Les mercantilistes ont les premiers, du XVIe jusqu'au XVIIIe siècle, défini des concepts permettant d'expliquer la richesse des nations et recommandé, ou mis en œuvre, des mesures pour favoriser leur dynamisme économique.
La variante française du mercantilisme est théorisée par divers auteurs dont Laffemas (1545-1611) et Montchrestien (1575-1621, auteur du premier « Traité d'économie politique« ) et est appliquée à la fin du 17e siècle par Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV.
Le mercantilisme y apparaît comme un « système de puissance » caractérisé par deux objectifs fondamentaux : celui d'une unification interne qui subordonne la prospérité économique à la puissance de l'État; celui d'une puissance externe, à la recherche d'une hégémonie sur les autres nations.
Il prône le développement économique par l'enrichissement de l'Etat au moyen du commerce extérieur. Dans un système mercantiliste, l'Etat joue un rôle primordial en adoptant des politiques protectionnistes qui établissent notamment des barrières tarifaires et encouragent les exportations.
Smith se démarque à la fois des économistes physiocrates pour lesquels la richesse provient de la terre, et des mercantilistes qui font de l'accumulation des métaux précieux l'unique source de croissance d'une nation.
Ne pas confondre libéralisme et mercantilisme
Par opposition, le mercantilisme postule que le résultat économique et social sera meilleur si l'état et les entreprises collaborent pour “optimiser” leur action, que si l'état observe une stricte neutralité libérale.
La doctrine économique du mercantilisme a guidé les décisions économiques jusqu'au 18e siècle. Selon cette doctrine, la puissance d'un État est proportionnelle à ses réserves de métaux précieux. L'enrichissement d'un État doit donc se faire par le commerce extérieur.
Définition : Le mercantilisme est une doctrine économique qui prône le développement économique de la nation par le commerce extérieur, en considérant celui-ci comme un « jeu à somme nulle », ce qui a pour conséquence l'adoption de politiques protectionnistes.
Le mercantilisme prône donc la puissance militaire de l'État, son intervention dans l'économie, la réforme fiscale, le contrôle des prix et les protections douanières, les monopoles et l'activisme monétaire. Le libéralisme s'est constitué en opposition à ces conceptions.
Parmi les avantages du mercantilisme on peut souligner : Cela permettait d'avoir sous contrôle le commerce extérieur du pays. En théorie, cela a rendu la production nationale plus forte et protégée de l'étranger. Elle favorisait l'accumulation de métaux précieux comme l'or.
La main invisible
Autrement dit, "la recherche des intérêts particuliers aboutit à l'intérêt général". C'est ce que la postérité a retenu sous le nom de "mécanisme de la main invisible", expression célèbre qu'Adam Smith n'utilise pourtant qu'une fois dans son œuvre.
Le mercantilisme anglais, appelé aussi « commercialisme » voit dans le commerce extérieur la source de la richesse d'un pays, ce commerce étant par ailleurs fondé sur une solide base industrielle qu'est la construction des navires pour la Royal Navy, qui elle-même sera la base de la puissance militaire de l'Angleterre ...
D'après Jean Touchard, « la doctrine des physiocrates est un mélange de libéralisme économique et de despotisme éclairé, […] la pensée des physiocrates s'ordonne autour de quatre grands thèmes : la nature, la liberté, la terre, le « despotisme légal » […].
Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)
Le capitalisme repose sur les piliers suivants : la propriété privée, qui permet aux individus de posséder des biens matériels (terres, maisons) et immatériels (actions, obligations); l'intérêt personnel, qui pousse les individus à agir selon leur propre avantage, insensibles à la pression sociopolitique.
Les Mercantilistes et les Classiques sont deux écoles de pensées souvent considérées comme opposées. Les Classiques étant la continuité des Physiocrates et ces derniers ont basés leur analyse dans l'objectif d'être anti-Mercantilistes.
Les physiocrates se sont définis comme des « philosophes économistes ». En réponse aux mercantilistes, les physiocrates affirment que l'État n'a pas à intervenir dans la sphère économique. C'est inutile puisque l'économie est gouvernée par des lois naturelles analogues aux lois physiques.
Définition du mot Colbertisme
Colbert est celui qui a systématisé et appliqué cette doctrine en France dès la fin du XVIIe siècle. Le colbertisme prend ses sources dans un principe : l'influence et la grandeur d'un Etat sont proportionnelles à ses ressources en métaux précieux.
La classe productive est celle qui fait renaître par la culture du territoire les richesses annuelles de la nation, qui fait les avances des dépenses des travaux de l'agriculture, et qui paye annuellement les revenus des propriétaires des terres.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
Dans le premier cas, le capitalisme apparaît à la fin du XVIII e siècle en Angleterre à la suite d'une révolution sociale ; dans le deuxième cas, au début du XVI e siècle par la mise en place d'un système marchand européocentré ; dans le troisième cas, avec les premiers États moyen-orientaux entrés en rivalité pour l' ...
Le capitalisme est à la fois un système économique, mais aussi un type d'organisation sociale. C'est aujourd'hui le système économique dominant dans le monde, qui est à l'origine du phénomène de mondialisation.
Les physiocrates s'intéressent à la circulation des richesses et inventent la comptabilité nationale (une question toujours d'actualité !), en établissant que l'équilibre n'est atteint que si les recettes sont égales aux dépenses. Par ailleurs, les physiocrates considèrent que seule la terre produit de la valeur.
Dans un contexte de révolution industrielle, les auteurs classiques analysent les phénomènes économiques et recherchent les lois universelles de l'économie. Leurs préoccupations sont notamment la nature de la richesse, sa création et sa répartition, la monnaie, la valeur, les prix et la croissance.