Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
La mémoire explicite
On parle de mémoire à long terme explicite, ou déclarative, lorsqu'on se rappelle consciemment des informations enregistrées et qu'elles peuvent être exprimées par le langage. La mémoire explicite regroupe la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
La mémoire est une fonction cognitive qui nous permet de saisir, stocker, puis rappeler des informations perçues. C'est facile à comprendre. Même si le mécanisme de la trace mnésique et de sa consolidation reste du domaine de la recherche.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme. Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir-faire.
Vous vous souvenez de la plaque d'immatriculation, du prénom du chat de votre voisin lorsque vous étiez enfant, mais vous ne parvenez pas à vous rappeler du contenu de votre dernière assiette ? Ce phénomène n'a rien de pathologique, il est même parfaitement normal : c'est ce qu'on appelle la mémoire sélective.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
La mémoire sémantique et la mémoire épisodique sont deux systèmes de représentation consciente à long terme. La mémoire procédurale permet des automatismes inconscients. La mémoire perceptive est liée aux différentes modalités sensorielles.
1. Activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations. 2. Cette fonction, considérée comme un lieu abstrait où viennent s'inscrire les notions, les faits : Ce détail s'est gravé dans ma mémoire.
La mémoire sémantique est une fonction cognitive centrale, fondamentale pour la production et la compréhension du langage, la perception des objets, des visages et, au-delà, la compréhension du monde qui nous entoure, des autres et de nous-mêmes.
Lorsqu'une personne a une mémoire kinesthésique, les gestes doivent primer dans son apprentissage pour stimuler sa concentration. Son corps retient les informations, car en quelque sorte, un kinesthésique se souvient de ce qu'il fait. Pour travailler sa mémoire, le kinesthésique doit effectuer des mouvements.
Les étapes de la mémorisation
La mémorisation suit un cheminement en trois étapes : l'encodage, le stockage et le rappel.
Les lieux de la mémoire
Mémoire sensorielle ou perceptive : elle implique différentes régions à proximité des aires sensorielles et le cortex préfrontal. Mémoire sémantique : elle fait intervenir des régions étendues comme les lobes pariétaux et temporaux mais aussi le néocortex, l'hippocampe et l'amygdale.
Le but d'un mémoire est d'explorer un domaine du savoir, de l'analyser et d'en tirer des réflexions originales. En un mot, d'apporter une pierre à l'édifice de la connaissance.
La première méthode de mémoire, l'Art de mémoire (appelée aussi méthode des lieux) est inventée par le poète Simonide de Céos au VI e siècle av. J. -C. , selon le récit quelque peu légendaire de Cicéron dans De oratore.
La mémoire joue un rôle dans toutes nos activités. Elle est essentielle à la création et au développement de notre personnalité. Elle est le témoin direct de notre passé (mémoire épisodique) et aussi des connaissances générales et de l'histoire (mémoire sémantique).
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
La logique et l'intelligence reposent en partie sur la mémoire, car il faut avoir acquis des connaissances pour résoudre des problèmes ou créer. Comme le disait Picasso, la peinture c'est comme le chinois, ça s'apprend.
La mémoire photographique, encore appelée mémoire eidétique – du grec eidos signifiant « image », « forme » d'une chose ou « apparence » d'une personne –, est la capacité de se souvenir de façon durable d'une grande quantité d'informations visuelles après ne les avoir aperçues que peu de temps.
Tests et exercices de mémoire eidétique
Pratiquez une activité physique régulière. Restez concentrer durant l'apprentissage et la mémorisation, évitez de faire plusieurs choses à la fois et cultivez votre sens de l'observation. Se désaltérer souvent avec de l'eau et éviter l'alcool.
Les mécanismes de l'oubli
Plusieurs théories s'affrontent pour expliquer comment on en vient à oublier quelque chose. Du côté de la neurobiologie, on parle de décomposition des souvenirs, peut-être due à la mort de certains neurones ou de certaines connexions au sein du cerveau.