Un verbe défectif est un verbe pour lequel certaines formes conjuguées manquent ou bien sont inusitées à certaines personnes, à certains temps ou à certains modes. n'existent qu'à l'infinitif.
Conjugaison : Falloir n'a ni impératif ni participe présent. Il n'est bien employé qu'aux troisièmes personnes puisque c'est un verbe impersonnel.
Leur défaut, c'est qu'ils n'existent pas à tous les temps ou à toutes les personnes. "Clore" n'existe pas au passé simple, ni à l'imparfait, d'ailleurs. Souvent, les défectifs sont des verbes anciens dont on a perdu l'usage. Ce dernier n'existe plus que dans l'expression "sans coup férir", et au participé, avec "féru".
En grammaire on dit qu'un verbe est défectif quand il ne se conjugue pas sous toutes les formes possibles. Les verbes impersonnels sont donc aussi des verbes défectifs. Voici quelques exemples de verbes défectifs: bruire, distraire, traire, extraire, soustraire, paître.
Certains verbes sont des verbes d'état ou verbes attributifs, ce sont :Être paraître, sembler, devenir, demeurer, rester, avoir l'air .
Cette règle vaut pour tous les verbes sauf : - Ceux du premier groupe (verbes en –er) ; - Le verbe aller. - Les verbes cueillir, ouvrir, offrir et tous leurs dérivés (recueillir, découvrir…)
Une seule exception : le verbe être (j'étais, tu étais...). Attention : Il ne faut pas confondre présent et imparfait pour les verbes en -ier, -yer, -gner, -illier. La confusion peut rapidement venir car la prononciation est la même.
L'imparfait est en français le temps le plus simple et le plus régulier. En effet, il se forme toujours à partir du radical atone du verbe au présent, et ce, quel que soit le verbe, à une seule exception près : le verbe être. Quant aux terminaisons, elles ne varient jamais.
Dans mes cours, si je pose la question « Quel est le temps le plus difficile ? » les réponses varient mais sont en général soit « le conditionnel passé », soit « le subjonctif présent », soit « le passé simple » ou parfois « le plus-que-parfait ».
Les verbes défectifs ont une conjugaison incomplète (certaines personnes, certains temps ou certains modes manquent). C'est le cas des verbes unipersonnels qui ne peuvent s'employer qu'à la troisième personne comme les verbes météorologiques qui n'ont ni impératif ni participe présent : geler, neiger, pleuvoir, venter…
Pleuvoir, verbe impersonnel, ne se conjugue qu'à la 3e personne du singulier. Il pleut, il pleuvait, il pleuvra. Pleuvoir v.i. = tomber en abondance, peut aussi se conjuguer à la 3e personne du pluriel.
Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir ne se s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable si aucun complément d'objet direct (COD) ne le précède. Les enfants ont joué toute l'après-midi.
L'auxiliaire être est employé aux temps composés de tous les verbes pronominaux et de certains verbes intransitifs qui expriment une idée de mouvement ou de transformation, comme aller, arriver, devenir, entrer, mourir, naître. Fermer l'infobulle , partir, rester, sortir, tomber et venir.
Un verbe impersonnel (aussi appelé verbe unipersonnel) ne s'emploie qu'à l'infinitif ou à la 3e personne du singulier avec le pronom il (ou, plus rarement, avec les pronoms ça, ce ou cela). Certains de ces verbes peuvent s'employer personnellement, mais uniquement au sens figuré : Les malheurs pleuvent sur lui.
Seul être est irrégulier à l'imparfait.
Lorsqu'un verbe défectif ne se conjugue pas au passé simple, il n'existe pas non plus à l'imparfait du subjonctif. 'paître' n'a ni participe passé ni temps composés. clore, déclore, éclore, enclore. Ces verbes n'ont pas non plus d'imparfait de l'indicatif et, pour les 3 premiers, pas de 1re et 2e pers.
Pour former l'imparfait, prenez le verbe au présent à la première personne du pluriel (nous), et ajoutez les terminaisons -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient à la base verbale. Note : Si le verbe se termine en 'i', vous doublerez le 'i' aux deux premières personnes du pluriel.
Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps. L'astuce c'est de rajouter « pendant longtemps » pour l'imparfait et « soudain » pour le passé simple et voir ce qui fonctionne le mieux.
Les verbes aller, dire, faire, pouvoir, savoir, valoir, vouloir sont même complètement irréguliers. Les verbes du troisième groupe terminés par -ir ou -ïr sont ceux ne se terminant pas par -issant au participe présent.
Il ne saurait être question d'accorder le participe passé d'un verbe pronominal qui n'admet jamais de complément d'objet direct : on succède toujours « à » quelqu'un ! Le pronom « se » qui précède le participe est ici un complément d'objet indirect, qui n'a aucune influence sur son accord.
Pas de s pourquoi ? Les désinences de l'impératif présent se distinguent de celles de l'indicatif présent par l'absence d'un -s à la deuxième personne du singulier de certains verbes. Cette absence est d'abord due à la forme latine d'origine. — Indicatif présent : cantas, tu chantes.
Quand on change de temps à la 2e personne du singulier il y a aussi un "s" avec le "tu" au futur (tu flotteras, tu bondiras) à l'imparfait (tu flottais, tu bondissais) et au passé composé (tu as bondi, tu as pris). À tous les autres temps, tous les verbes prennent un "s" avec "tu".