Affection caractérisée par des conflits qui inhibent les conduites sociales et qui s'accompagnent d'une conscience pénible des troubles.
La névrose désigne un ou plusieurs symptômes d'origine psychologique perçus comme contraignants et irrationnels par le sujet qui en souffre. Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…)
Les troubles névrotiques se caractérisent par des symptômes émotionnels et/ou comportementales dont le patient a conscience mais dont il ne peut s'en défaire par la volonté ou le contrôle. Parmi les plus connues, on peut citer les phobies ou l'hypocondrie.
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
L'origine de la névrose est généralement relative à un traumatisme plus ou moins récent ayant impacté l'état psychologique de la personne. Le patient a totalement conscience de ces troubles et n'est pas du tout "déconnecté" de la réalité.
C'est une sorte de tempérament, une sorte de mentalité, une sorte de fonctionnement psychologique.
L'anxiété est d'ailleurs souvent une constituante à part entière de la névrose. Il est possible de la traiter en associant une prise médicamenteuse (anxiolytiques) et un suivi psychothérapeutique ou psychologique.
Psychothérapie, médicaments : comment traiter la névrose ? L'approche psychothérapique va permettre au patient de faire entendre sa souffrance, de rechercher pour comprendre l'origine de ses symptômes, les mécanismes de défenses qui se sont mis en place.
Elle porte l'accent sur la notion de personnalité dépressive : le syndrome dépressif ne relève pas d'une névrose, mais d'une pathologie narcissique.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
Freud a établi que le conflit psychique est responsable de la névrose : conflit entre le Moi et les exigences de la pulsion sexuelle. Un Moi immature soumis aux pressions du Surmoi préfère refouler les représentations pulsionnelles plutôt que les contrôler à défaut d'avoir pu les intégrer.
Selon un article publié dans le magazine American Psychologist, les personnes atteintes de névroses ont tendance à “opposer des émotions négatives face à une menace, une frustration ou une perte”.
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
C'est dire que nous sommes tous névrosés parce que nous désirons et que nos envies ne sont pas forcément réalisables. D'une certaine façon, c'est l'enfant en nous qui continue de s'exprimer et conserve des zones d'incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l'âge adulte.
Autrefois appelé hystérie, l'histrionisme est aujourd'hui défini comme un trouble de la personnalité très expansif qui vise à combler ou entretenir un besoin permanent d'attention. C'est l'amélioration de l'image de soi qui, dans la plupart des cas, permet au patient de sortir de ce trouble.
La névrose d'angoisse est caractérisée par une peur intense et incontrôlée. Elle porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, de perdre le contrôle. La personne victime de névrose d'angoisse a l'impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner. Du moins, tant que la crise dure.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Définition. La névrose hystérique se caractérise essentiellement par la survenue de divers troubles somatiques transitoires et paroxystiques ou durables mais sans liaison anatomoclinique sous-jacente. Ces troubles sont appelés symptômes de conversion.
La névrose post traumatique est comme la névrose de guerre. Elle survient dans les suites d'un traumatisme (quelque soit sa cause) qui a entraîné une peur intense et qui va se développer secondairement et peut devenir très invalidante.
Les symptômes de l'hystérie ou personnalité histrionique
Très préoccupés de leur corps et de son apparence, leur volonté de plaire et les comportements de séduction, parfois érotisés, animent leurs relations aux autres. Elles manifestent leurs émotions de façon excessive.
Il faut du temps pour lutter contre une névrose obsessionnelle, les psychothérapies cognitivo-comportementales sont recommandées pour aider à lutter contre les obsessions et les rituels. Lorsqu'il s'agit d'un enfant, une thérapie familiale doit également être envisagée pour que chacun puisse aider.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).