Dans le crâne des humains coexisteraient trois cerveaux: le cerveau reptilien, un cerveau de mammifère et un
La théorie des trois cerveaux, aussi appelée le « cerveau triunique » suppose l'apparition de trois cerveaux qui se sont manifestés en même temps que les ères principales de l'évolution de l'espèce humaine. Dès lors, elle distingue clairement le cerveau reptilien, le cerveau paléomammalien et le néocortex.
Il existe quatre cerveaux décisionnels : le néocortex préfrontal, les territoires reptiliens, le cortex automatique et les territoires paléo-limbiques.
Ensemble de structures cérébrales situées dans la région médiane et profonde du cerveau, jouant un rôle majeur dans la mémoire et les émotions, de même que dans l'élaboration des comportements.
Le néocortex constitue chez tous les mammifères une large partie du cerveau qui est essentielle à la perception de l'environnement, à l'élaboration de réponses motrices aux stimulus externes, ainsi qu'aux fonctions cognitives.
Le cerveau reptilien était censé régir le fonctionnement des oiseaux, des amphibiens, des poissons et des reptiles. Au niveau purement anatomique, il correspond, chez l'être humain, au tronc cérébral. Bien protégé, en profondeur, il est la structure cérébrale la plus résistante à un traumatisme crânien.
Le « cerveau reptilien » est un concept censé expliquer nos comportements primitifs – des besoins les plus élémentaires comme s'alimenter ou se reproduire jusqu'à nos pulsions les plus violentes.
Le « cerveau droit » serait le siège de la créativité, de l'imagination ainsi que des pensées et des émotions. Il serait intuitif, multitâche et évoluerait en arborescence, favorisant une approche globale des choses.
Forte de 500 millions de neurones, la pieuvre est capable d'apprentissage, notamment à des fins de camouflage. Huit bras, trois coeurs, neuf cerveaux. Capable de changer de couleur à sa guise. Un système nerveux aussi complexe que celui d'un chien et une réputation d'intelligence non usurpée.
Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire. Le néocortex représente le centre des fonctions cognitives supérieures et concerne ainsi par exemple la stratégie, les raisonnements spatiaux et long terme, la perception, la pensée consciente ou encore le langage.
On présente souvent le cerveau gauche comme associé au raisonnement logique et rationnel, le cerveau droit étant plutôt intuitif et émotionnel. Il y aurait ainsi des personnalités plutôt « cerveau gauche » ou « cerveau droit », qui utiliseraient plus un côté du cerveau que l'autre.
Le cortex tient donc un rôle indispensable d'une part dans les fonctions nerveuses de base (motricité, sensibilité, sensorialité), d'autre part dans les fonctions supérieures (langage, mémoire, etc.).
Le système limbique est impliqué dans les émotions et la mémoire. Le système limbique est impliqué dans la sensation de peur qui peut être reproduite en stimulant par l'hypothalamus et l'amygdale. A contrario, en détruisant les amygdales, la peur et la réaction sur le corps disparaît.
Situées au centre du cerveau, les petites structures impliquées sont principalement l'hypothalamus, le noyau accumbens (centre du plaisir, appartenant aux ganglions de la base), et l'amygdale (centre des émotions comme la peur ou le stress). Le cerveau rationnel adapte en permanence nos comportements.
Structure médiane de l'encéphale, constituée de fibres nerveuses, qui unit les deux hémisphères cérébraux. Le corps calleux permet à chaque hémisphère cérébral d'exercer en permanence une action excitatrice ou inhibitrice, selon les cas, sur l'autre hémisphère.
L'amygdale reçoit constamment des informations sensorielles qu'elle évalue. Fonctionnant comme un système d'alerte, le complexe amygdalien du cerveau décode les stimuli afin de pouvoir orienter et dicter des réactions comportementales.
Le néocortex (ou néopallium, ou encore isocortex) est une zone du cerveau des mammifères qui correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux. Il fait partie du cortex cérébral (comprenant également l'archicortex et le paléocortex, membres du système limbique).
Le cerveau reptilien s'est ensuite développé chez les amphibiens et a atteint son stade le plus avancé chez les reptiles, il y a environ 250 millions d'années. Il comprend le tronc cérébral et le cervelet, essentiellement ce qui forme le cerveau d'un reptile.
La théorie du cerveau gauche / du cerveau droit. Selon la théorie, les gens ont soit un cerveau gauche, soit un cerveau droit, ce qui signifie qu'un côté de leur cerveau est dominant. Si vous êtes principalement analytique et méthodique dans votre réflexion, on dit que vous êtes un cerveau gauche.
Les lieux de la mémoire
Mémoire sensorielle ou perceptive : elle implique différentes régions à proximité des aires sensorielles et le cortex préfrontal. Mémoire sémantique : elle fait intervenir des régions étendues comme les lobes pariétaux et temporaux mais aussi le néocortex, l'hippocampe et l'amygdale.
C'est par la conscience de soi que nous pouvons faire agir notre néocortex afin d'éviter une prédominance des cerveaux reptilien et limbique. Nous n'avons pas nécessairement conscience de la présence de toutes nos émotions. Cependant, que nous en soyons conscients ou pas, celles-ci impactent notre comportement.
Ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d'être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et interagir avec les autres.
Bref. Le storytelling, c'est-à-dire le fait de raconter une histoire en sollitant les émotions et en permettant aux auditeurs de s'identifier aux personnages de l'histoire, permet de toucher plus profondément le cerveau. C'est donc un très bon moyen de capter l'attention et d'attiser la curiosité !
La pieuvre commune est réputée pour son intelligence. Deux spécimens de cette espèce futée de céphalopode s'entraînent à ouvrir des bouteilles au Zoo de Bâle. Dans la nature, les pieuvres communes adorent s'amuser à ouvrir des moules et des escargots.