Les trois piliers de la morale humaniste sont […] la reconnaissance d'une dignité égale à tous les membres de l'espèce, l'élévation de l'être humain particulier autre que moi en but ultime de mon action, enfin la préférence pour l'acte librement choisi sur celui accompli sous la contrainte.
Caractéristiques de l'humanisme
la mise en valeur de l'être humain; l'émergence de la bourgeoisie; l'accent mis sur l'anthropocentrisme, c'est-à-dire l'homme au centre de l'univers; la mise en valeur des émotions humaines.
Les valeurs de l'humanisme existent toujours : le développement culturel, intellectuel, moral de l'être humain, dans le respect des autres, l'acquisition des savoirs et des arts pour toutes les femmes et tous les hommes sans distinction…
L'humanisme est un mouvement de pensée qui s'est développé en Italie pendant la Renaissance, en réaction au dogmatisme rigide du Moyen Age. Il propose de renouer avec les valeurs, la philosophie, la littérature et l'art de l'Antiquité classique qu'il considère comme le fondement de la connaissance.
Introduction. [Amorce] « Rien de ce qui est humain ne m'est étranger » : la devise empruntée à Térence, dramaturge de l'Antiquité, indique bien à quel point l'homme est au centre de la réflexion humaniste.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
L'humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs.
Selon le dictionnaire, l'HUMANISME c'est une doctrine qui a pour objet le développement des qualités de l'homme Le développement des qualités de l'homme (l'HUMANITAIRE) qui intéresse l'HUMANITE, qui s'intéresse aux intérêts de l'humanité, c'est la bonté et la bienveillance.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Pour conclure, l'humanisme est l'affirmation de la confiance en l'Homme : il peut être bon et vivre dans une société idéale. À l'instar de Platon avec sa République, More écrit Utopia et Rabelais imagine l'abbaye de Thélème, qui toutes deux présentent une société idéale, une utopie.
Le terme humanisme, créé à la fin du XVIII e siècle et popularisé au début du XIX e siècle, a pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIV e siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l'Europe.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Une autre raison est que, l'optimisme et l'idée de progrès qui doit accompagner le modèle humaniste ne semble plus être possible. Il ne semble plus possible de penser que le salut se réalisera dans l'immanence, il ne semble plus possible de penser que les choses continueront à aller de mieux en mieux.
L'antihumanisme théorique tient en une proposition simple : le concept d'Homme n'est qu'un avatar de l'idée de Dieu. L'humanisme est une crypto-théologie reconduisant la structure de l'idéologie religieuse. Une certaine laïcité « droit-de-l'hommiste » est donc naïvement complice de ce qu'elle dénonce[4].
L'humanisme, au sens philosophique, suppose que l'homme (individuellement et collectivement) a une potentialité de développement optimal, sous réserve qu'il en ait la possibilité ; ce qui suppose de respecter la dignité et la valeur de tous les individus humains et de lutter contre les diverses formes d'asservissement.
L'humanisme est un mouvement intellectuel et littéraire qui se répand à la fin du XV° et surtout au XVI° siècles dans une grande partie de l'Europe. Le mot humaniste désigne alors ceux qui étudient les textes de l'Antiquité gréco-latine.
La formation humaniste doit non seulement favoriser l'apprentissage des langues anciennes, mais doit également rendre possible l'apprentissage des sciences nouvelles, la connaissance des traditions de l'Antiquité, une bonne culture générale, etc.
Quels sont les thèmes de l'humanisme ? L'humanisme se caractérise par l'intérêt nouveau pour toutes les formes de savoir et de connaissance. Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir.
Les humanistes considèrent maintenant que tout gravite autour de l'Homme. Contrairement à ce qui était mis en valeur à l'époque médiévale, ce n'est plus Dieu qui est au centre de tout, c'est l'Homme. Avec cette vision de l'humanité, l'Homme est capable de réfléchir par lui-même et n'est pas assujetti à la fatalité.
L'Humanisme est un vaste mouvement d'idées, qui touche toute l'Europe sur plusieurs générations durant l'ensemble du XVIe siècle. Les chefs de file et les textes fondateurs sont Erasme avec Eloge de la folie et Rabelais avec Pantagruel (1532) et Gargantua (1534).
L'humanisme définit alors la culture comme l'essence de l'Homme, puisque la culture apporte sagesse, philosophie et morale. Cette époque est marquée par une grande confiance par rapport au progrès humain, à la civilisation, à la capacité de connaître beaucoup de choses, à la diversité des talents possibles, etc.