausée et des vomissements, un saignement dans l'urine, une fièvre, et de la douleur lors de l'émission de l'urine. Si l'écoulement urinaire est obstrué, le rein peut être rapidement endommagé.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Les calculs rénaux sont des pierres fabriquées dans les reins en raison d'un déséquilibre de la composition des urines appelé maladie lithiasique. Les urines ont alors tendance à s'accumuler dans le rein qui gonfle. C'est ce gonflement brutal qui est responsable de la douleur de la colique néphrétique.
Un risque plus élevé de maladie rénale
Selon une étude présentée lors du 41e congrès de la société de néphrologie américaine, les calculs rénaux augmentent de 60% le risque de maladie rénale chronique. Le risque de développer une insuffisance rénale terminale est quant à lui augmenté de 40%.
Pour les calculs d'oxalate de calcium
- Limiter les aliments riches en oxalate: chocolat, épinards, poivre, rhubarbe, thé... -Eviter les excès de protides : ne pas consommer de viande ou de poisson plus d'une fois par jour. Ne pas manger trop de fromage et de légumes secs.
Le café est-il mauvais pour les reins ? "Non, le café n'est pas particulièrement mauvais pour les reins", note la nutritionniste.
Elle peut soulager ses douleurs en prenant un analgésique de type paracétamol ou acétaminophène (Tylenol®, Doliprane®), jusqu'à ce que le calcul soit évacué. La chaleur aide aussi à soulager la douleur (bains chauds, compresses chaudes et humides).
Les jus de citron, d'orange et de tomates sont riches en acide citrique et permettent de rendre le pH de l'urine plus alcalin et ainsi de réduire la formation de calculs rénaux via l'alimentation. Il est donc intéressant d'utiliser le citron et l'orange en cuisine ou pour réaliser des jus et eaux parfumées.
On recommande de faire l'échographie associée à une radio de l'abdomen. Mais aujourd'hui, l'examen de référence est le scanner. C'est un scanner qui est réalisé sans injection et cet examen permet de diagnostiquer quasiment 100% des calculs. "Il est possible d'avoir un scanner en urgence.
Les examens biologiques les plus souvent demandés sont : L'ECBU, examen cytobactériologique des urines, qui sert à rechercher une éventuelle infection urinaire. L'étude de la fonction rénale (créatinine, MDRD ou CKD-EPI) en particulier avant un scanner avec injection intraveineuse de produit de contraste.
Les calculs rénaux peuvent survenir lorsque des bactéries colonisent les reins ou lorsque des maladies du métabolisme ou des reins changent les paramètres de l'urine (son acidité, la quantité excrétée de calcium, de phosphate, d'oxalate ou de cystine, etc.).
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
La colique néphrétique se manifeste par une douleur aiguë, unilatérale et lombaire. Elle est le plus souvent due à la présence d'un calcul dans l'un des 2 uretères. Si la crise s'accompagne de certains symptômes, elle doit amener à consulter en urgence.
Selon les dernières études, le citron est également un allié important dans la lutte contre les calculs rénaux. S'il est pris de la bonne manière et dans les bonnes quantités, il peut contribuer à minimiser la formation de calculs.
"Le calcul rénal n'est pas douloureux. Quand il s'engage dans le canal du rein (l'uretère), le calcul bloque et empêche l'écoulement des urines. Du coup, les urines s'accumulent dans le rein qui se dilate, et c'est la dilatation qui fait mal. Ces douleurs sont d'ailleurs insupportables.
Les calculs rénaux (lithiases rénales) peuvent migrer dans les voies urinaires (uretères, vessie). Cette migration entraîne le plus souvent des douleurs intenses (coliques néphrétiques), nécessitant soulagement rapide et aide à l'élimination du calcul, en l'absence d'expulsion spontanée.
Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif.
Les reins sont en charge de l'équilibre de notre organisme. En filtrant le sang, ils régulent la quantité d'éléments présents dans le corps. Si vous mangez une banane par exemple, ils s'activent pour éliminer l'excès de potassium.
Calcul rénal : éviter les récidives
Dans la plupart des cas, le manque de liquide provoque les calculs rénaux. Pour éviter les récidives, il donc essentiel est de boire régulièrement, au moins 1,5 litre d'eau par jour, et jusqu'à deux litres lorsqu'il fait chaud.
Dans les reins, le danger provient de l'oxalate présent dans le zeste du citron. L'oxalate, en quantité trop importante, a un effet antioxydant sur les tissus du corps.