PERFORMATIF, -IVE, adj. A. − [D'après la théorie d'Austin, en parlant d'une catégorie de verbes] Les verbes performatifs seraient ceux qui non seulement décrivent l'action de celui qui les utilise, mais aussi, et en même temps, qui impliqueraient cette action elle-même.
L'énoncé performatif est donc à la fois manifestation linguistique et acte de réalité. Les exemples d'énoncés performatifs sont nombreux : « Je jure de dire la vérité », « Je te baptise », « Je parie sur ce cheval », « Je t'ordonne de sortir », « Je vous promets de venir », etc.
Qu'est-ce qu'un langage performatif ? Un langage performatif, c'est un discours qui va utiliser des verbes performatifs dans le but de réaliser une action par son énoncé. Dans une phrase, c'est un verbe, qui par son énonciation, exécute l'action qu'il exprime.
(Linguistique) Qui accomplit une description, en parlant d'un énoncé.
Les
-L. Austin (1970) est bien connu : en voulant définir le caractère performatif de certains énoncés, il cherche à spécifier les différentes occasions où l'énonciation n'est pas en train de « constater » une action ou une situation, mais constitue elle-même une action à part entière.
Il existe différents types d'actes de langage, que l'on catégorise généralement selon leur but : citer, informer, conclure, donner un exemple, décréter, déplorer, objecter, réfuter, concéder, conseiller, distinguer, émouvoir, exagérer, ironiser, minimiser, railler, rassurer, rectifier…
Quand dire, c'est faire (1962) est un ouvrage du philosophe anglais John Langshaw Austin (1911-1960) qui met en évidence l'existence d'énoncés performatifs, c'est-à-dire constituant une action particulière en même temps qu'ils sont énoncés.
Cette catégorie d'actes illocutoires se décline comme suit : ・ Les actes assertifs qui permettent de décrire le monde ; le locuteur ajuste son énoncé en partant des mots pour appréhender le monde ; ces actes correspondent aux affirmations, aux constatations, aux confirmations, aux présentations, aux descriptions, aux ...
2. promesse, de mariage etc., qui ne constatent pas mais accomplissent quelque chose : « Dire c'est faire ».
Quand dire, c'est faireCertains énoncés sont en eux-mêmes l'acte qu'ils désignent. Ainsi, lorsque le maire prononce la formule rituelle « je vous marie », il marie par la seule énonciation de cette phrase ; même chose lorsqu'on baptise un enfant ou un navire, lorsqu'on fait une promesse, etc.
Parler c'est agir : toute chose qu'on nomme n'est déjà plus tout à fait la même, elle a perdu son innocence.
Cette trouvaille de génie a bouleversé la linguistique, y ouvrant un champ nouveau – celui de la
Son œuvre la plus connue en France How to do Things with Words (1962) (traduite sous le titre de Quand dire, c'est faire) porte un titre qui se réfère ironiquement à la tradition anglo-saxonne des livres de conseils pratiques (par exemple : How to make friends).
La pragmatique a toujours revendiqué Austin comme père fondateur, mais un peu comme une politesse, et sans toujours prêter une grande attention à ses textes. Austin est peut-être aujourd'hui le philosophe du langage dont le nom est le plus connu et l'œuvre la plus méconnue.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
D'après Searle, qui reprend les travaux de Austin sur les
1En 1962, John Austin publiait un ouvrage intitulé How to do things with words, (« Comment faire des choses avec des mots »), traduit en 1970 sous le titre : Quand dire c'est faire. Il y analysait un certain nombre d'énoncés qui ne sont pas seulement des énoncés constatatifs.
Ce principe définit l'acte de communication comme un phénomène d'échange entre deux partenaires (que ceux-ci soient présents l'un à l'autre ou non), lesquels doivent se reconnaître semblables et différents.
Conclusion. Ainsi, le langage ne trahit pas la pensée. Certes, il existe une multitude de sentiments ou de phénomènes intimes, sentis, inconscients en dehors et en deçà de la pensée, que le langage ne parvient pas à rendre et peut pourtant, paradoxalement, dévoiler malgré lui.
Parler, ce n'est pas seulement prononcer des sons, c'est aussi utiliser un langage gestuel ou mimique. on peut parler par gestes ou par signes, en exprimant aussi bien l'acte de penser. Néanmoins, ce que montre Descartes c'est que la parole est le signe de la pensée c'est-à-dire qu'elle en est un indice, une marque.
II) La parole est le contraire de l'action. Que l'opinion, voire le bon sens expriment un soupçon à l'égard de la parole, cela est clair dans de nombreuses formules. « Ce n'est qu'un beau parleur » ; « assez de mots, des actes » ; « C'est plus facile à dire qu'à faire ».
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.