Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
Le signe le plus caractéristique est l'insomnie. Très souvent, dans les jours précédant la bouffée délirante, la personne ne dort plus ou très peu. Elle peut aussi avoir un comportement inhabituel ou ressentir une anxiété diffuse, qui peut se manifester par de la tristesse ou une certaine exaltation.
Les causes possibles des délires
Ce trouble peut être causé : Par un état dû à une maladie (psychique, tumeur cérébrale, certaines formes d'épilepsie, toutes les maladies neurocognitives sans exception).
Parfois, cette décompensation peut être provoquée par un facteur externe, drogues, surmenage, manque de sommeil, etc. Il arrive qu'une bouffée délirante survienne quelques semaines après un accouchement. Le confinement et l'enfermement peuvent aussi favoriser ces manifestations.
Le trouble délirant est caractérisé par une ou plusieurs croyances erronées auxquelles la personne se tient fermement, qui persistent pendant au moins 1 mois.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
La nosographie française distingue au sein de ces états délirants trois entités pathologiques principales : les délires paranoïaques, les psychoses hallucinatoires chroniques et les paraphrénies.
Le traitement est fonction de la cause. L'hospitalisation s'impose. Les neuroleptiques, les antidépresseurs, le lithium, sont utilisés selon les cas, et des psychothérapies individuelles ou de groupe peuvent être efficaces.
Les personnes qui vivent un épisode psychotique aigu peuvent parfois être violentes. Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Le DSM-5 définit une idée délirante (delusion en anglais) comme une "croyance figée qui ne change pas face à des preuves qui la contredisent". Des idées délirantes sont notamment présentes dans deux troubles psychotiques : le Trouble délirant (dont elles sont le critère diagnostic central) et la Schizophrénie.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
1. Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. 2. Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.
Le délire se décrit selon différents traits : ses mécanismes (délire d'interprétation, hallucinations ou illusions, construction d'un scénario imaginaire, etc.), plusieurs d'entre eux étant souvent associés ; ses thèmes (délire de persécution, mégalomanie, délire mystique ou prophétique, jalousie, autoaccusation, ...
La psychose peut être associée à d'autres affections, dont les traumatismes crâniens, la consommation de drogues et plusieurs types de maladie mentale. Elle peut être un signe avant-coureur de la schizophrénie, une maladie mentale qui peut être débilitante si elle n'est pas traitée.
En psychiatrie, on appelle délire paranoïde un syndrome délirant (une perte de contact avec la réalité partagée par d'autres) caractéristique de la schizophrénie.
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
La personne paranoïaque interprète tout et croit voir partout des sous-entendus humiliants, agressifs, menaçants pour elle.
la persécution (appelée « paranoïa » dans le langage courant) : conviction délirante d'être victime d'autrui (d'une personne ciblée, ou d'un complot…). La personne peut être convaincue d'être sur écoute, d'être poursuivie par les renseignements, d'être persécutée par le président de la république etc…