L'imparfait peut aussi évoquer la répétition ou l'habitude, qui est en soi quelque chose que l'on a déjà fait (de l'accompli) et que l'on refera (de l'inaccompli).
L'imparfait de l'indicatif présente une action réelle qui dure dans le passé. Il peut également exprimer le déroulement d'une action, une habitude, une répétition ou présenter une description.
L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit. Il décrit une action passée, qui a un début et une fin clairement identifiable.
L'imparfait d'habitude
Comme l'imparfait est un temps qui s'utilise pour des actions inachevées (voir ci-dessous), il exprime facilement l'habitude, c'est-à-dire la répétition d'un acte non accompli.
L'imparfait de l'indicatif est un temps du passé. Il est utilisé pour exprimer une habitude, faire une description, pour expliquer une situation, une action en cours dans le passé. Il est aussi utilisé pour faire une hypothèse (irréelle au présent), ainsi que dans certaines formules de politesse.
le passé simple sert avant tout à exprimer des actions dans le cadre d'un récit, sa valeur est donc narrative, contrairement à l'imparfait, qui, lui, a une valeur essentiellement descriptive. Il peut aussi exprimer des éléments de second plan, quand le passé simple narre ceux de premier plan.
Le passé simple de l'indicatif a trois valeurs : dans un récit au passé, il raconte une action de premier plan, des événements passés et des événements finis dans le temps. Le passé simple est utilisé pour raconter une action de premier plan dans un texte au passé. J'allais sortir quand elle sonna.
Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
L'imparfait permet de mettre une ambiance, de créer une atmosphère ou encore de planter un décor. En général, c'est le temps utilisé à l'écrit pour une description. Par exemple : la montagne surplombait la rivière, et donnait une couleur verdâtre à l'eau.
En résumé, l'imparfait est utilisé pour décrire comment les choses étaient dans le passé, tandis que le plus-que-parfait est utilisé pour parler d'une action qui s'est produite avant une autre action passée.
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Pour faire une description au passé, on utilise l'imparfait. L'imparfait se forme à partir de la base du verbe conjugué à la 1re personne du pluriel au présent + les terminaisons -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Exception : pour le verbe être, on n'utilise pas la base de la 1re personne du pluriel au présent.
La valeur aspectuelle indique si le fait ou l'action est accompli(e) ou non accompli(e). Les formes simples de l'indicatif ont toutes une valeur aspectuelle d'inaccompli et les formes composées de l'indicatif une valeur aspectuelle d'accompli.
Le plus-que-parfait est un temps du passé. Il précise qu'une action s'est déroulée avant une autre qui a déjà eu lieu dans le passé. Cette action peut être exprimée avec un passé composé, un imparfait ou un passé simple.
L'imparfait duratif : c'est la valeur principale de l'imparfait et qui s'utilise le plus souvent, elle exprime des actions non limitées dans le temps, qui durent. Il regardait le jardin et pensait à sa fille. Ici, nous ne savons ni quand commence l'action ni quand elle se termine, elle dure, d'où le nom de 'duratif'.
Son nom provient du latin imperfectus, signifiant : inachevé, incomplet. L'imparfait est un temps simple du mode indicatif, c'est-à-dire qu'il présente une action réelle et la situe dans le temps. Il existe également un imparfait du subjonctif en français.
La différence entre ces deux temps verbaux réside dans leur rapport d'antériorité : le plus-que-parfait exprime une antériorité par rapport au passé simple. En d'autres mots, le plus-que-parfait est employé pour une action qui a eu lieu avant celle exprimée au passé simple.
Le passé simple permet de relater n'importe quelle action qui s'est achevée à un moment précis. Il est donc beaucoup plus utilisé qu'en français. L'imparfait, lui, est un temps de narration qui décrit des habitudes, des actions qui se sont répétées.
Le premier mot-clé, c'est que l'action décrite en utilisant le passé simple, elle est brève, c'est-à-dire qu'elle est courte, elle ne dure pas très longtemps, elle est soudaine et elle ne dure pas très, très longtemps.