La phase tonique s'étend sur 1 à 2 minutes. Elle consiste en une contraction de tous les muscles, provoquant parfois une morsure de la langue. La phase clonique dure environ 20 secondes. Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières, avec un blocage de la respiration.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
On distingue deux grandes catégories de crises soit les généralisées ou les focales. La crise généralisée touche l'intégralité du cerveau tandis que la crise focale se situe dans une région précise du cerveau appelée région focale. Ces deux catégories de crises renferment différents types de crises.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
Pour les personnes souffrant de crises tonico-cloniques généralisées (avec ou sans autres types de crises), le traitement première intention actuel, le valproate de sodium, présente le meilleur profil par rapport à tous les autres traitements.
L'épilepsie en France
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
Complications lors d'une crise d'épilepsie
Certains événements surviennent parfois, à savoir : une chute impliquant un risque de traumatisme (voire de noyade, si l'épisode se déroule pendant une baignade) ; l'inhalation de liquide gastrique par fausse route, pouvant causer des lésions pulmonaires.
La plupart des types de convulsions généralisées (comme les convulsions tonico-cloniques) impliquent des contractions musculaires anormales. Les convulsions qui n'impliquent pas de contractions musculaires anormales sont appelées absence épileptique.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
Si l'EEG est normal et s'il existe une forte suspicion clinique de crise d'épilepsie, un EEG de longue durée peut être demandé. Pour certains types d'épilepsie, survenant pendant le sommeil, l'EEG peut aussi être effectué quand le patient dort (EEG de sommeil).
· fatigue soudaine, perte d'appétit, abattement, somnolence, gonflement des jambes, malaise général, · vomissements répétés, nausées, douleurs dans le ventre et à l'estomac, coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse), · réapparition des crises alors que vous suivez correctement votre traitement.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements.
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte et l'adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
– Laisser la crise suivre son cours ; – Eloigner les objets dangereux, desserrer ses vêtements, enlever ses lunettes, placer un objet mou sous sa tête ; – Rester proche d'elle, noter l'heure de début de crise et surveiller la durée de celle-ci ; – Placez-la en position latérale de sécurité (PLS) dès que possible.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.