Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
Les formes du discours. Il existe cinq types de textes ou formes du discours, qui peuvent apparaître dans un même extrait, en fonction de la finalité du texte. Ainsi trouve-t-on les discours narratif, descriptif, explicatif, injonctif et argumentatif.
La disposition (dispositio) : la bonne organisation de votre discours. Le style (elocutio) : la rédaction de votre discours, le niveau de langue et les figures de rhétorique employées. L'action (actio) : la gestuelle et la prononciation du discours. La mémoire (memoria) : l'apprentissage du discours.
Selon Cicéron, un bon discours s'articule en quatre grandes parties : l'exordium (introduction), la narratio (exposition des faits), la confirmatio (présentation des arguments) et la peroratio (conclusion). Ces différentes parties font à leur tour l'objet de nouvelles divisions.
– narratif : on raconte une histoire ; – descriptif : on décrit un lieu, un objet, une personne, un animal ; – explicatif : on donne des explications sur un phénomène, un objet, une situation ; – argumentatif : on cherche à faire partager une opinion, une idée.
Le discours explicatif informe pour faire comprendre ou pour faire agir. Il vise à transformer le savoir du destinataire. L'énonciateur est donc une personne informée, qui connaît bien le sujet.
Le discours descriptif permet au lecteur de se représenter un personnage, un lieu, un paysage, une situation. Il a deux fonctions : Une fonction explicite en donnant au lecteur des informations de différente nature qui lui permettent d'imaginer les personnages, les lieux.
En rhétorique classique occidentale, la péroraison (du latin peroratio) est la dernière des six parties canoniques d'un discours, précédée, dans l'ordre, de l'exorde, de la narration, de la division, de la confirmation et de la réfutation.
Aristote, Rhétorique, Grèce, IV e siècle av.
la rhétorique est l'art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; la rhétorique est l'exposé d'arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote).
Pour construire un discours convainquant , il faut en passer par 4 étapes : Accrocher, introduire, imager et argumenter.
Pour que le discours argumentatif soit convaincant, il faut : – varier ses arguments ; – adapter ses arguments en fonction du destinataire et du but recherché (faire agir ou faire changer d'avis). Les arguments sont classés de manière que leur déroulement aboutisse à l'adhésion du destinataire.
Le discours est une organisation transphrastique (au-delà de la phrase) : la structure des mots relève d'un autre niveau que celui de la phrase. Le discours est soumis à des règles d'organisation en vigueur dans un groupe social déterminé portant sur le plan de texte, la longueur de l'énoncé, etc.
1. Le discours argumentatif. Le discours argumentatif sert à défendre des idées, un point de vue et à persuader un locuteur qui pourrait être en désaccord en développant des arguments. Pour être plus persuasif, l'énonciateur utilise souvent la 1ère personne du singulier, il s'implique ainsi complètement dans l'énoncé.
Pour la commodité de l'analyse, on distingue deux grands types de discours au théâtre : le dialogue et le monologue. Il s'agit de la situation dans laquelle au moins deux personnages se parlent sur une scène.
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
Qu'est-ce que la rhétorique ? La rhétorique est la technique du discours ; l'ensemble de règles, de procédés constituant l'art de bien parler, de l'éloquence. Elle désigne également l'ensemble des moyens d'expression, des procédés stylistiques propres à une personne ou à un groupe de personnes.
L'introduction, la première marche d'un bon discours
La première étape lorsque vous commencez un discours est d'attirer l'intérêt du public. Pour cela, votre introduction doit être réussie et votre première phrase, percutante. Durant cette phase, vous devez faire en sorte que le public se pose des questions.
Le plus souvent, le discours a pour but de convaincre et/ou de persuader. Convaincre consiste à faire partager un point de vu en s'adressant au raisonnement, à la réflexion, à la logique du destinataire. Persuader vise à obtenir l'adhésion du destinataire en s'adressant à son affectivité.
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.
Il convient de commencer par saluer le jury et par se présenter (Bonjour à tous, bonjour Mme XX, Bonjour Monsieur XX. Merci pour votre présence -physique ou virtuelle- aujourd'hui pour la soutenance de mon mémoire). Je suis M. XX/ Mlle ou Mme XX et je soutiens aujourd'hui mon mémoire sur le thème de XXXX).
En résumé : Discours direct : les paroles sont retranscrites telles qu'elles ont été prononcées. Discours rapporté, introduit par deux points et des guillemets. Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”.
Le discours narratif
Il raconte des évènements, des actions. Il emploie des indicateurs de temps (puis, soudain, le lendemain…) pour situer les actions les unes par rapport aux autres. Il privilégie le passé simple, le passé composé ou le présent de narration, qui permettent d'exprimer l'enchainement des actions.
Le discours narratif sert à raconter une histoire se passant dans un lieu et à une époque donnés. Elle est racontée par un narrateur qui peut être un narrateur-personnage ou qui reste extérieur à l'histoire.