On distingue (04) grands systèmes aquifères correspondant aux principales formations géologiques : le système aquifère superficiel dit « complexe terminal » qui regroupe les formations à dominante sablo-argileuse et sableuse du Quaternaire (QT), du Continental Terminal (CT) et de l'Oligo-miocène (OM).
La nappe phréatique (on l'appelle aussi nappe aquifère) est une réserve d'eau qui se trouve sous la surface de la terre au-dessus d'une poche de terre imperméable.
Les nappes d'eau souterraines peuvent être de différents types : les nappes libres et les nappes captives. Les nappes libres sont les premières nappes rencontrées dans un sous sol perméable. Elles comprennent la nappe phréatique peu profonde atteinte par les puits et forages de particuliers.
Un aquifère est un corps (couche, massif) de roches perméables comportant une zone saturée suffisamment conductrice d'eau souterraine pour permettre l'écoulement significatif d'une nappe souterraine et le captage de quantité d'eau appréciable.
Souvent, les aquifères sont des ressources renouvelables, alimentées lentement par l'infiltration d'eaux de pluie pendant des centaines, voire des milliers, d'années.
Ce sont principalement les précipitations qui alimentent les nappes d'eau souterraine à partir de zones de recharge (sommet de la nappe si celle-ci est proche de la surface). La pluie non interceptée par les végétaux atteint le sol.
Les aquifères de roches sédimentaires sont composés de calcaires, sables, grès, craie.
D'où provient l'eau des nappes phréatiques ? L'eau des nappes provient des précipitations qui tombent dans le bassin versant drainé par un cours d'eau et ses affluents. Une partie de ces eaux de pluie s'infiltre à l'intérieur du sol à travers les pores et les fissures des roches.
sur-nappe n.f. Petite nappe que l'on pose sur une nappe à bord tombant. sous-nappe n.f. Molleton qu'on met sous la nappe pour protéger la table.
Les méthodes géophysiques représentent aujourd'hui les principales méthodes de prospection et de détection des aquifères souterrains. La technique choisie est surtout fonction du contexte géologique. Avec ces méthodes, on cherche à étudier les propriétés physiques et en particulier électriques du sol.
Cas de l'argile
Cependant, l'eau ne peut y circuler librement du fait de la faible conductibilité hydraulique des argiles de l'ordre du milliardième de mètre par seconde et les sols argileux ne peuvent donc pas abriter d'aquifères.
Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres. Ce sont des forages réalisés depuis la surface, à l'intérieur desquels la profondeur de la nappe peut se mesurer (par exemple à l'aide d'un flotteur).
Les aquifères karstiques résultent d'un processus complexe de karstification et d'évolution au cours du temps. La karstification se fait par dissolution des roches carbonatées ou sulfatées au contact de l'eau.
La nappe phréatique (de φρέαρ (phréar), le puits) est une nappe d'eau que l'on rencontre à faible profondeur. Elle alimente traditionnellement les puits et les sources en eau potable. C'est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface.
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire. Le reste est assuré par de nombreux bassins côtiers, Adour, Somme, Charente, Var, ou des affluents de fleuves de pays voisins, Rhin, Escaut.
Le saviez-vous ? Le lac Baïkal, situé dans le sud de la Sibérie, représente le plus grand réservoir naturel d'eau douce liquide au monde avec 23 000 milliards de mètres cubes d'eau !
éviter l'épuisement des nappes par des prélèvements trop importants ; adapter les prélèvements en cas de crise liée à une sécheresse ; éviter la contamination des eaux souterraines par des produits toxiques ; protéger de manière renforcée la proximité des captages d'eau en vue d'une production d'eau potable.
Les classifications varient suivant l'origine de la roche. Celles-ci sont établies pour les trois grands types de roches : - magmatiques, - métamorphiques, - sédimentaires. Au niveau macroscopique, la couleur est également un critère important pour définir le choix d'une pierre.
Oui, l'eau fait partie du monde minéral. La neige et la glace, qui sont des formes solide de l'eau en dessous de 0°, ont une structure cristalline comme tous les autres minéraux dans la nature.
On a donc deux grands groupes de roches ignées: les roches ignées extrusives, à fins cristaux, et les roches ignées intrusives, à cristaux grossiers.
La recharge des aquifères ou infiltration résulte naturellement d'un processus hydrologique par lequel les eaux de surface percolent à travers le sol et s'accumulent sur le premier horizon imperméable rencontré (banc d'argile ou de marne) ; elle peut aussi être assurée artificiellement par des puits filtrants.
Il existe des interactions fortes entre les eaux souterraines et les eaux de surface. Par un phénomène de drainage naturel, l'eau contenue dans les aquifères peut rejoindre les milieux aquatiques, soit à l'intérieur des terres ou sur le littoral.
Pour vérifier la présence d'une eau souterraine, le sourcier dirige son outil au sol. En présence de l'eau, celui-ci se met en mouvement. Il peut aussi procéder par intuition ou se baser sur les caractéristiques dominantes de l'environnement comme la présence de certains végétaux ou les composants du sol.