Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Les symptômes de la dépression chez l'enfant sont l'irritabilité, l'agressivité, une excitation débordante, ou encore une tendance à l'isolement, ou une perte d'intérêt pour le jeu. On peut également observer des difficultés scolaires inhabituelles, des troubles de l'appétit ou une perte de l'estime de soi.
La crise d'adolescence est, dans le langage courant, l'ensemble des troubles (sautes d'humeur, attitudes de défi, opposition aux parents, besoin d'intimité et de la confiance de leurs parents ou tuteurs, comportements excessifs…)
Lorsque le comportement externalisé ou internalisé d'un adolescent est extrême, et que cela dure depuis plusieurs mois, parler « d'adolescent difficile » est alors un euphémisme. Ces adolescents sont malades : ils ne maîtrisent plus leur comportement.
L'adolescent développe sa capacité à penser de façon abstraite et à raisonner de manière plus efficace et scientifique. Il développe son jugement moral.
Crise d'adolescence: définition
La puberté entraîne des changements (corporels, hormonaux, psychiques et même neurologiques) importants. Cette mutation rapide et en soi un phénomène violent comme le notait, dès les années 50, Donald Winnicott. L'adolescent perd les repères de l'enfance.
Selon l'adolescent, le comportement de rébellion peut provenir : De son envie d'être différent car il est en recherche d'identité, De sa difficulté à trouver sa place dans un groupe, dans sa classe, D'émotions qu'il a du mal à contrôler, (il peut être déçu par ses copains)
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ?
L'adolescence est une période de développement de l'indépendance. Les adolescents exercent en général leur autonomie en contestant ou défiant les règles parentales, et parfois en les transgressant.
L'adolescent pourra se mettre en colère ou pleurer pour des choses qui, habituellement, ne le faisaient pas réagir de la sorte : un bus raté, un dîner pas prêt à temps, une obligation familiale… Nous notons également une diminution des capacités de concentration qui se marque avec la chute des résultats scolaires.
Dès que l'ado se montre insolent, reprenez-le en le regardant dans les yeux puis changez de position pour montrer votre désaccord: si vous êtes assis, levez-vous calmement, si vous êtes debout, asseyez-vous face à lui, restez proche de lui pour l'encadrer.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
L'organisation mondiale de la santé définit les adolescents comme étant les jeunes de 10 à 19 ans. Elle commence avec le début de la puberté, dont toutes les études montrent qu'elle est de plus de plus précoce. Mais qu'en est-il de la fin de l'adolescence ?
Pour Michel Fize, le sociologue, l'adolescence démarre dès 8 à 9 ans et dure jusqu'à 14 à 15 ans. « Oui, à 8 ans on devient un « petit ado », car on veut copier les plus grands. C'est une histoire de comportements, de goûts qui changent et s'affirment.
Votre adolescent a besoin de mûrir à l'abri des préjugés, et surtout de l'avis de ses parents. Donc en leur présence, souvent, il se tait, ce qui a pour conséquence de les exaspérer. Inconsciemment, il sent que la meilleure façon de se “protéger” d'eux, c'est de moins parler.
Il a le droit de choisir, seul, un médecin traitant, de s'immatriculer à la sécurité sociale, d'avoir une carte vitale et d'ouvrir un dossier médical personnel. Il peut aller de lui-même à la mairie pour se recenser. S'il est étranger, il peut demander la nationalité française ou une carte de séjour pour travailler.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Il est important de rester attentif à quelques symptômes récurrents de la maladie mais nouveaux chez l'enfant: difficultés scolaires inexpliquées, irritabilité, moins de motivation pour des activités qui auparavant l'intéressaient, dévalorisation, sommeil perturbé, inquiétudes particulières ou angoisses, tristesse, ...