La dialyse a pour but de suppléer la défaillance des reins malades en assurant l'élimination des déchets et de l'eau de l'organisme. On distingue globalement deux types de dialyse : l'hémodialyse et l'hémodiafiltration qui se font par voie externe. la dialyse péritonéale, traitement par voie interne.
Lorsque les reins ne fonctionnent plus, les déchets et l'excès d'eau peuvent être retirés du sang grâce à l'hémodialyse ou à la dialyse péritonéale. Dans l'hémodialyse, le sang est transféré de l'organisme vers un dialyseur (appelé rein artificiel) qui filtre le sang.
La dialyse péritonéale peut vous aider à conserver votre fonction rénale restante plus longtemps que l'hémodialyse en centre1. Des études récentes ont également suggéré que la DP peut offrir une meilleure survie initiale (au cours des deux premières années) que l'hémodialyse2.
La dialyse péritonéale permet une meilleure stabilité et un contrôle de la pression artérielle. Le traitement offre moins d'exposition à des germes présents en milieu hospitalier, par exemple la bactérie C. difficile ou d'autres bactéries résistantes aux antibiotiques.
Le dialyseur
Ce passage répété tout le long de la séance de dialyse débarrasse le sang des déchets toxiques, corrige les anomalies biologiques et élimine l'excédent d'eau accumulé dans l'organisme.
Veillez alors à limiter les aliments qui en sont riches comme les légumes crus, les légumineuses, les pommes de terre, les chips, le chocolat, les noix et les fruits. Les fruits secs ou confits, la banane, l'abricot, l'avocat et le melon, notamment, contiennent beaucoup de potassium.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
Comment la dialyse péritonéale est-elle réalisée ? Le traitement par dialyse péritonéale requiert la mise en place dans la cavité péritonéale d'un cathéter souple par lequel du liquide de dialyse sera introduit puis retiré plusieurs fois par jour. Le cathéter intra péritonéal est placé chirurgicalement sous anesthésie.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.
On choisit le plus souvent une veine de l'avant-bras ou du bras préférentiellement sur le bras "non-dominant" (c'est à dire le bras gauche pour les droitiers et réciproquement), moins sollicité dans la vie courante.
Dans l'insuffisance rénale terminale, l'arrêt de dialyse entraîne la mort en moyenne en huit jours. Si la décision d'arrêt est celle du patient, on la considère en France comme une conduite sui- cidaire.
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Pendant l'hémodialyse, le sang est retiré du corps par l'appareil au moyen d'une aiguille ou d'un cathéter veineux central, puis est pompé à travers le dialyseur pour épurer le sang. Après quoi, le sang nettoyé est réinjecté dans le corps au moyen d'une deuxième aiguille ou d'une deuxième branche du cathéter.
Et surtout, les chercheurs ont montré que lorsqu'il y avait un intervalle de deux jours sans dialyse, la mortalité et le risque de complications au troisième jour étaient les plus élevés de la semaine.
La fistule est indispensable pour pouvoir alimenter le circuit de la machine de dialyse, elle permet de créer un vaisseau de gros calibre, facile à ponctionner, et de fort débit. D'une façon générale, il est préférable d'utiliser vos propres veines et de réaliser le branchement aussi proche de la main que possible.
Les symptômes auxquels il faut être attentif sont: une bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque), des palpitations cardiaques, des nausées et vomissements et des fourmillements, tremblements ou engourdissements des membres. Ces symptômes ne surviennent toutefois que quand l'hyperkaliémie est déjà sévère.
Le Dr Tostivint le répète, « l'important pour éviter d'avoir besoin d'être dialysé, c'est de dépister, dépister et encore dépister ! Pour cela, il convient de mesurer trois paramètres importants : le taux de créatinine dans le sang, d'albumine dans les urines et la tension artérielle ».
Plus la créatinine augmente, plus la clairance diminue. Une clairance basse signifie que les reins ne fonctionnent pas correctement : on parle d'insuffisance rénale modérée en-dessous de 60 mL/min et d'insuffisance rénale sévère en-dessous de 30mL/min.
Les limites de l'hémodialyse trois fois par semaine : le risque de décès est plus élevé après deux jours sans dialyse.
En revanche, la dialyse péritonéale doit souvent être débutée un peu plus tôt, lorsque la fonction rénale se situe entre 10 et 15% de la normale, cette fonction résiduelle rendant le traitement plus confortable.
La dialyse à domicile quotidienne remplace la fonction rénale. Le repas qui est pris par le patient va être absorbé et filtré le jour même. La dialyse à domicile fait partir de l'eau tous les jours, ce qui veut dire qu'au niveau hydrique, les patients ne sont pas en surcharge.
Par exemple : Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
Le cout des différentes modalités de dialyse est par ailleurs très variable : - une séance d'hémodialyse en centre : 340 à 380 €, - une séance en autodialyse ou UDM : 200 à 250 €, - une semaine de dialyse péritonéale : 550 à 700 €.
L'insuffisance rénale au stade ultime (IRSU), aussi connue sous le nom d'insuffisance rénale chronique de stade 5, correspond à une clairance de la créatinine de moins de 15 ml/min/1,73 m2 et exige souvent une dialyse (aussi appelée thérapie de remplacement rénal) ou une transplantation1.