La motricité est la capacité à faire des mouvements avec son corps. On distingue deux types de motricité. La première est la motricité globale, elle concerne tout le corps. La seconde est la motricité fine, elle cible l'utilisation des mains et des doigts pour réaliser des tâches minutieuses.
La motricité globale concerne surtout l'équilibre, la coordination générale, la latéralité et le tonus. De son côté, la motricité fine concerne l'exécution des mouvements fins, précis et minutieux.
La motricité fine correspond à l'ensemble des mouvements précis, coordonnés et contrôlés des mains et des doigts que l'on va mobiliser dans le but d'accomplir un geste volontaire. Ces mouvements sont essentiels pour l'autonomie au quotidien : pour manger, s'habiller, tenir un stylo…
Le développement de la motricité globale permet à un enfant d'exercer son équilibre et sa coordination et d'utiliser ses grands muscles.
On désigne par motricité globale les acquisitions en lien avec l'équilibre et la coordination qui permettent à l'enfant d'utiliser et de maîtriser les muscles de son corps afin de réaliser certains mouvements ou actions, par exemple se tenir en position assise, ramper, marcher, courir, sauter, grimper, etc.
La motricité en crèche
On mettra en place plutôt des ateliers sous forme de parcours de motricité permettant la pratique de plusieurs actions simples : sauter, passer au-dessus/en-dessous, grimper, courir, ramper, rouler, maintenir son équilibre,… Le plaisir que lui procurent ces mouvements est son moteur.
On appelle mouvements involontaires ou mouvements anormaux involontaires une activité motrice indépendante de la volonté, survenant à l'état de veille. Pour la plupart d'entre eux, mais pas pour tous, ils résultent d'un dysfonctionnement ou d'une lésion des noyaux gris centraux.
Motricité fine à la naissance : le réflexe d'agrippement ou grasping. Motricité fine à 1 mois : premiers mouvements désordonnés. Motricité fine à 3 mois : la préhension au contact. Motricité fine à 4 mois : le début de la préhension volontaire.
Pleins d'idées pour développer la motricité fine :
Faire une grosse boule de pâte à modeler, la garder dans la main et l'écraser simultanément avec tous les doigts. Tordre des éponges à une main ou à deux mains. Faire avancer des boules de ouates en les soufflant avec une poire à jus, pompée avec les doigts.
La Motricité Renforcée® est une solution de transformation simple réalisée à partir d'un véhicule de série 4x2 à deux ou quatre places (V.U. ou V.P.). Celle-ci apporte des aptitudes exceptionnelles en évolution tout chemin, voire aussi en tout-terrain léger.
Parmi elles, on compte notamment la tétraplégie et la paraplégie. Elles provoquent des troubles au niveau de la conduction de l'influx nerveux (moteur et sensitif). Dans ces circonstances, la paralysie des membres inférieurs et supérieurs est proportionnelle au niveau d'atteinte de la moelle épinière.
La gymnastique, pour l'équilibre
En multipliant les divers sauts et déplacements latéraux, la gymnastique est un bon moyen de développer la motricité des enfants.
Le tronc cérébral est le centre de commande des mouvements involontaires. C'est lui qui reçoit les informations des nerfs sensitifs, les traite et qui envoie des signaux aux différents muscles du corps par les nerfs moteurs.
Les jeux à lacer, boutonner, glisser
La motricité fine se travaille et s'entretient tous les jours. L'habillement en est un bon exemple : entre les boutonnières, les fermetures éclair et les lacets, la dextérité est fort utile.
Pourquoi développer la motricité fine ? Dès le plus jeune âge, la motricité fine chez l'enfant va lui permettre de : Découvrir son corps, ses sens et ses fonctions. Participer aux activités de la vie quotidienne.
Ensemble des fonctions nerveuses et musculaires permettant les mouvements volontaires ou automatiques du corps.
La motricité volontaire dépend du faisceau pyramidal qui représente la liaison directe entre le cortex cérébral moteur et les motoneu- rones se trouvant dans le tronc cérébral (premier motoneurone) et dans la moelle épinière (deuxième motoneurone).
La motricité libre est un concept créé par la pédiatre hongroise Emmi Pikler. Elle propose de laisser l'enfant libre de ses mouvements et de ne pas les lui enseigner. Le nourrisson développe ainsi sa confiance, en même temps qu'une meilleure relation avec ses parents.
la motricité automatique : la volonté n'intervient que pour déclencher des gestes automatisés, la motricité volontaire : le geste est pensé avant d'être exécuté.
Ces habiletés l'aideront à maîtriser certaines activités physiques, comme s'asseoir, ramper, marcher, courir, grimper, sauter, et plusieurs autres mouvements que son corps lui permet de faire. Développer la motricité globale aide beaucoup au développement de la motricité fine.
Sans motricité fine, les enfants ne peuvent être autonomes. À l'extrême, pensons à l'essuyage après être allé à la selle. Ce mouvement de nettoyage sans l'aide de la vision dépend d'une motricité fine bien développée. De plus, les manipulations sont la porte d'entrée du développement cognitif.
On devrait observer des mouvements d'ouverture/fermeture des ciseaux sans “fixer” ses épaules. Vers 5 ans: Amusez-vous à colorier des petites formes, sans tourner la feuille. → L'enfant devrait être capable d'utiliser un crayon de bois, avec prise à 3 ou 4 doigts, appuyé dans la commissure entre le pouce et l'index.