Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
On appelle cela l'amour courtois. Le chevalier porte un respect absolu à sa dame et lui promet une totale obéissance. Il consiste à vivre avec un sens profond de la justice. Le chevalier se doit de protéger les faibles comme les paysans.
- La plus importante des règles concerne la grâce accordée au vaincu : jamais un chevalier vainqueur ne doit tuer un adversaire qui implore sa pitié. Une autre règle impose le combat d'égal à égal (interdiction pour un chevalier sur un cheval de combattre un adversaire mis à terre).
Il doit être un guerrier valeureux, capable de faire montre de courage, de force et d'endurance. Mais il doit aussi être à la hauteur du code d'honneur de la chevalerie : être impartial, juste, généreux, pieux, protecteur envers les faibles et les opprimés et plein de merci pour ses adversaires.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Le chevalier courtois accorde une grande place à l'amour, la "fine amor". Cet amour exige du chevalier un dévouement total aux désirs de sa dame: il doit la mériter par son obéissance, sa fidélité et par les prouesses qu'il accomplit pour elle.
un être qui cherche à ce que son action ait du sens et soit bénéfique aux autres, à ce que le monde soit un peu plus habitable. Il est important et urgent, selon lui, de remettre à l'honneur un tel engagement.
un chevalier en armes et armure : lance, éperon, haubert (cotte de mailles servant à protéger le buste du chevalier), l'écu (le bouclier), le heaume (le casque), le blason sur l'écu.
Ils guerroyent pour le butin, à la guerre et au tournoi. Ils ne se battent qu'entre eux, ne combattent pas jusqu'à la mort et se rendent en cas de défaite. Ils ne cherchent pas la confrontation avec les combattants à pied, sauf pour s'en défendre par nécessité.
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Qui a le caractère héroïque et généreux des anciens chevaliers ; noble : Une âme chevaleresque.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
L'histoire
Les chevaliers du Moyen Âge sont des soldats suffisamment riches pour posséder un cheval, une épée et une armure. Ils sont aux ordres d'un seigneur qui les loge.
Le berceau de la chevalerie occidentale médiévale se situe dans le monde franc mérovingien et dans la cavalerie lourde carolingienne.
Lorsque le chevalier était pris d'une envie pressante, il se "lachait" sans scrupule. L'urine était conduite par la capote, puis par le tuyau puis arrivait dans la vessie fermée. De temps en temps, il appelait son écuyer. Celui-ci alors, vidait par terre la vessie de porc et on repartait en guerre.
À la fin du Moyen-Âge (XVe siècle), le mot deviendra plus précis encore dans l'acception de « dernières faveurs d'une dame ». Dès le XIIe siècle, ce substantif peut signifier « parole de remerciement ». Cette acception a produit l'expression granz mercis !, « merci beaucoup ! », qui sert à marquer sa reconnaissance.
« Boire à tire-larigot » est également une expression provenant de l'époque médiévale. Jadis, elle signifiait déjà boire comme un trou.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
Le jeune chevalier se fait remettre son épée et son baudrier par son père ou son oncle lors d'une cérémonie nommée l'adoubement. La chevalerie est ainsi créée pour réunir ces hommes et les envoyer au combat.
C'est l'appropriation des pratiques et qualités qu'ont adoptées les hommes et les femmes qui ont été reconnus à travers l'histoire et les cultures, comme des modèles de réalisations et de comportements face aux problèmes de leurs temps.
Adoubements*, tournois*, bonnes manières et romans courtois : c'est en France, autour de l'an 1100, que sont nés les idéaux, les rites et les jeux de la chevalerie classique.
La fin'amor signifie « amour pur » en occitan ; on l'appelle aussi « amour courtois » en référence à la courtoisie, un idéal de la vie de cour au Moyen Âge et un code de politesse et de galanterie. Il s'agit d'un art d'aimer complexe, dont les caractéristiques varient selon les auteurs.
L'amour courtois est un idéal de sentiments et de comportement à une époque du Moyen Âge. Il influera fortement le cadre de vie de l'aristocratie. Les principes de ce courant sont : courtoisie, loyauté, fidélité, amour.
LE MEILLEUR CHEVALIER DU MONDE. Un chevalier bien connu en France et en Angleterre fut Guillaume le Maréchal (1146-1219 environ). Il joua le rôle de conseiller du roi pour quatre monarques anglais : Henri II, Richard Ier (plus connu sous le nom de Richard Cœur de Lion), Jean, et Henri III.