Certaines femmes ressentent une sensation de masse dans le bas ventre lorsque le fibrome est d'une taille importante.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Douleur. Si vous éprouvez une douleur et des crampes intenses au bas du ventre (bassin) ou à l'abdomen, il se peut que vous ayez un fibrome qui grossit. De plus, les fibromes qui sont rattachés à l'utérus par un pédicule ou un fil fin peuvent se tordre et causer une douleur intense.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ». Dans le cas de fibromes plus volumineux, on peut observer une augmentation du volume de l'abdomen ou des douleurs dorsales.
Les fibromes, des tumeurs toujours bénignes
Dans ce cas, surtout si la femme est assez jeune, il ne fera que grossir et l'apparition de symptômes en urgence est probable.»
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Le fibrome est dans le muscle utérin
Le fibrome n'est retiré qu'en cas de symptômes (douleurs, saignements) et si sa taille est supérieure à 5 ou 6 centimètres. L'opération se fait par cœlioscopie ou par voie classique avec incision abdominale.
Des complications liées à la compression des organes de voisinage (par exemple : dilatation des reins ou difficultés à uriner par compression des voies urinaire, ou des œdèmes des chevilles par compression des vaisseaux) Des complications infectieuses. Une torsion du fibrome sur lui-même et sa nécrose.
Parfois, il entraîne des règles abondantes et douloureuses avec une sensation de pesanteur pelvienne. Les fibromes peuvent se compliquer d'hémorragie conduisant à une anémie.
Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
Tant qu'une femme a ses règles, le fibrome peut continuer à grossir mais il ne dégénère jamais en cancer. Comme les fibromes sont hormonodépendants et ont besoin des hormones oestrogéniques pour se développer, ils cessent de grossir après la ménopause et commencent à régresser spontanément, petit à petit.
Pour les fibromes interstitiels (localisés dans la paroi de l'utérus) ou sous-séreux (qui se développent dans la cavité abdominale). Une incision dans l'abdomen est pratiquée afin d'accéder à l'utérus, suivie d'une autre incision dans l'utérus pour enlever la tumeur. Une fois les fibromes retirés, on suture l'utérus.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
La cause exacte des fibromes est inconnue, mais les hormones et les facteurs de croissance semblent jouer un rôle. La croissance des fibromes dépend de la présence de l'œstrogène et de la progestérone.
Actuellement, aucun traitement médical ne fait disparaître définitivement les fibromes de l'utérus. Toutefois, certains médicaments peuvent réduire les symptômes. Lorsque ces symptômes sont importants (hémorragies, infertilité...), un traitement chirurgical peut aussi être envisagé.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Parfois, les fibromes grossissent si vite qu'ils ne réussissent pas à s'alimenter. C'est ce qui se produit principalement pendant la grossesse, quand l'utérus grossit rapidement. Cela peut provoquer une fausse couche ou un travail avant terme.
Les aliments à éviter en cas de fibrome utérin
Limitez votre consommation d'alcool qui interfère avec le fonctionnement du foie ainsi que les boissons contenant de la caféine, qui favorisent la croissance des fibromes : café, chocolat, thé, boissons gazeuses mais aussi certains médicaments en contiennent.
Les fibromes se présentent comme une balle (le myome) qui pousserait sur un mur (la paroi de l'utérus). Les fibromes se présentent comme une balle (le myome) qui pousserait sur un mur (la paroi de l'utérus).
L'apparition d'un fibrome peut cependant survenir avant l'âge de 35 ans et son évolution peut être plus ou moins lente. Sous la dépendance des œstrogènes et de la progestérone qui ont un effet multiplicateur sur leur croissance, les fibromes tendent à disparaître à la ménopause.
Les examens envisageables dans le cas d'une suspicion de fibromes utérins sont les suivants : Un frottis cervico-vaginal pour vérifier l'absence de modification du col de l'utérus. Examen pelvien pour essayer de localiser le fibrome. Examen des seins qui doit être quasi-systématique.