On distingue trois types de raisonnement : l'induction , la déduction et le raisonnement analogique .
Raisonner peut consister à dévider le fil des idées, à juger, à conclure, mais toujours en exerçant sa raison pour prouver, argumenter, expliquer, éventuellement décider.
En logique, on s'accorde à considérer trois « moyens » de construction du raisonnement : la déduction ou raisonnement par déduction ; l'induction ou raisonnement par induction ; l'abduction ou raisonnement par abduction.
Un raisonnement fallacieux est fondé sur l'antagonisme entre : son apparence de logique, qui est en rhétorique l'art de construire un discours cohérent ; son caractère fallacieux, c'est-à-dire mensonger, ou illusoire.
Le raisonnement déductif repose fortement sur l'exactitude des prémisses initiales. L'argument final est invalide si une seule prémisse est jugée incorrecte.
En effet, Descartes affirme audacieusement – et à plusieurs reprises – que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », que « la raison est naturellement égale en tous les hommes », et qu'« elle est la seule chose qui nous rend hommes et nous distingue des bêtes ».
Les grands principes du raisonnement logique sont les suivants : Principe de non-contradiction : Ce principe stipule qu'une proposition ne peut pas être vraie et fausse en même temps, dans le même contexte et au même moment. Par exemple, il est impossible que "Il pleut" soit à la fois vrai et faux en même temps.
Il consiste à s'appuyer sur une analogie, une ressemblance ou une association d'idées entre deux situations, par exemple passée/présente, connue/inconnue, etc., à procéder à une comparaison et à aboutir à une conclusion en appliquant à la seconde situation une caractéristique de la première.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
Le raisonnement est l'action ou la faculté de raisonner, l'exercice de la pensée et la manière de l'exercer. Il se traduit par la capacité à analyser le réel et à le comprendre, à percevoir les relations entre les êtres ou les objets. C'est aussi la capacité de connaître, de juger, de convaincre.
Le raisonnement par l'absurde consiste à supposer que A est vraie et que B est fausse. On aboutit alors à une contradiction, ce qui entraîne que B doit être nécessairement vraie.
On appelle raisonnement concessif un raisonnement dans lequel le locuteur admet un argument contraire à sa thèse tout en maintenant son point de vue initial.
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Dans le raisonnement par récurrence, il y a 3 étapes: l' initialisation, l' hérédité et la conclusion.
Suite d'arguments, de propositions liés les uns aux autres, en particulier selon des principes logiques, et organisés de manière à aboutir à une conclusion : Suivez bien mon raisonnement.
Hegel a voulu englober toute l'expérience humaine dans la pensée. Pour lui, la raison intervient dans chaque événement et chaque domaine de la vie. Un « savoir absolu » qui permet de se sentir partout « chez soi ».
La notion de Raison (« Vernunft ») dans la Phénoménologie de l'esprit prend chez Hegel un sens particulier : la Raison désigne l'état de la conscience qui sait être toute réalité. Il lui faudra encore passer par les stades de l'observation, des choses et d'elle-même, avant d'arriver au stade de l'esprit.
La raison, grâce à la connaissance de ce qui est vraiment utile, peut distinguer entre la joie qui signale un vrai bien (ce qui est utile à l'ensemble du corps) et celle qui correspond à un bien apparent (ce qui est utile à une partie du corps seulement, aux dépens des autres parties) (cf.
Raisonnement inductif
On formule des hypothèses, considérée comme vraies, basées sur ces observations et on tire des conclusions. Aristote donnait l'exemple suivant : « Si un navire suit une côte et se retrouve au même endroit, on peut en induire que la terre qu'il a longée est une île ».
Dans ce noyau, on définit l'induction comme une opération mentale consistant à remonter de propositions singulières à une proposition générale, et dans lequel la déduction consiste à passer d'une proposition à une autre qui en est la conséquence logique et, la conséquence logique de la première proposition.
Le raisonnement inductif peut être opposé au raisonnement déductif. Dans ce cas, il faut partir d'une idée générale pour en tirer des conséquences spécifiques. Voici un exemple de raisonnement déductif : « Les chiens sont des mammifères.