Objectif : attribuer les territoires abandonnés par la France, à savoir la rive gauche du Rhin, la Belgique et la partie de l'Italie annexée à l'Empire. Le congrès doit aussi décider du sort des pays soumis mais non annexés par Napoléon.
Le 1 er novembre 1814 débutent les négociations officielles du congrès de Vienne, réuni à l'initiative des quatre grands vainqueurs de Napoléon I er (Grande-Bretagne, Prusse, Russie et Autriche), afin de restaurer la paix en Europe et d'en finir avec l'ère révolutionnaire issue de 1789.
Finalement, l'Acte final du Congrès de Vienne signé le 9 juin 1815 a redessiné la carte de l'Europe, en général, et de la Pologne, en particulier. La crise polonaise a eu une conséquence inattendue en ce sens qu'elle a, en fin de compte, renforcé la solidarité entre les Alliés.
L'Acte final du congrès de Vienne fut signé le 9 juin 1815. Il consacra le succès des vainqueurs de Napoléon et ce d'autant plus qu'après les Cent-Jours, un second traité de Paris, celui-ci du 20 novembre 1815, sanctionna l'ancienne puissance prépondérante plus sévèrement que celui du 30 mai 1814.
Chef de la diplomatie autrichienne de 1809 à 1848, Klemens von Metternich entend rétablir l'équilibre européen mis à mal par les guerres napoléoniennes. Il se méfie des idées révolutionnaires et défend une vision absolutiste du pouvoir, affermissant ainsi le rôle des monarchies européennes.
Les puissances signataires et leurs représentants
Talleyrand y représentait la France de Louis XVIII. L'acte final, synthèse de plusieurs traités antérieurs, fut signé le 9 juin 1815. Il s'inspirait des principes du droit monarchique et de l'équilibre européen.
Le but de ce congrès est de redécouper les territoires européens repris à la France, mais aussi d'assurer la paix en Europe. Les grands vainqueurs de Napoléon, le Royaume-Uni, l'Autriche, la Prusse et la Russie sont les principaux arbitres de cette rencontre.
Objectif : attribuer les territoires abandonnés par la France, à savoir la rive gauche du Rhin, la Belgique et la partie de l'Italie annexée à l'Empire. Le congrès doit aussi décider du sort des pays soumis mais non annexés par Napoléon.
L'empereur renonce à toutes les terres qu'il possédait en Allemagne avant 1789. Il cède les anciens Pays-Bas autrichiens (la Belgique) au nouveau royaume des Pays-bas. L'empereur d'Autriche reçoit la Lombardie (région de Milan) et la Vénétie (région de Venise, qui forment le royaume lombard-vénitien.
Du traité de Paris au congrès de Vienne
Le 30 mai 1814, l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse et la Russie, après avoir triomphé ensemble pour la première fois face à Napoléon Ier , signent à Paris un traité avec le nouveau souverain français, Louis XVIII.
La défaite de la France napoléonienne en 1815 marque, pour les grands acteurs du jeu européen, le glas de la « folie révolutionnaire». Au congrès de Vienne, les puissances victorieuses (Angleterre, Russie, Autriche et Prusse) vont tenter de mettre en place un ordre européen.
Karl Bertuch (1777 – 1815).
Organisé par les puissances qui ont abattu Napoléon, il vise à effacer l'héritage de la Révolution française et à lutter contre l'émergence des nationalités. Cet ordre, mis en place lors du congrès de Vienne en 1815, est essentiellement l'œuvre des monarchies conservatrices que sont la Prusse, l'Autriche et la Russie.
I.
Le 30 mai 1814, en signant le premier traité de Paris, la France abandonne les territoires conquis depuis la Révolution, ainsi que certaines îles des Antilles. Elle retrouve ses limites de 1792 (élargies, toutefois, à Montbéliard, à Mulhouse, à une partie de la Sarre, à la Savoie et au Comtat venaissin).
Pour mettre un frein à ses ambitions territoriales, deux Etats tampons sont renforcés à ses frontières : au Nord est créé le royaume des Pays-Bas qui inclut la Belgique, tandis qu'au Sud, le royaume de Piémont-Sardaigne retrouve la Savoie, le comté de Nice et s'agrandit de la région de Gênes.
En 1848, ce sont les Italiens et les Hongrois qui vont obliger l'Autriche à entrer en guerre et à bouleverser l'ordre issu du congrès de Vienne.
Le Congrès de Vienne redessine les frontières européennes. Les puissances victorieuses de l'Empire de Napoléon assurent la redistribution territoriale du continent à leur avantage. Il en résulte un équilibre des puissances qui doit garantir la paix. La Russie absorbe l'essentiel de la Pologne.
Entrés en vainqueurs dans la capitale française le 30 mars 1814, les Alliés, soit principalement les Anglais, les Prussiens, les Autrichiens et les Russes, ont entériné l'abdication de Napoléon Ier et son remplacement à la tête du pays par le frère du précédent roi, Louis XVIII.
Pourquoi dit-on que le congrès de Vienne à un caractère réactionnaire ? - Parce qu'il revient à l'ordre ancien (celui d'avant la Révolution de 1789) en rétablissant au pouvoir la famille des Bourbons en France avec le roi Louis XVIII.
1. Réunion, conférence de souverains, d'ambassadeurs, de délégués de divers pays. 2. Réunion de personnes qui délibèrent sur des intérêts communs, des études communes, etc. : Congrès scientifique.
Sa politique consistait à s'opposer à la liberté de la presse et au système représentatif, censés préparer la subversion révolutionnaire, aussi bien à l'intérieur de l'Autriche qu'en Europe et s'il accepta de participer à la Sainte Alliance, c'était pour mieux combattre les mouvements nationaux et libéraux.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Pertes militaires en Europe
Les tués de l'Armée rouge constituent 53 % du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de l'Allemagne 31 %, ceux du Royaume-Uni 1,8 %, ceux de la France 1,4 % et ceux de l'armée américaine 1,3 %.